Photos du jour
Le pouvoir mis à nu...
Citations du jour
Jorge Semprun fait selon moi partie des
auteurs incontournables au même titre que Primo Lévi… Je crois que toute personne devrait au
moins avoir lue dans sa vie Il
était une foi l’homme, de même que L’Écriture ou la vie.
La littérature des camps est selon moi essentielle pour mieux appréhender le
vingtième siècle.
Aujourd’hui par
rapport au communisme que vous avez traversé, qui vous a brûlé, dont vous vous
êtes libéré, comment vous situez-vous ? Vous le considérez comme un
phénomène partiellement positif dans l’histoire du XX ième siècle ?
Pensez-vous qu’il aura été plus constructeur que destructeur?
Il aura été beaucoup plus destructeur que constructeur. Beaucoup plus. Il
aura gâché, bureaucratisé, brûlé des générations entières. Dans les pays où il
a été au pouvoir – 70 ans en Russie, 30 ou 40 ans dans certaines démocraties
dites populaires – il aura créé les sociétés les plus injustes, les plus
opaques, les plus créatrices de privilèges.
Je n’ai fait que 3 séjours en Union Soviétique : en 1958, 1959 et
1960. J’y ai découvert la société la plus injuste, celle où les privilèges
étaient les plus forts. Dans la grisaille de la vie de l’Union Soviétique de
cette période-là, les distances, les privilèges étaient beaucoup plus grands
que dans un pays démocratique, où les inégalités jouent encore un rôle
essentiel. Même dans un pays où les zones de pauvreté sont fortes, comme aux
USA.
C’était une société figée, presque divisée en castes, dominée par la nomenklatura, et où, en fin de compte,
la classe ouvrière, les travailleurs jouaient un rôle plus infime que dans
aucune autre dans le monde. C’est en URSS que la classe ouvrière jouait le rôle
le moins important, où elle avait le moins à dire, où elle était réduite au
silence et exploitée en vue de produire de la plus-value de façon inerte. Le
bilan globalement désastreux et négatif.
Jorge Semprun interrogé par
Jean Lacousture
Vous vous êtes senti engagé dans une sorte
de dialogue avec Soljenitsyne? Vos deux expériences sont-elles plus ou moins
fraternelles ?
Il y a quelqu’un que je crois encore plus impressionnant comme écrivain des
camps, c’est Varlam Chalamov, dont les Récits
de la Kolyma ont été publiés en France. À mon avis, c’est peut-être le plus
grand écrivain du monde concentrationnaire, tous les régimes confondus.
Y compris Primo
Levi ?
Y compris Primo Levi. Enfin, c’est difficile à dire. Et puis, c’est
absurde. Mais la beauté, l’acuité, la concision littéraire de Chalamov
racontant ses petits récits qui, peu à peu, les uns après les autres, forment
une fresque incroyable de l’univers de Kolylma… Ce n’est pas un camp fermé,
c’est une zone entière avec des mines, des villes, etc. Cette évocation est
d’un grand écrivain.
Jorge Semprun interrogé par Jean Lacousture
Un homme qui serait seul dans l’univers n’aurait aucun droit, mais
seulement des obligations.
Simone Weil
La sélection sexuelle... dépend de
l'ardeur, du courage, de la rivalité des mâles autant que
du discernement, du goût et de la volonté de la femelle.
Charles Darwin
On imagine mal la somme de
catastrophes que chacun peut supporter dans l’indifférence, pour peu qu’elles
s’abattent sur autrui.
Georges Elgozy
Se connecter à
internet, c’est y rencontrer des centaines de gens avec qui vous n’auriez
jamais eu envie d’avoir quelque rapport que ce soit.
Walter Goodman
La psychanalyse
s’arrête quand le patient est ruiné.
Carl Gustav Jung
La misère du monde
est tout aussi visible dans la ligne et
le visage d’un mannequin que dans le corps squelettique d’un Africain. La même
cruauté se lit partout si on sait la voir.
Jean Baudrillard
L’actualité pertinente
«Je pense que le pays a besoin d’un nouvel élan», a déclaré Clint Eastwood
ce soir en annonçant son appui à Mitt Romney à l’occasion d’une activité de
collecte de fonds à Sun Valley, dans l’Idaho.
«Il restaurera le système fiscal décent dont nous avons besoin pour assurer
l’équité et mettre fin à l’affrontement entre ceux qui paient des impôts et
ceux qui n’en paient pas.»
Clint Eastwood
L'élection sera selon lui un «référendum contre le
cynisme de Jean Charest». Il l'accuse d'avoir déclenché les élections cet été
pour réussir «son plus grand coup en carrière»: être réélu grâce à un faible
taux de participation et un manque d'information -soit ce qui pourrait être
révélé cet automne à la reprise des travaux de la commission Charbonneau.
Jean-François Lisée
«Je
respecte des gens qui sont dans Québec solidaire, comme Françoise David. Je ne
les respecte pas tous, parce que certains ne le méritent pas, comme Khadir»,
a-t-il tranché.
Le
slogan de campagne de Québec solidaire «Debout» est tourné en dérision par M.
Duceppe: «Leur slogan, c'est «Debout', pis aux élections fédérales c'était à
genoux devant le NPD!», raille M. Duceppe, n'ayant toujours pas digéré qu'Amir
Khadir ait avoué avoir voté pour le NPD aux élections fédérales de mai 2011,
tandis que le Bloc accusait la pire défaite de son histoire.
Gilles
Duceppe
«C'est sûr que le PQ veut gagner du terrain, mais ce n'est pas là que ça devrait se jouer, dit-elle. L'enjeu, c'est la couronne nord, c'est Québec. C'est là qu'il faut aller chercher les votes. Ce n'est pas avec Mercier qu'on va faire un balayage. Amir Khadir fait un bon travail, et ça en prend des minorités politiques. Tous deux sont de bons candidats, mais il faut protéger sa gauche.»
Elle s'interroge.
«Est-ce qu'on a vraiment peur de Québec solidaire?»
Nancy
«Quand j'ai entendu Jean Charest se donner 8 sur 10 sur les questions de probité et d'intégrité, je suis tombé en bas de ma chaise. [...] Sa réélection ne changera rien au problème. Il va se conforter dans ce qu'il a fait depuis toujours, c'est-à-dire servir ses petits amis
Jacques Duchesneau
Vidéos du jour
Je n’ai pu résister à l’idée de partager ce
dernier vidéo…
Des
oursons sauvés avec une échelle d'une benne à ordure
Un combat inégal diront certains ou David
contre Goliath pour d’autres!
600lbs Sumo Vs 169lbs MMA Fighter
À déconseiller si vous êtes perdus dans la
savane africaine!
"The Lion Man" -
Shocking Real Story
Conférences du jour
Olivier Rolin, je l’ai découvert par hasard à
la bibliothèque Le Prévost de Montréal. Je suis tombé par hasard sur un livre qui
s’est avéré être un récit de voyage.
J’ai été pris au piège par la couverture! Si vous voulez voyager à peu de frais, je vous
recommande : Bakou,
derniers jours.
Olivier Rolin passe son enfance
au Sénégal, puis étudie au Lycée Louis-le-Grand et à l’Ecole Normale
Supérieure. A la fin des années 60 et au début des années 70, Olivier Rolin a
milité au sein de la Gauche prolétarienne maoïste dont il a dirigé la branche
militaire Nouvelle résistance populaire ou NRP. Son œuvre, profondément
mélancolique, interroge l’histoire et les utopies. Il a publié des essais et
une dizaine de romans édités au Seuil parmi lesquels Phénomène futur
(1983), L’invention du monde (1993), Méroé (1998), Tigre
en papier (2002), Suite à l’hôtel Crystal (2004), Un chasseur
de Lion (2008).
France Culture
La lecture dans la vie : 49 minutes
Olivier Rolin l’invité d’Alain Veinstein
Olivier Rolin nous parle d’un des plus grands
écrivains du vingtième siècle : Vassili Grossman. C’est par miracle si
nous pouvons maintenant avoir accès à son œuvre maitresse, voici le pourquoi :
Documentaires du jour : Documentaires fascinants
(en anglais) : partez à la découverte du corps humain et de l’espace…
Journey to the
Edge of the Universe - Documentary
Inside the Milky
Way [FULL - HD 1080p]
Do We Really
Need the Moon? - BBC Documentary 2011
Anatomy For
Beginners - Digestion
Autopsy:
Life & Death 2/4 Cancer (Channel 4)
Poètes du jour
Verlaine
1844-1896
L’enterrement
Je
ne sais rien de gai comme un enterrement !
Le fossoyeur qui chante et sa pioche qui brille,
La cloche, au loin, dans l’air, lançant son svelte trille,
Le prêtre, en blanc surplis, qui prie allègrement,
Le fossoyeur qui chante et sa pioche qui brille,
La cloche, au loin, dans l’air, lançant son svelte trille,
Le prêtre, en blanc surplis, qui prie allègrement,
L’enfant de chœur avec sa voix fraîche de fille,
Et quand, au fond du trou, bien chaud, douillettement,
S’installe le cercueil, le mol éboulement
De la terre, édredon du défunt, heureux drille,
Tout cela me paraît charmant, en vérité !
Et puis, tout rondelets, sous leur frac écourté,
Les croque-morts au nez rougi par les pourboires,
Et
puis les beaux discours concis, mais pleins de sens,
Et puis, cœurs élargis, fronts où flotte une gloire,
Les héritiers resplendissants !
Et puis, cœurs élargis, fronts où flotte une gloire,
Les héritiers resplendissants !
Cécile Sauvage
1883-1927
La
tête
Ô mon fils, je tiendrai ta
tête dans ma main,
Je dirai : j'ai pétri ce petit monde humain ;
Sous ce front dont la courbe est une aurore étroite
J'ai logé l'univers rajeuni qui miroite
Et qui lave d'azur les chagrins pluvieux.
Je dirai : j'ai donné cette flamme à ces yeux,
J'ai tiré du sourire ambigu de la lune,
Des reflets de la mer, du velours de la prune
Ces deux astres naïfs ouverts sur l'infini.
Je dirai : j'ai formé cette joue et ce nid
De la bouche où l'oiseau de la voix se démène ;
C'est mon œuvre, ce monde avec sa face humaine.
Ô mon fils, je tiendrai ta tête dans ma main
Et, songeant que le jour monte, brille et s'éteint,
Je verrai sous tes chairs soyeuses et vermeilles
Couverts d'un pétale à tromper les abeilles,
Je verrai s'enfoncer les orbites en creux,
L'ossature du nez offrir ses trous ombreux,
Les dents rire sur la mâchoire dévastée
Et ta tête de mort, c'est moi qui l'ai sculptée.
Je dirai : j'ai pétri ce petit monde humain ;
Sous ce front dont la courbe est une aurore étroite
J'ai logé l'univers rajeuni qui miroite
Et qui lave d'azur les chagrins pluvieux.
Je dirai : j'ai donné cette flamme à ces yeux,
J'ai tiré du sourire ambigu de la lune,
Des reflets de la mer, du velours de la prune
Ces deux astres naïfs ouverts sur l'infini.
Je dirai : j'ai formé cette joue et ce nid
De la bouche où l'oiseau de la voix se démène ;
C'est mon œuvre, ce monde avec sa face humaine.
Ô mon fils, je tiendrai ta tête dans ma main
Et, songeant que le jour monte, brille et s'éteint,
Je verrai sous tes chairs soyeuses et vermeilles
Couverts d'un pétale à tromper les abeilles,
Je verrai s'enfoncer les orbites en creux,
L'ossature du nez offrir ses trous ombreux,
Les dents rire sur la mâchoire dévastée
Et ta tête de mort, c'est moi qui l'ai sculptée.
Michel
Houellebecq
Poème
1
Il n’y a pas de
responsable
Au malheur de
l’humanité,
Il y a un plan
délimité
Qui unit les
premières années, les promenades sous les
marronniers, les
cartables.
En moi quelque
chose, s’est brisé
Hier au petit
déjeuner,
Deux êtres
humains de 100 kilos
Parlaient
estomac et radios.
Il lui
disait : «Tu es méchante…
J’ai plus
longtemps à vivre, alors fais-moi plaisir».
Mais son vieux
corps usé ne connaissait plus le plaisir,
Il ne connait
que le honte,
La honte et la
difficulté à se mouvoir,
Et l’étouffement
dans la chaleur du soir.
Ainsi ces deux
qui avaient vécu,
Qui avaient
peut-être donné la vie,
Terminaient leur
vie dans la honte.
Je ne savais que
penser. Peut-être il ne faudrait pas vivre,
La recherche du
plaisir est décrite dans les livres,
Elle conduit au
malheur
De toute
éternité.
Mais, cependant
ils étaient là, ce vieux couple.
«Il faut parfois
se faire plaisir», disait-il
Et quand on
voyait les replis de la chair de son épouse
On accordait la
prostitution et le massage
À son vieux sexe usé.
«Il n’en avait
plus, de toute façon, que pour quelques années.»
Entre ces 2
êtres il n’y avait aucun espace de rêve,
Aucune manière
de supporter la décrépitude
De faire de
l’usure des corps une douce habitude
Ils existaient,
Ils demandaient
la trêve,
Un espace de
trêve,
Pour leurs vieux
corps usés,
La trêve toutes
les nuits leur était refusée.
Poème
2
Vu d’un
compartiment de train, la campagne.
Une purée de
vert. Une soupe de vert.
Avec tous ces
détails si foncièrement inutiles (arbres, etc.)
qui surnagent,
justement comme des grumeaux dans la soupe.
Tout cela donne
envie de vomir.
Qu’il est loin,
l’émerveillement des années d’enfance!
l’émerveillement
de découvrir le paysage filant par la fenêtre…
Une vache qui en
saute une autre… Décidément,
ces créatures ne doutent de rien!
Ridicule de la
voisine d’en face.
La ligne de ses
cils forme un oblique chinois, et sa
bouche une ligne
semblable, rétractée vers le bas,
méchamment.
Je suis sûr
qu’elle m’arracherait les yeux avec plaisir.
Cesser de la
regarder. Peut-être est-elle dangereuse ?...
Dans cette seconde partie,
vous retrouverez mon choix d’aphorismes pigés au sein du recueil de Marco
Antonio Campos, quelle écriture…
Livre du jour :
«ARBRES, Cahier d’aphorismes» MARCO
ANTONIO CAMPOS, Partie 2
Dans un article, José Saramago
raconte qu’il est monté au sommet d’un arbre. À sa manière, au regard de ses
possibilités physiques, c’était comme monter à l’Everest. Mais parmi nous il y
en a qui auraient voulu escalader l’Everest.
…
Les apparences et les demi-vérités
nous font ou nous défont plus que la
vérité. Il y en a qui portent tant de masques qu’ils ne savent plus où est leur
vrai visage, ou peut-être leur visage est-il tout les masques qu’ils ont portés
avec le temps, mais ils sont désormais incapables de les enlever ou de les
déchiffrer.
…
Quand l’homme qui a voulu tout avoir
se rend compte de l’étendue de son échec, il est comme l’acteur d’une comédie
célèbre qui comprend qu’il n’a pas réussi à jouer son rôle à la hauteur de ce
qu’on attendait, mais qui était sûr de pouvoir le jouer, et l’œuvre qu’est la
vie s’achève en farce à 2 sous où le maquillage est souillé par les larmes.
…
Il vaut mieux faire les choses et
se tromper que d’avoir la mauvaise conscience de ne pas les avoir tentées ou de
les avoir mal tentées.
…
Si un enfant fait un château de
sable, c’est une preuve de patience et d’imagination; si un homme en fait
autant, c’est une sottise inutile ou un trait de démence.
…
Presque avec désespoir, après 35
années de travaux littéraires, j’ai l’impression que je me souviens très peu de
ce que j’ai lu, et pire, de ce que j’ai relu, et qu’il ne me reste de ces
heures de lecture qu’une virgule ou un point du grand discours.
…
L’excès d’étude apporte rarement
le bonheur.
…
Parfois il est difficile de
supporter une vie qu’on aime et qui arrive à nous dépasser.
…
Il y a des personnes qui ne
créent jamais de problème, mais elles-mêmes se les créent tous.
…
3 ou 4 fois dans leur vie,
certaines personnes ont le choix entre le conjoint auquel elles aspirent et
celui qui convient le mieux à leur équilibre et leur épanouissement. Par
malheur, elles finissent par pencher, tout en sachant que c’est une erreur,
pour le premier. Et le prix qu’elles payent longtemps est un enfer de douleur
inutiles et de sacrifices infinis.
…
Toute vengeance s’achève dans
l’angoisse du vide lorsqu’on a cessé d’intéresser l’être aimé.
…
On peut rêver qu’on est amoureux
un certain temps et voir dans la personne aimée l’image la plus proche de
l’idéal ou de la pureté, mais soudain celle-ci comment un acte fâcheusement
vulgaire, une infidélité sans pudeur, et l’on sait, paralysé par la rage et la
douleur, que la relation s’est achevée, qu’on ne peut continuer sans se sentir
souillé ou sans se voir désormais comme avec un poignard dans le dos, et que
tout pardon ou toute explication sont vains, car dans une relation claire et honnête la vulgarité ou le mauvais
goût conscients sont injustifiables . Il est étonnant de voir la personne qui a
tout signifié, presque tout ou beaucoup plus les autres choses du monde, passer
par ce seul acte dans une sphère secondaire, malgré la douleur et la tristesse
qu’elle cause pendant des mois, et finir par n’être plus que la pâle ombre du
grand soleil qu’elle a été.
…
Qu’elles sont agréables à la
mémoire et au corps, ces brèves ou fugaces relations avec de belles femmes qu’on n’a plus revues.
…
On apprécie chez le véritable
Casanova la discrétion ou le silence sur les femmes qu’il a séduites. Nous
ressentons pour lui de la considération, et je dirais même de la gratitude,
pour 3 raisons : pour savoir respecter l’intime intimité d’autrui; pour conserver aux femmes le halo de mystère qui les rend plus attirante et,
bien sûr et surtout, parce qu’ainsi ses conquêtes ne nous rendent pas plus
jaloux.
…
L’amitié a de sérieux
inconvénients et des désagréments non négligeables, mais elle est ce qu’il y a
de plus honorable dans les relations humaines.
…
Les langages de l’amitié sont
beaucoup moins complexes et plus profonds que ceux de l’amour, mais plus
durables.
…
Les personnes qui s’enrichissent
dans l’industrie et le commerce, par des voies plus ou moins légales, affichent
en général une moue de dédain et un sentiment de supériorité envers ceux qui ne
savent pas gagner d’argent, et parmi eux elles incluent surtout les hommes
politiques, les fonctionnaires et les intellectuels, puis en second lieu les
employés et les ouvriers. Elles leur assignent un prix comme un produit.
C’est l’une des formes les plus achevées des valeurs du capitalisme, qui
leur sert d’écran ou permet à des gens d’une valeur nulle ou négligeable de se
cacher à eux-mêmes et anéantit tout humanisme jusqu’à en faire des bêtes.
…
La
nature, l'art, certains moments pour leur valeur morale et les belles femmes
sont des paradis d'exception dans un monde condamné.
Source : Arbres (Cahier d’aphorismes)
Collection Paul Froment, Éditions du Noroît MARCO
ANTONIO CAMPOS
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