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Citations du jour
Celui qui se lève tard ne voit pas le lézard en train de
se brosser les dents.
Proverbe Masaï
Well, you know it’s an interesting thing. We ask why
there’s violence in our schools but we’ve systematically removed God from our
schools. Should we be so surprised that schools would become a place of carnage
because we’ve made it a place where we don’t want to talk about eternity, life,
what responsibility means, accountability.
Mike Huckabee
Nous déplorons la mauvaise
utilisation des armes à feu, a expliqué à l'AFP Alan Gottlieb, fondateur de
la Fondation pour le Deuxième Amendement. Mais il y a un bon côté aux armes
qu'on ne doit pas oublier. Ce qui me reste en travers de la gorge, c'est que
tous ces crimes complètement fous se sont déroulés dans des lieux où il est
interdit d'avoir des armes», a-t-il ajouté. Il estime que les adultes des
écoles devraient avoir le droit d'être armés. Je suis sûr que la personne qui a
commis cet horrible crime savait qu'elle pouvait y aller et que personne ne
pourrait l'arrêter.
Alan Gottlieb
L’imagination est plus importante que la connaissance,
car la connaissance est limitée, alors que l’imagination englobe tout l’univers
Einstein
La recherche d'une explication
de l'existence humaine est étonnamment tardive. Pendant des siècles, en effet,
elle n'a pas semblé nécessaire, tant la condition humaine paraissait élective. On croyait que l'Humanité était au centre de l'Univers et que l'univers
était fait pour l'humanité. Cette idée alimenta divers récits de création dans
différentes cultures. Copernic renversa ce mythe, du moins en Occident.
Michel
Cassé
Paul Krugman attaque
sévèrement la connaissance critique pas la croyance dans l’austérité
financière, et qui ont entretenu des liens problématiques avec les décideurs
économiques. Jetant "aux oubliettes les leçons de l'histoire", ils
ont "totalement évacué le grand principe énoncé par Keynes: C'est en phase
d'expansion, pas de ralentissement, qu'il faut appliquer l’austérité.
Paul Krugman
Le choix de Daniel Breton a été fait (selon moi) pour rallier le vote
solidaire, vert et progressiste en général. Mme Marois n’a jamais été ce genre
de personnes. Un autre choix imposé (dans une certaine mesure) qu’elle n’a
sûrement pas eu de peine à se départir!
Bob_le_moche sur Cyberpresse
Laissez-nous notre Staline, vous avez votre Napoléon.
Limonov
Notre nature produit notre culture, laquelle
nous permet de continuer notre nature.
Edgar Morin
Les 5 interrogations scientifiques du
jour
Pourquoi les
orques femelles vivent-elles aussi longtemps?
Même adulte, l'orque mâle dépend de sa
mère. Passé l'âge de 30 ans, les orques mâles ont un risque: 8 fois plus grand
de mourir dans l’année si leur mère disparaît. C'est ce que a découvert Emma
koster (université d'Exeter) en étudiant
l'impressionnante longévité des orques femelles. Ces dernières peuvent vivre près d'un siècle, alors
qu'elles ne sont pas capable de se reproduire passe 40 ans. Si ce n'est pas
pour transmettre leurs gènes pourquoi l’évolution a-t-elle favorise leur
survie? On sait désormais que c'est pour seconder leur descendance mâle au
quotidien.
Emma
koster, Sciences et vie, décembre 2012
Quand la fin des panthères à l'état sauvage?
Voici un exemple parmi mille autres. L’année 2020 risque
sans doute de connaître la disparition, dans l’état sauvage, de toutes les
panthères de notre planète. Aussi, plus que jamais, la question de la
biodiversité est à notre ordre du jour.
Romain Julliard
Le but de la démarche scientifique?
La véritable démarche scientifique est
celle qui délaisse la question du pourquoi pour le comment. Elle s'interdit
d'expliquer les objets qu'elle étudie par une finalité supposée, par un
«esprit» qui aurait déposé, pour les expliquer par le seul jeu des lois qui
gouvernent la matière. Elle ne saurait donc prouver que l'Univers qu'elle
décrit mérite d'exister et qu'il n'est pas absurde d'y vivre. Dès l'instant
qu'il prétend expliquer au nom de la Science le sens de la vie humaine, le
scientifique se situe aux antipodes de la démarche scientifique, et sombre dans
le scientisme.
Alain Supiot
Combien d'espèces sont menacées en mer par les sacs de
plastique?
D’après le Rapport 2011 du programme des Nations unies
pour l’environnement, en mer plus de 260 espèces sont menacés par les sacs
plastiques. Et des images satellites ont permis de repérer des endroits où le
jeu des courants entraîne une importante concentration de sacs plastiques, jusqu’à
former des « continents » parfois quatre fois plus vaste que la Mauritanie. Ce,
sans compter 286 bateaux mis en panne chaque année par ces sachets plastiques,
précise le Rapport.
Quel % des tortues marines
meurent à cause des sacs de plastique?
Les tortues,
friandes de méduses, les confondent souvent avec les sacs plastiques. Elles
avalent donc ces derniers et meurent étouffées. Les tortues sont incapables de
régurgiter le plastique qu’elles ont avalé. Ce dernier réduit l’efficacité de
la digestion des vrais aliments, augmente la dépense d’énergie et conduit
parfois les animaux à mourir de faim. On estime que le 1/3 des tortues marines
meurt de cette manière.
Vidéos du jour
Les
effectifs des bonobos, 100 000 dans les années 1980, ne dépasseraient pas 10
000 individus aujourd’hui. Ces singes seraient les plus proches parents de
l’homme.
Des bonobos à Science et Vie
Junior - Episode 1
Des bonobos à Science et Vie
Junior - Episode 2
Des bonobos à Science et Vie
Junior - Episode 3
Des bonobos à Science et Vie
Junior - Episode 4
Des bonobos à Science et Vie
Junior - Episode 5
Pour ceux
qui s’intéressent à l’histoire de la France.
François
Asselineau a des vues bien arrêtées sur la France mais il vulgarise bien. On peut
apprendre beaucoup en l’écoutant…
L'Histoire de France
Reportage animalier intéressant sur l’interaction entre les guépards et les lions.
Lions
VS guépard un phénomène inexpliqué / documentaire entier en français
Je suis tombé sur un numéro Hors-série de la collection sciences et
avenir. 100 scientifiques s'interrogent sur la nature de l'homme selon leurs
sphères de recherche spécifique. J'ai dévoré l’exemplaire, un nom a retenu
particulièrement mon attention : Boris Cyrulnik... Si vous aimez les
magazines scientifiques, n'hésitez pas à vous procurer ce numéro.
Article du jour : «Quelle puissance ! Quelle liberté ! Quel
danger !»
A
l'époque où nous vivions comme un animal humain parmi les animaux, nous étions
du gibier à la portée des prédateurs. Nous
avons failli nous éteindre tant nous étions vulnérables et faciles à manger. Les
tigres à dents de sabre qui nous dévoraient sans difficulté n'étaient aptes
qu'à réagir à ce qu'ils percevaient. Alors que nous, créatures frêles mais
dotées d'un cerveau particulier, pouvions déjà répondre à des informations qui
n'étaient pas présentes dans le contexte : des représentations!
Cette
performance intellectuelle était possible grâce à une organisation neurologique
particulière : la connexion entre le lobe préfrontal et le système limbique.
Les neurones préfrontaux qui constituent le socle neurologique de
l'anticipation se connectent aux neurones
des circuits de la mémoire pour créer une
représentation: à partir d'une expérience passée, nous étions capables
d'imaginer un événement à venir. Nous pouvions donc inventer l'outil!
Après
avoir lancé des cailloux sur les tigres, nous avons imaginé qu'on pouvait
tailler ces silex pour assommer les chèvres, couper leur chair et racler leur
peau. Il y a 3 millions d'années, nous venions d'inventer la civilisation
technique. Mais pour transmettre ce savoir à nos alliés, il a fallu leur
expliquer comment fabriquer un silex tranchant, un mur de pierres pour se
protéger du vent, puis comment allumer un feu, il y a 700 000 ans. L'imitation
ne suffisait plus, il fallait faire signe avec la main pour illustrer le geste
à faire. Ayant compris que nous pouvions faire signe avec la main, il nous
suffisait de faire signe avec la langue pour apprendre à parler.
Les
dinosaures n'avaient pas besoin de ce cheminement puisqu'avec leur corps énorme
et caparaçonné, ils avaient peu de prédateurs. L'herbe abondante ne nécessitait
ni stratégie de chasse, ni organisation sociale pour être broutée. Ces monstres
ont disparu, victimes de leur force et de leur facilité à vivre. Nous avons
survécu grâce à notre invention du monde de l'artifice : l'outil et la parole.
Nous sommes devenus les seuls animaux capables d'échapper à la condition
animale.
Lorsque
le gène Fox P2 qui intervient dans le langage, est apparu, il y a 700 000 ans,
nous avons consacré une énorme partie de notre développement à fabriquer des
neurones temporaux, aptes à transformer les sons en signes. Encore fallait-il
qu'il y ait des signes verbaux autour des nouveau-nés afin qu'ils apprennent à
réaliser cette performance intellectuelle. Les adultes fournissaient cette
enveloppe verbale que les bébés entendaient puis apprenaient à transformer en
langage articulé. Aujourd'hui encore, il leur faut 20 à 30 mois pour apprendre
la langue maternelle que leur permettra d'intégrer leur culture.
Notre
langage s'est tellement perfectionné que, parfois, il ne désigne plus rien du
monde réel. Nous inventons des représentations verbales auxquelles nous nous
soumettons : la plupart des guerres sont aujourd'hui provoquées par des récits,
alors qu'il y a 3000 ans, elles l'étaient par la faim.
La
moindre invention technique nous a dénaturés : l'invention de la bricole,
harnais de poitrail, a permis d'utiliser un cheval pour remplacer la force de
10 hommes. L'invention de l'imprimerie, en diffusant le savoir, nous a mis sur
le chemin de la démocratie. L’invention de la pilule a offert aux femmes la
possibilité de maîtriser la fécondité. Quand à l'invention d'Internet, elle est
en train de nous faire vivre dans un monde essentiellement virtuel. Quelle
puissance! Quelle liberté! Quel danger! Nos victoires techniques et
intellectuelles ont fait de nous des animaux tellement dénaturés que nous avons
oublié que nous appartenons à la nature. Nous avons tellement modifié notre
niche écologique que notre chromosome Y, déjà très vulnérable, est en train de
se fragmenter, ce qui va peut-être laisser le monopole de l'humanité aux
femelles.
Nous
sommes obligés aujourd'hui de résoudre les catastrophes que nos victoires
technologiques ont provoquées.
Allons-nous
faire comme les dinosaures, mourir par notre point fort? Ou préférerons-nous
combattre les effets secondaires de nos progrès afin d'en profiter,
paisiblement?
Magazine
du jour : Qu’est-ce que l’homme?,
100 scientifiques répondent
100 scientifiques répondent
Y.Coppens, H.Reeves, E.
Klein, B. Cyrulnik…
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