Photos du jour
Étienne Dumont porte ses tatouages comme un art
Voyez comment on peut métamorphoser l’apparence humaine…
Étienne Dumont est critique d'art à La Tribune de Genève. Il fait partie des personnes les plus “modifiées” au monde : après avoir fait tatouer entièrement son corps, il continue avec des piercings géants aux lèvres et aux oreilles, suivis d’implants en forme de cornes sur son crâne. Pour fêter ses 60 ans, Etienne Dumont s’est fait exposer dans une galerie d’art, afin que tous puissent voir son corps, enfin dévoilé.
http://www.ventscontraires.net/article.cfm/9915_etienne_dumont_:_tattoo_&_piercing.html
Citations du jour
Chez
l’homme, la probabilité de mourir double tous les 8 ans. Chez les bactéries,
c’est au bout de quelques heures.
François Taddei
La formation par la recherche
permet d’apprendre, à critiquer, à
échanger de l’information, à collaborer et à saisir la complexité du monde.
C’est ce dont les jeunes générations ont besoin.
François Taddei
Lire c’est aussi porter un regard critique sur
un article, une image, un documentaire. Écrire, c’est s’emparer des nouvelles
technologies. Et compter, c’est aussi appréhender un monde qui devient
numérique.
François Taddei
Le calcul des probabilités a pris la place des
superstitions immémoriales.
Mathieu Terrence
Tout comme des sociétés de
Fonctionnement (qu’il s’agisse d’un État ou d’une SARL) l’individu est
conditionné par le Nombre à se considérer comme sa propre entreprise. Il dirige
sa vie à l’aune de ses capitaux (financiers, sociaux, affectifs, génétiques, intellectuels,
sexuels…) et investit dans chacun de leurs secteurs d’activité. Il fournit un
travail chiffré (rendement, rentabilité). Il a un coût mais il rapporte le
revenu de sa consommation Il arrive désormais à l’employé de sa propre
entreprise de se licencier en se tuant si les chiffres sont «mauvais».
Mathieu Terrence
Chaque phase des mathématiques doit être mise en
rapport avec son époque de découverte. Chaque découverte mathématique délivre
le modèle de la prochaine nomenclature du monde.
Mathieu Terrence
On a retrouvé cette inscription sur un mur de
Pompéi : «J’aime celle dont le nom est 545.» Mais il s’agit là d’une
incantation ésotérique pas encore d’une immatriculation.
Mathieu Terrence
La patrie est le seul bien de ceux qui n'ont rien.
Jean Jaurès
Les interrogations
scientifiques du jour
Qui sont les plus grands êtres vivants de la planète ?
À
l’inverse de l’animal, la plante est une structure pleine dont la surface
externe, dans sa partie aérienne, assure à la fois la captation de l’énergie et
son entrée dans l’organisme. Puisqu’il s’agit d’un flux énergétique faible la
captation doit être efficace et, de ce fait, la surface externe est optimisée.
La fixité permet l’approvisionnement en eau, mais la rareté de cette dernière
dans le sol impose le développement
d’une surface souterraine considérable. Ainsi les plus grands êtres
vivants de la planète sont des plantes : leurs racines font le triple de
leur taille et des lianes peuvent atteindre 1 km de long.
Mathieu Terrence, Le Devenir du Nombre
Quand commence l’histoire de la
démographie ?
Il faut
attendre la parution d’un petit ouvrage, les Observations naturelles et
politiques, en 1661, à Londres, pour que l’on compte ensemble tous les hommes,
qu’on les ventile par sexe et par âge, qu’on calcule la première table de
mortalité. La démographie est née, mais ne porte pas encore ce nom (il
n’apparaîtra qu’en 1855). L’inspirateur des Observations, William Petty,
également fondateur de l’arithmétique politique, a été l’assistant du philosophe Thomas Hobbes.
Hervé Le Bras, Sciences et Avenir HORS
SÉRIE No 169
Quelles sont les similitudes entre la Syphilis et la maladie
d’Alzheimer.
Il y a
beaucoup de points communs entre l’Alzheimer et la Syphilis. Toutes les 2
conduisent à une démence et sont caractérisés par une dégénérescence neuronale
et par l’accumulation de fibrilles protéiques. Or, il a fallu des années pour
que la bactérie T. palladium soit reconnue coupable.» Aujourd’hui, la syphilis
se traite avec des antibiotiques. De quoi rêver à un traitement simple de la
maladie d’Alzheimer.
Judith
Miklossy, Sciences et Avenir HORS SÉRIE Décembre 2012
Comment les femmes choisissent leurs partenaires?
Pendant
la période féconde de leur cycle, les femmes manifestent plus d’intérêt pour
certains hommes. Des mécanismes sensoriels subtils leur permettent de repérer
ceux qui possèdent les caractéristiques génétiques les plus compatibles avec
les leurs. Bien évidemment, elles n’en sont pas conscientes, et pourtant la
nature a inscrit cela en elles : trouver celui qui est le plus compatible
génétiquement pour augmenter la probabilité d’avoir des enfants en bonne santé
et biologiquement adaptés.
Nicolas
Guéguen, Sciences et Avenir HORS SÉRIE Janvier 2012
Les découvertes musicales du
jour
Si vous aimez la musique
des années 80, une nouvelle formation qui ne cessera pas de vous surprendre…
Wild Nothing
- "Paradise" (Official Music Video)
Wild Nothing ~ Rheya (Nocturne)
Wild Nothing - Shadow (NEW SONG)
Wild Nothing- Through the Grass
Wild Nothing - Only Heather
Wild Nothing - Gemini - Pessimist
Claire Boucher faisant
partie du groupe Grimes a des racines québécoises… Malgré ses vidéos complètement fous, j'aime bien sa musique!
Grimes - Vanessa
Grimes - Genesis
Dead Can Dance, une valeur
sûre
Dead Can Dance - All In Good Time
Dead Can Dance - Children Of The Sun
Vidéos du
jour
Vidéo Fantastique...
MAN - L'homme
Qui va gagner, le grizzly ou les loups? Faites vos jeux!
Young grizzly vs
wolves
Vidéos
intéressants sur une fondation qui veut sauver des loups
Vidéo 1 : http://www.wolfmountain.com/
Reportage envoutant de la National Geographic sur un homme côtoyant
des loups
A man among wolves
Je suis tombé sur un numéro Hors-série de
la collection sciences et avenir. 100 scientifiques s'interrogent sur la nature
de l'homme selon leurs sphères de recherche spécifique. J'ai dévoré
l’exemplaire, un autre nom a retenu particulièrement mon attention : Yves Agid... Si vous aimez les
magazines scientifiques, n'hésitez pas à vous procurer ce numéro.
Yves Agid, né le 13 novembre 1940
à Nice dans les Alpes-Maritimes, est un médecin neurologue, académicien,
professeur émérite des universités, praticien hospitalier, chercheur en
biologie, scientifique français spécialisé dans les neurosciences.
Wikipédia
Une Mise en parallèle
de la maladie de Parkinson versus la maladie d’Alzheimer. Un exercice de
vulgarisation de haute voltige.
Article du jour : «Quand la conscience s’estompe»
La
maladie d’Alzheimer altère l’affect et la mémoire, mais pas le subconscient ni
ses automatismes. C’est pourquoi l’attitude des patients peut paraître normale.
Par
rapport à beaucoup d’autres animaux, l’Homme est petit, faible, lent. Sa seule
force est de pouvoir s’adapter à un environnement très hétérogène et en
perpétuel changement. Et ce, grâce à un système nerveux formidablement
développé qui comprend des exécutants (les nerfs sensoriels et moteurs, la
moelle épinière) et le cerveau. Ce dernier élabore de la pensée qui est – comme
la définissent beaucoup de scientifiques matérialistes.- un «processus mental».
Si l’on
adhère à cette approche, tous les animaux dotés d’un système nerveux produisent
de la pensée! Mais l’homme, dont le cerveau comprend 85 milliards de neurones,
a une pensée infiniment supérieure à celle d’un ver de terre Caenorhabditis elegans qui, avec ses
1000 cellules et 300 neurones, possède néanmoins une certaine capacité
d’adaptation au contexte.
La pensée
comprend plusieurs niveaux de conscience : une conscience, une préconscience
et une subconscience. La conscience,
c’est le fait de penser qu’on pense, qu’on fait, qu’on ressent, qu’on existe.
La pré-conscience,
c’est «je ne pense pas que je pense, mais je pense» de manière non automatique.
Par exemple, j’attrape quelque chose de manière intentionnelle, mais sans
penser que je le fais. Cette préconscience peut être évaluée à l’aide du test
du miroir. On place devant un miroir un animal à qui l’on fait une tache sur le
front. Va-t-il comprendre que la tache appartient à son propre corps? Ce test
évalue une certaine représentation de soi. A partir de l’âge de 2 ans, une
enfant réagit positivement à cette expérience, mais aussi certains animaux tels
les grands singes, les dauphins ou les éléphants. A un niveau plus profond
existe la subconscience : «Je ne pense pas que je pense, mais je pense» de
manière automatique.
Par
exemple, quand je marche, sans réfléchir à mettre un pied devant l’autre. Cette
aptitude est présente chez l’homme, mais aussi dans tout le règne animal.
Nous ne
possédons pas encore assez d’éléments de cartographie cérébrale pour connaître
de manière fine les bases neuronales de ces systèmes de conscience. On sait
néanmoins que le cortex est impliqué dans les conscience et préconscience.
La subconscience elle, est gérée par
de petites structures sous-corticales phylogéniquement anciennes, très
développées chez les oiseaux et les reptiles : les noyaux gris de la base.
Ils jouent un rôle dans tous les comportements automatiques, mais aussi probablement
les émotions et l’intellect. Ce sont eux qui fonctionnent mal dans la maladie
de Parkinson. Dans cette affection, les fonctions de subconscience –
automatiques – diminuent avec le temps. Comme le disait Jean-Martin
Charcot : «Le parkinsonien devient condamné au mouvement volontaire à
perpétuité.» Le malade doit compenser par la volonté tout ce qu’il ne sait plus
faire, même marcher. Or il se rend parfaitement compte de ce qui lui arrive,
car sa préconscience
et sa conscience
sont normales.
La
maladie d’Alzheimer est tout autre. Elle atteint d’abord les régions du cortex,
hippocampiques (mémoire) puis limbiques (principalement impliquées dans les
émotions), alors que les noyaux gris centraux, le subconscient et ses automatismes
demeurent préservés. Les malades peuvent devenir agressifs ou apathiques; ils
peuvent délirer tout en gardant une apparence de normalité dans leur attitude.
Ils souffrent d’un rétrécissement du champ de leur conscience intellectuelle,
«je pense que je pense» s’estompe progressivement. C’est aussi vrai pour leur conscience
affective. Ils finissent par ne plus penser qu’ils ressentent. Lorsque survient
une telle perte de l’affect, concept qui regroupe les émotions élémentaires et
les sentiments, on assiste à une forme de dissolution de l’esprit qui nous fait
homme ou femme.
Magazine du jour : Qu’est-ce que l’homme?,
100 scientifiques répondent
100 scientifiques répondent
Y.Coppens,
H.Reeves, E. Klein, B. Cyrulnik…
Hallo François! Bien fait ton blogue, mais tu ne fais plus de poésie!!?
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