Je dédie ce blogue au cousin de ma mère
John Burke qui combat en ce moment deux cancers ainsi qu’à tous les gens qui
vivent la même épreuve… Une partie du
blogue d’aujourd’hui est consacrée spécialement à eux par l’entremise de Siddhartha Mukherjee.
Le blogueur cherche un nouvel emploi dans
le domaine de la comptabilité si vous avez des informations intéressantes ne
vous gênez surtout pas. Mon blogue est
un acte bénévole, mon but est de vous donner le goût d’en savoir plus et, qui
plus est, peut-être vous faire sourire ou vous permettre d’oublier…
Citations du jour
Si nous ne
tuions pas la tumeur, nous tuions le patient.
William
Moloney, à propos des débuts de la chimiothérapie
L’idée de
médecine préventive est un peu non américaine. Cela signifie, en premier lieu,
reconnaître que l’ennemi, c’est nous.
Chicago Tribune, 1975
Avec un peu
d'imagination, on peut très bien vivre toute sa vie en un soir.
Jean
Anouilh
Je ne vois pas
pourquoi les gens attendent d'une œuvre d'art qu'elle veuille dire quelque chose alors qu'ils acceptent que leur
vie à eux ne rime à rien.
David Lynch
Nous n’avons
rien appris, donc, sur la cause réelle du cancer ou sa nature exacte. Nous en
sommes au même point que les Grecs.
Francis Carter Wood en1914
Lorsque je paie
des impôts, j’achète la civilisation.
Wendell
Holmes, fut juge à la
Cour suprême des États-Unis.
Si vous ne pouviez conserver qu’un seul
et unique livre dans votre bibliothèque, quel serait-il? Oh là là…, madre de
dios, oh my God, quel drame! Qu’un seul? Alors je suis forcé de dire À la
recherche du temps perdu de Proust, car je ne l’ai lu que deux fois (un hiver,
étudiant à Québec; un été, estivant dans le Maine) et que c’est une lecture
inépuisable, un sommet dans la mise en état de roman…
Robert Lévesque
En illustrant
[le pouvoir destructeur des rayons X], rappelons-nous que presque tous les
pionniers des laboratoires de rayons X médicaux aux États-Unis sont morts de
cancers induits par les brûlures.
The
Washington Post, 1945
Frank Zappa : en
1970 sur un plateau de télévision, Frank Zappa aurait été interrogé
sarcastiquement par un vétéran de la Seconde Guerre mondiale qui, agressif et
goguenard, l'aurait interpellé ainsi :
-
Si j'en juge par vos cheveux longs, vous êtes donc une fille ?... »
Et le musicien de rétorquer :
- Si j'en juge par votre jambe de bois,
vous êtes donc une table ?... »
Contrairement à ce que l’on pense habituellement, les
adultes apprennent d’ailleurs plus vite une langue que les enfants, surtout au
début de l’acquisition. Revers de la médaille, ils ont par contre moins de
chances de la posséder un jour parfaitement.
Benoît
Perrier, journaliste
Ceux qui n’ont pas été formés
en chimie ou en médecine peuvent ne pas réaliser combien le problème du
traitement du cancer est vraiment difficile. C’est presque, pas complètement
mais presque, aussi difficile que de trouver un produit qui s’attaquera, disons
à l’oreille gauche et laissera intacte la droite. La différence est aussi
légère entre une cellule cancéreuse et son ancêtre normale.
William Woglom
Articles intéressants à découvrir
Peut-être deux articles qui vous sauveront la vie… On vous parle des
différentes formes du cancer de la peau:
Cancer de la peau (Carcinome basocellulaire, Carcinome spinocellulaire,
Carcinome basocellulaire superficiel, Cancer de la peau non-mélanome)
Mélanomes
Dans
les 2 prochains liens, on peut lire mon oncologue préféré…
Siddhartha
Mukherjee: "La modernité n'a pas causé le cancer"
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/siddhartha-mukherjee-la-modernite-n-a-pas-cause-le-cancer_1286055.html
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/siddhartha-mukherjee-la-modernite-n-a-pas-cause-le-cancer_1286055.html
Siddhartha Mukherjee: 'A positive attitude does not cure cancer, any
more than a negative one causes it'
Quand je pense à Pauline Marois, je pense à une citation
que j’ai entendue à la radio : « un chef doit savoir quand se
retirer…».
«Les gens
n'aimaient pas Pauline», soutient Jean Garon
Celui qu’Hollande a ignoré et que les économistes de la
gauche américaine encensent…
Piketty
superstar : Hollande l’a ignoré, l’Amérique l’a adoubé
Musique électronique en vrac pour physiciens
nucléaires avertis
Ott - The Queen of All Everything
AES DANA - Natti Natti (ANDROCELL rmx)
loscil - Lake Orchard
Hol Baumann - We Are Analog . HQ
Avant
Garden - Shulman
Tripswitch - Silver (Ott Remix) [Music Video]
Vidéos Intéressantes
Parfois on s’interroge sur la valeur fondée de l’information, avec
Michel Collon, on ne se pose pas ce genre de question!
Michel
Collon : Ukraine et médiamensonges, comment ne pas se faire manipuler ?
Le héros de l’heure, le nouveau Karl Marx, Thomas Piketty. Vous
retrouverez notre héros obscur dans les 3 prochaines vidéos…
Piketty
& Todd - Le capital au XXIe siècle
Thomas
Piketty - Le capital au XXIe siècle
Le
capital au XXIe siècle
L’oncologue du jour se dévoile dans
les 3 vidéos suivantes…
Siddhartha Mukherjee -- Overthrowing the Emperor of
All Maladies: Moving Forward Against Cancer
Siddhartha Mukherjee - The Emperor of All Maladies: A Biography
of Cancer
Siddhartha Mukherjee: The Cancer Puzzle
Livre passionnant sur la deuxième guerre mondiale
Le livre du jour 1: 100
idées reçues sur la deuxième guerre mondiale
Hitler et Staline se sont toujours
méprisés FAUX
Hitler a toujours proclamé son
mépris écrasant pour le «sous-homme slave», mais un Géorgien n’est pas un
slave… Et puis, Staline est un «collègue» dictateur, qui a pris le pouvoir et
développé l’URSS par des méthodes que Hitler ne peut qu’admirer ; il décrit
même le «Caucasien rusé» comme «l’une des figures les plus extraordinaires de
l’histoire du monde, parvenu à forger un État par les méthodes de contrainte
les plus dures».
Dès 1934, l’admiration est
réciproque, puisqu’au lendemain de la Nuit des longs couteaux, qui a vu
l’élimination des chefs SA, Staline s’exclame devant le Politburo : «Cet
Hitler, quel grand homme ! Voilà comment il faut traiter ses adversaires
politiques !»
Tout cela n’exclut pas une
détestation mutuelle commandée par l’idéologie : Staline n’est pour Hitler
qu’un «bolchevique otage des juifs», et Hitler est pour Staline «un capitaliste
comme un autre». La haine d’Hitler se nourrit de la propagande révolutionnaire
du Kremlin, et celle de Staline du programme antibolchevique de Mein Kampf.
Mais, après 1938, chacun des dictateurs voit dans l’autre un complice
potentiel :
Hitler pense empêcher les Alliés
occidentaux de contrecarrer ses plans d’invasion de la Pologne par une alliance
de revers avec Staline ; quant à ce dernier, il sait depuis Munich que
Français et Britanniques ne s’opposeront pas sérieusement à Hitler et
chercheront à favoriser le déclenchement d’une guerre entre l’Allemagne et
l’URSS. Ainsi s’explique le pacte Molotov-Ribbentrop, à l’issue duquel chacun
des dictateurs pense s’être servi de l’autre : Hitler a les coudées franches pour attaquer la
Pologne et Staline donne à l’Union Soviétique le temps nécessaire pour réarmer…
Pourtant, Hitler sait à l’été de
1940 qu’il doit accomplir sa mission en détruisant l’État bolchevique ;
Staline, lui, n’a pas d’illusions sur les projets d’Hitler, mais croyant avoir
affaire à un homme d’État comme Bismarck, il se persuade que le Führer n’osera
jamais risquer une guerre sur 2 fronts avant d’avoir vaincu la Grande-Bretagne.
Cette autosuggestion résiste à toutes les informations contraires, de sorte que
Staline est pris par surprise lors de
l’invasion du 22 juin 1941.
Mais au cours des années de carnage
qui vont suivre, on entendra encore les 2 dictateurs exprimer une forte
d’admiration mutuelle : c’est ainsi qu’un colonel de panzers dira à
l’agent double Eddie Chapman en août 1942, à son retour de la Chancellerie du
Reich : «Le Führer professe une grande estime pour Staline et le considère
le plus habile politicien que le monde ait jamais connu.» L’admiration croît à
mesure que la résistance soviétique se raidit et, à l’automne de 1943, Hitler
dira à son architecte et ministre de l’Armement Albert Speer : «Après la
victoire sur la Russie, il vaudrait mieux confier l’administration du pays à
Staline – sous supervision allemande, bien sûr-, car il sait mieux que
quiconque comment s’y prendre avec les Russes.»
Pourtant, il n’y aura pas de
victoire, et c’est pour éviter de tomber vivant entre les mains de Staline que
le Führer se suicide le 30 avril 1945. Prévenu le lendemain matin, le maître du
Kremlin répond seulement : «Ah, c’est donc la fin de ce saligaud !
Dommage qu’on n’ait pas pu le prendre vivant..» Cinq ans plus tard, il confiera
à ses acolytes : «Hitler avait un réel talent. Qu’on le veuille ou non,
seul un homme de talent pouvait unifier le peuple allemand.»
Livre du
jour 1
100 idées reçues
SUR
LA
DEUXIÈME
GUERRE
MONDIALE
Historia
ÉDITIONS
Le cancer, une maladie qui frappe
sournoisement… Voici le témoignage d’un oncologue américain gagnant du prix
Pulitzer. Un essai de vulgarisation sur les différentes gammes de traitement
comportant une évolution historique. Un livre à ne pas laisser sur les
tablettes…
En 2010, près de 600 000 américains et plus de 7
millions de personnes dans le monde seront décédés du cancer. Aux États-Unis, 1
femme sur 3 et un homme sur 2
développera un cancer au cours de sa vie. Un quart de tous les décès américains
et environ 15% de toutes les morts dans le monde pourrait être attribuables au
cancer. Dans certains pays, le cancer dépassera les maladies cardiaques pour
devenir la première cause de décès.
Siddhartha Mukherjee
Le livre du jour 2: L’empereur de toutes les maladies, une biographie du
cancer (Partie 1, la suite dans le prochain blogue!)
Partie 1
L’écrivain italien Primo Lévi, qui a
survécu à un camp de concentration puis
traversé une Allemagne détruite pour retourner dans sa ville natale de Turin, a
souvent remarqué que l’une des
propriétés les plus mortelles du camp
était sa capacité à effacer l’idée de toute vie hors de lui. Le passé et le
présent d’une personne étaient annihilés, être dans le camp signifiait renoncer
à toute histoire, à toute identité et à toute personnalité, mais c’était
l’effacement de tout avenir qui était le
plus dur. Cette annihilation, écrivait Levi, s’accompagnait d’une mort morale
et spirituelle qui perpétuait le statu quo de l’emprisonnement. Si aucune
vie n’existait au-delà du camp, alors la logique pervertie à laquelle le camp
obéissait devenait la vie normale.
Le cancer n’est pas un camp de
concentration mais il partage avec lui cette qualité d’annihilation. Il nie la
possibilité d’une vie au-dehors et au-delà de lui, il engloutit toute
vie. La vie quotidienne du patient est
tellement absorbée par sa maladie que le monde s’estompe. Le moindre morceau
d’énergie est utilisé pour s’occuper de la maladie. «Le surmonter devint mon
obsession, écrivait le journaliste Max Lerner à propos du lymphome de sa rate.
Si cela devait être un combat, alors je devais m’y engager avec tout ce que
j’avais, la connaissance et la ruse, les moyens directs comme détournés.»
Pour Carla, au milieu de la pire
phase de sa chimiothérapie, le rituel au jour le jour de sa survie absorbait
complètement toute pensée de vie ultérieure. Quand je questionnais une femme
atteinte d’une forme rare de sarcome du muscle sur sa vie hors de l’hôpital,
elle me dit qu’elle passait ses nuits et ses jours à écumer Internet à la
recherche d’information sur sa maladie. «Je suis à l’hôpital, dit-elle, même
quand je suis hors de l’hôpital.» Le poète Jason Shinder a écrit que «le cancer
est une formidable opportunité d’avoir votre figure pressée contre la vitre de
votre mortalité». Ce que les patients voient à travers la vitre n’est pas un
monde hors du cancer, mais un monde dont le cancer s’est emparé, le cancer réfléchi
indéfiniment tout autour d’eux comme dans un labyrinthe de miroirs.
Livre du
jour 2
L’EMPEREUR DE TOUTES
LES MALADIES
Une
biographie du cancer
Siddhartha
Mukherjee
Flammarion
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