Photos du jour
Quel âge a le
temps?
Étienne Klein
A partir du
moment où l'on acquiert une certaine présence, il y a toujours des ennemis et
ils sont souvent très acharnés. Cela n'est pas nouveau. Kant disait que la
philosophie est un champ de bataille. C'est bien vrai et en réalité je ne
déteste pas avoir des ennemis, car dans un certain sens cela vous fait faire
des progrès.
Alain Badiou
Aux
funérailles, le chagrin de ma mère fut si violent qu’elle faillit faire sauter
mon grand-père hors du cercueil. Il avait l’air ridicule, mon grand-père mort,
tout en larmes des larmes de sa fille. Comme s’il pleurait son propre
enterrement.
Henry Miller
Quand
je pense à tous les fanatiques
crucifiés, et à tous ceux qui n’étaient pas des fanatiques, mais de simples idiots, tous massacrés pour
un idéal, je commence à sourire.
Henry Miller
Dorénavant, partout où le hasard vous
fait naître, c’est une île déserte. Tout homme est son propre désert civilisé,
l’île de soi-même sur laquelle il est naufragé : le bon bonheur, relatif ou absolu, est hors de propos.
Dorénavant, chacun échappe à soi-même pour découvrir une île déserte imaginaire
afin d’y vivre ce rêve de Robinson Crusoé. Voyez donc les fuites classiques,
celles de Melville, de Rimbaud, de Gauguin, de Jack London, de Henry James, de
D.-H. Lawrence…, des milliers d’autres.
Aucun d’eux ne trouva bonheur. Rimbaud trouva le cancer. Gauguin la
syphilis. Lawrence la peste blanche. Oui, la peste, c’est bien ça! Que ce soit
cancer, syphilis ou tuberculose, ou toute autre chose, c’est toujours la peste!
Henry Miller
There were more British soldiers killed
or seriously wounded in the first three days of the Battle of the Somme (World
War 1), like the river, than there were
Americans killed in World War I, Korea, and Vietnam. In three days. The first
three days. You're talking about horrific losses. You're talking about an
expectation. Try to put yourself in the same thing. I think I have that quote
in there. Somebody said, "You discuss your own death as if you were
discussing a lunch that you were planning tomorrow." Someone else said,
"I didn't want to die, at least until I'd finished reading The Return of
the Native."
John Merriman
« En quoi est-ce que ces projets peuvent
être bons pour l’économie ? réplique David Suzuki. La valeur économique,
c’est ce qui circule dans le pipeline. Le pipeline est simplement enfoui dans
votre sol. Vous aurez peut-être des redevances, mais en échange, vous êtes
assurés qu’il y aura des déversements. C’est une technologie qui produit des
fuites. Il n’y a pas de moyens de les éviter. Vous devez donc décider si vous
acceptez l’arrivée de cette énergie sale. »
Selon l’Institut Polaris, Enbridge serait
responsable de 804 déversements en Amérique du Nord entre 1999 et 2010.
Le problème, selon M. Suzuki, c’est que les
gouvernements - forcément élus pour une période limitée - cherchent à obtenir
un « retour » sur les projets dont ils font la promotion à
« très court terme ». « Ça n’a aucun sens en politique de faire
le bon geste, comme de réduire de façon draconienne les émissions de gaz à effet
de serre, parce que c’est un projet à trop long terme. Mais c’est justement ce
dont nous avons besoin, une stratégie à long terme et un engagement des
gouvernements », fait valoir M. Suzuki.
Une stratégie qui ne devrait pas se baser sur une
croissance économique éternelle. Le généticien de formation juge d’ailleurs
qu’un tel modèle n’est pas viable. « L’économie nous dicte nos actions.
C’est la mauvaise façon de procéder. Pourquoi ne pas tenter plutôt de
s’entendre sur ce que sont nos besoins en tant qu’êtres humains ? »
David
Suzuki
Articles en lien avec la politique
Voici des articles en lien avec la politique. Le blogueur
invite tous ses lecteurs à voter en
grand nombre, n’oubliez pas de faire votre devoir de citoyen… Votez selon votre
conscience.
J’ai toujours été un admirateur de Léo-Paul Lauzon
Couillard et le PLQ : des opportunistes
et des hypocrites invétérés
Marc Bellemare, nous prodigue des conseils…
Couillard et le PLQ : des opportunistes
et des hypocrites invétérés
Notre ami Earl Jones est de retour
Earl Jones se joint au Parti Libéral
La Pravda, un nouvel article
«Les cours de français devraient se
faire en anglais», dit Couillard
Si on changeait le mode de représentation en politique
Different voting systems, different
results
http://www.montrealgazette.com/news/interactives/quebec-votes-proportional-representation/index.html
Incidemment, pour
ceux qui aiment le PQ, vous pouvez ajouter dans votre Facebook Pierre Schneider,
Daniel Breton, Jean-François Lisée… Mention spéciale au professeur Daniel Clapin-Pépin
pour l’écologie, à ajouter dans votre Facebook…
Articles intéressants à découvrir
Peut-être
le plus grand tribun de tous les temps. On a comparé sa verve à celle de Trotski.
Pourquoi ont-ils tué Jaurès...
Le français fait pâle figure sur le net mais tout va
changer avec mon blogue!
Pourquoi la langue française a raté le
virage du web
J’aime beaucoup ce mathématicien français hors norme…
Les illuminations mathématiques de Cédric
Villani
Quel est l’héritage de Napoléon ?
Lionel Jospin:
"Napoléon, quel désastre !"
Vidéos montrant des faits divers
Graham Young, un tueur qui a sévit en Grand Bretagne dans
les années 80, peut-être le plus grand empoisonneur britannique. A ne pas
manquer, meilleure vidéo de la liste…
Les Grandes Affaires
Criminelles - 31 - Graham Young - L'Homme au Poison - [FR]
On a fait un film sur lui : Requiem pour
un beau sans-cœur… Un film où on peut voir jouer Gildor Roy. Voici un
documentaire sur le sanguinaire Richard Blass.
Richard Blass - Vedette du crime - [FR]
Un fidèle lecteur de David Salinger, un être incompris
pour certains, une pourriture pour d’autres. Je le mettrais dans la deuxième
catégorie, Mark Chapman.
Les Grandes Affaires Criminelles - 11 - Mark
Chapman - L'Assassin de John Lennon - [FR]
Vous avez
tous vu The French Connection, voici le
documentaire sur la situation prévalant en France à l’époque.
French connection - Une histoire de famille
Un
rendez-vous manqué dans la jungle.
Les Grandes Affaires Criminelles - 09 -
Révérend Jim Jones - La Secte aux 900 Suicides - [FR]
Martin
Monestier est l’architecte des faits divers et macabres. Quand il s’attaque à
un sujet, on peut toujours s’attendre à un travail exhaustif de bénédictin.
Quand on parcourt la
liste des ouvrages écrits par Martin Monestier, un mot vient à l’esprit :
«encyclopédique». A l’affût de sujets très différents, l’écrivain pénètre surtout les mystères d’un
monde monstrueux qui semble l’inquiéter et le fasciner. Pas de limites à une
soif ardente de connaître. Avec la volonté d’observer les faits en masquant ses
émotions pour mieux les partager avec les êtres sensibles.
Maître Goeau Brissonnière
Chaque année, plus de 2000 hommes,
femmes, enfants sont légalement exécutés à travers le monde. Leur nombre a
doublé au cours de ces 15 dernières années.
Aveuglés par les exemples de nations
socialement avancés ayant aboli officiellement la peine de mort, beaucoup, mal informés, pensent que cette sanction suprême
appartient à des temps révolus et à des mœurs en voie de disparition.
Il n’en est rien. Au contraire, la
peine capitale reste prévue par les législations des plus importantes nations
du monde. Elles représentent à elles seules les 9/10 de l’humanité. Les années
1990 ont vu des pays, jusqu’alors abolitionnistes, réintroduire la peine
capitale dans leur arsenal judiciaire.
Autrefois sporadiques et
spectaculaires, les exécutions capitales ont même tendance à se vulgariser.
Ainsi, beaucoup de nations organisent des exécutions collectives et publiques.
D’autres en assurent la retransmission télévisée.
Les peines millénaires de la
décapitation, de la pendaison, de la lapidation, du fouet sont toujours en
vigueur aux côtés des techniques nées de l’avancement des sciences :
chambre à gaz, chaise électrique, ou encore l’injection mortelle qui émerveille
certaine bonnes conscience.
L’auteur
du jour dans une vidéo ludique avant d’aborder des sujets plus sérieux pour ne
pas dire macabres...
Les différentes
façons de caresser les seins…
Vidéo pour encore
décompresser
Il mate les seins de la princesse du Danemark !
Le livre du jour : PEINES DE
MORT, Histoire et techniques des exécutions capitales Des origines à nos jours
En Suisse, l’Inquisition protestante, établie à Genève par Calvin, fut
autant sinon plus terrible que la catholique et la dépassa peut-être en horreur. Pour
devenir chef d’Église en même temps que chef d’État, il proclama la négation
doctrinale de l’autorité. Il fut impitoyable et voulut régner par la terreur,
car sa préoccupation était moins le spiritualisme que la politique. Il se mit d’ailleurs
en lutte ouverte avec tous les déserteurs du catholicisme papal. «Pendant 24 ans, il marcha qu’escorté
de glaives, de bourreaux et de bûchers.».
On arrêtait des paysans qui avaient parlé durement à leurs bœufs. On
fustigeait en public les enfants en bas âge qui ne suivaient pas les prêches.
Les registres de la ville font mention, pour une période de soixante ans, de
150 condamnés brûlés vifs, pour crime de magie et d’hérésie. Un autre crime
majeur conduisant aux flammes, c’était de dire du mal de Calvin. «Conduisez-y
les faquins qui exhortent le peuple à se raidir contre nous, noircissent notre
conduite par leurs discours et veulent faire passer pour rêverie nos croyances.
Pareils monstre doivent être étouffés.» Ces directives furent appliquées :
le poète Gruet fut exécuté pour avoir dit du mal de Calvin.
Mais le plus célèbre de ses victimes est sans conteste Michel Servet,
médecin, astrologue, théologien qui osa le contredire, particulièrement sur le
dogme de la Trinité. Il fut condamné à être brûlé vif en octobre 1553. Calvin
regarda avec satisfaction le supplice de sa fenêtre. Il avait ordonné que l’exécution
ait lieu à «petit feu» pour rendre l’agonie plus longue et plus atroce encore.
La peine du feu subsista encore au XIX siècle, au Japon, en Chine et en
Égypte notamment.
Mais l’époque moderne, trouvant peut-être le bûcher désuet et archaïque, y
substitua quelques originalités.
Le cheikh Mohamed Ibn-Omar el Toury a donné la description du chamgût, en
pratique au Caire, que rapporte Roland Villeneuve et que l’on surnommait «l’homme
méché». «On prenait un grand vase de terre cuite, peu profond, qu’on
remplissait d’étoupe enduite de poix et de goudron. Cela fait, on amenait le
condamné, on lui liait les bras à un long bâton qui, passant sur la poitrine,
allait jusqu’à l’extrémité des doigts. A son cou, on mettait un anneau de fer d’où
descendaient 4 ou 5 longues chaînes.
«Le malheureux était ensuite enduit de résine, et assis dans le vase de
terre, qu’on assujettissait fortement à la selle d’un chameau. Puis le long du
bâton qui maintenait les bras étendus,
on fixait une série de mèches résineuses et enflammées. La figure du condamné
était également enduite de poix et de goudron en feu. On promenait ensuite
cette torche humaine dans la rue et les places publiques de la ville.»
Plus expéditif, mais non moins inventif, un procédé chinois signalé jusqu’en
1915 consistait à faire ingurgiter au condamné plusieurs litres de liquide
inflammable, pétrole ou essence, et à lui introduire par la bouche une longue
mèche descendant jusque dans l’estomac. On allumait alors la mèche. La
supplicié, après avoir craché une immense gerbe de feu, explosait.
Aujourd’hui encore, des suppliciés sont brûlés vifs. Ils ne sont pas à la
suite de procédés judiciaires mais à la suite de condamnations à mort
prononcées sans rémission par les lois morales et les coutumes ancestrales d’un
groupe. Tel est le cas par exemple de la pratique de la «sati», qui force les
veuves en Inde à s’immoler vivantes sur le bûcher funéraire de leurs époux.
Cette pratique qui fit des ravages au Bengale et au Cachemire aux XVIII et XIX
siècles, est en pleine renaissance aujourd’hui au Ràjasthàn. Devant le grand
nombre de ces cas, l’État du Rjasthan a fait voter en 1985 une loi rendant
passible de la peine de mort toute personne qui incitera à l’accomplissement de
ce rite. Plusieurs condamnés ont d’ailleurs été exécutés pour ce motif. La
pression de l’entourage des veuves est telle que le nombre des immolations par
le feu ne cesse malgré tout d’augmenter. La Cour suprême à New Delhi rapporte
Amnesty International est assez régulièrement saisie de cas de personnes
condamnées à mort pour avoir brûlé des jeunes mariées.
Rappelons qu’au cœur de l’Europe, à Berlin, des bûchers furent encore
allumés en 1813 pour Johann Korst et Friedrich Delitz, deux criminels
incendiaires qui furent toutefois préalablement étranglés avant qu’on ne mît le
feu aux fagots. Derniers en date des bûchers recensés, ceux d’Angola, allumés
en 1982 et 1989 par l’UNITA pour brûler vifs des condamnés accusés de
dissidence.
Livre du
jour
PEINES DE
MORT
HISTOIRE ET TECHNIQUES
DES EXÉCUTIONS CAPITALES
DES ORIGINES À
NOS JOURS
Martin Monestier
DOCUMENTS
le cherche midi
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