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Je suis encore à la recherche d’un stage, si vous voyez des offres intéressantes dans le domaine de la comptabilité, je suis toujours intéressé. J’ajouterais que le bouche à oreille est toujours bon! Vous pouvez me faire parvenir le tout à carpediem_29ca@hotmail.com ou francoisleboeuf1@gmail.com. Ça peut aussi bien être comme commis comptable, je regarde tout ce qui touche le domaine de l’administration des affaires et je suis prêt à déménager! J’approche de ma date limite, je compte sur vous...
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Ma découverte du jour est un peintre de chez nous. Chilien d'origine,Humberto Pinochet vit au Québec depuis trente trois années.
Il est consacré ARTISTE DE L'ANNÉE 2011
par L'Académie Internationale des Beaux-Arts du Québec.
http://www.galerieduvieuxport.com/3/Artiste/Oeuvres/Humberto-Pinochet
http://www.youtube.com/watch?v=dD-KI_TNupQ&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=UvK2AEiV_8Y&feature=related
Citations du jour
http://www.youtube.com/watch?v=dD-KI_TNupQ&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=UvK2AEiV_8Y&feature=related
Citations du jour
A la base, 300 millions de propriétaires (sur 6 milliards d’humains, soit 5% de la population mondiale) contrôlent la quasi-totalité de la capitalisation boursière mondiale. «Citoyens ordinaires de pays riches, assurés de leur légitimité politique aussi bien que sociale», ils confient la moitié de leurs avoirs financiers à quelques dizaines de milliers de gestionnaires dont le seul but est d’enrichir leurs mandants.
Hervé Kempf
Le revenu des 500 personnes les plus riches du monde est supérieur à celui des 416 millions les plus pauvres du monde.
Hervé Kempf
Sur les 8,7 millions de millionnaires que compte la planète, on en dénombre 2,4 millions en Asie, 300 000 en Amérique Latine et 100 000 en Afrique.
Hervé Kempf
Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux.
Étienne de La Boétie
Plus les individus sont détruits, plus grand est leur désir de se rattacher à une collectivité.
Saul Bellow
Quand trouvera-t-on un autre mot pour synonyme...?
Saul Bellow
Il ne faut pas oublier avec quelle rapidité les visions du génie deviennent des mets en conserve pour intellectuels.
Saul Bellow
Vidéos d’horreur du jour
KALASHNIPOT TRAILER HD
Total Fury
DEMONITRON: The 6th dimension
Darth vader vs le bagman
Spasm-video beaubien
Vous voulez avoir l’heure juste sur le dossier de la construction au Québec, écoutez Zone de résistance avec Benoît Perron et son invité spécial André Cédilot.
Tue, 25 Octobre, 2011
http://www.cism.umontreal.ca/show_details.php?sID=293
Tue, 25 Octobre, 2011
http://www.cism.umontreal.ca/show_details.php?sID=293
J’ai un projet d’écriture, un recueil de poèmes. En voici un extrait. J’espère que vous pardonnerez mes talents de néophyte! A défaut de trouver un éditeur, ça va pouvoir garnir mon blogue!
Poèmes du jour
Équation
Donne moi un sens.
Peut-être devrais-je trouver un sens.
Peut-être devrais-je mettre ma vie en équation.
J’ai peut-être déjà mis ma vie en équation.
Une équation qui vit.
Une équation éphémère.
Est-ce que tu fais parti de l’équation.
Veux-tu en faire parti?
Saurais-tu résoudre l’équation.
Et si on la résolvait à deux?
A partir de rien.
Mais ce n’est rien.
C’est juste une équation.
L’équation de la vie.
Une équation qui donne un sens.
Peut-être devrais-je trouver un sens.
Peut-être devrais-je mettre ma vie en équation.
J’ai peut-être déjà mis ma vie en équation.
Une équation qui vit.
Une équation éphémère.
Est-ce que tu fais parti de l’équation.
Veux-tu en faire parti?
Saurais-tu résoudre l’équation.
Et si on la résolvait à deux?
A partir de rien.
Mais ce n’est rien.
C’est juste une équation.
L’équation de la vie.
Une équation qui donne un sens.
Alien
Être d’apparence reptilienne.
Au menu ce soir des hominidés.
Je me terre dans mon fauteuil.
La créature se rapproche.
Je la devine pour la énième fois.
J’entends son cri.
Je devine ses déplacements.
Je deviens sa proie.
Je vais servir d’appât.
Je suis glacé d’horreur.
Des griffes acérées.
Une gueule qui se profile.
Un crâne à la renverse.
Comme vous avez de grandes dents.
Comme je suis un met de choix.
Comme je vous inspire.
Suis-je au menu?
Je sens la bave qui coule.
Je vais servir d’exécutoire.
Ça y est, je suis pris en chasse.
Produit de l’imagination de Giger.
Produit de l’imagination d’un peintre suisse.
Je suis le produit de l’imagination du peintre suisse.
You still don't understand what you're dealing with, do you?
Perfect organism. Its structural perfection is matched only by its hostility.
I can't lie to you about your chances, but... you have my sympathies.
Article du jour HERVÉ KEMPF Comment l’oligarchie exacerbe la crise écologique.
Sans doute ne connaissez-vous pas Thorstein Veblen. C’est normal. Ce qui ne l’est pas, c’est que beaucoup d’économistes le méconnaissent également. Raymond Aron, qui était un homme pondéré, comparait son œuvre à celle de Tocqueville et de Clausewitz. C’est que la réflexion de Veblen est une clé essentielle pour comprendre notre époque. Pourtant, la Théorie de la classe de loisir est devenue introuvable en français et Veblen reste absent des programmes universitaires de science économique.
L’homme était fils de paysan. Son père était venu de Norvège s’installer aux USA, dans le Wisconsin, 10 ans avant la naissance de Thorstein en 1857. On parlait norvégien à la maison. Thorsein Veblen apprit l’anglais à l’adolescence et réussit brillamment ses études, obtenant en 1884 un doctorat à Yale, une des grandes universités de la côte Est des États-unis. Peu enclin aux ronds de jambe nécessaires pour s’assurer une position bourgeoise, il revint à la ferme paternelle pendant 6 ans, avant de reprendre des études à Cornell en 1891 et d’obtenir dans la foulée un poste d’enseignant à l’université de Chicago. Il vécut alors une existence effacée, quoique excentrique, mais occupée par un riche travail intellectuel : son premier livre, Théorie de la classe de loisir, publié en 1899, connut lors de sa parution une notoriété durable. Sans doute la dut-il au contexte de l’époque : le début du XX ième siècle fut aux USA une période d’apogée de ce que les historiens ont appelé le «capitalisme sauvage ».
Pour Veblen, l’économie est dominée par un principe : «La tendance à rivaliser – à se comparer à autrui pour le rabaisser – est d’origine immémoriale : c’est un des traits les plus indélébiles de la nature humaine.» «Si l’on met à part l’instinct de conservation, précise-t-il, c’est sans doute dans la tendance à l’émulation qu’il faut voir le plus puissant, plus constamment actif, le plus infatigable des moteurs de la vie économique proprement dite.» L’idée avait été suggérée par le fondateur de l’économie classique, Adam Smith : dans sa Théorie des sentiments moraux, il relevait que «l’amour de la distinction, si naturel à l’homme (…) suscite et entretient le mouvement perpétuel de l’industrie du genre humain». Mais Smith n’a pas vraiment creusé ce principe que Veblen, au contraire, a systématisé.
Selon lui, les sociétés humaines ont quitté un état sauvage et paisible pour un état de rapacité brutale, où la lutte est le prince de l’existence. Il en est issu une différenciation entre une classe oisive et une classe travailleuse, qui s’est maintenue lorsque la société a évolué vers des phases moins violentes. Mais la possession de la richesse est restée le moyen de différenciation, son objet essentiel n’étant pas de répondre à un besoin matériel, mais d’assurer une «distinction provocante», autrement dit d’exhiber les signes d’un statut supérieur.
Certes, une partie de la production de biens répond aux «fins utiles» et satisfait des besoins concrets de l’existence. Mais le niveau de production nécessaire à ces fins utiles est assez aisément atteint. Et, à partir de ce niveau, le surcroît de production est suscité par le désir d’étaler ses richesses afin de se distinguer d’autrui. Cela nourrit une consommation ostentatoire et un gaspillage généralisé.
Il n’y a pas besoin d’augmenter la production
La première originalité de Veblen est de renverser l’axiome originel de l’économie classique : celle-ci raisonne dans un univers de contraintes, où les hommes disposent de ressources rares pour des besoins illimités. Dès lors, le problème économique serait d’augmenter la production pour accroître l’offre de biens et tenter d’assouvir les besoins. Veblen, au contraire, observe que les besoins ne sont pas infinis. Au-delà d’un certain niveau, c’est le jeu social qui les stimule. De même, il ne considère pas que la production est rare, mais pose qu’elle est suffisante.
Cette approche constitue une rupture radicale avec le discours économiste qui forme l’idéologie dominante. De ce point de vue, capitalisme et marxisme sont strictement équivalents : ils postulent tous deux que la production est insuffisante. Veblen renverse l’analyse : la production est suffisante, la question qui se pose à l’économie porte sur les raisons et les règles de la consommation.
La classe supérieure définit le mode de vie de son époque
Donc, raisonne-t-il, le principe de consommation ostentatoire régit la société. Celle-ci s’est diversifiée en de nombreuses couches, dont chacune se comporte selon le même principe de distinction, c’est-à-dire en cherchant à imiter la couche supérieure. «Toute classe est mue par l’envie et rivalise avec la classe qui lui est immédiatement supérieure dans l’échelle sociale, alors qu’elle ne songe guère à se comparer à ses inférieures, ni à celles qui la surpassent de très loin, écrit Veblen. Autrement dit, le critère du convenable en matière de consommation, et il vaut partout où joue quelque rivalité, nous est toujours proposé par ceux qui jouissent d’un peu plus de crédit que nous-mêmes. On en arrive alors, surtout dans les sociétés où les distinctions de classe sont moins nettes, à rapporter insensiblement tous les canons d’après lesquels une chose est considérée ou reçue, ainsi que les divers normes de consommation, aux habitudes de comportement et de pensée en honneur dans la classe la plus haut placée tant pour le rang que pour l’argent – celle qui possède et richesse et loisir. C’est à cette classe qu’il revient de déterminer, d’une façon générale, quel mode de vie la société doit tenir pour recevable ou générateur de considération.»
La langue de Veblen est un peu contournée, mais cependant limpide. Précisons seulement que Veblen compare la société capitaliste qu’il connaît - «où les distinctions de classe sont moins nettes» - aux sociétés aristocratiques, par exemple les monarchies anglaises ou françaises du XVIII ième siècle
L’imitation conduit à un torrent de gaspillage dont la source est située en haut de la montagne humaine : la classe de loisir, poursuit l’économiste, «se tient au faîte de la structure sociale; les valeurs se mesurent à sa toise, et son train de vie fixe la norme d’honorabilité, pour la société tout entière. Le respect de ces valeurs, l’observance de cette norme s’impose plus ou moins à toutes les classes inférieures. Dans les sociétés civilisées d’aujourd’hui, les lignes de démarcation des classes sociales se sont faites incertaines et mouvantes; dans de telles conditions, la norme d’en haut ne rencontre guère d’obstacles; elle étend sa contraignante influence du haut en bas de la structure sociale, jusqu’au strates les plus humbles. Par voie de conséquence, les membres de chacune des strates reçoivent comme l’idéal du savoir-vivre le mode de vie en faveur dans la strate immédiatement supérieure, et tendent tout leur énergie vers cet idéal».
La rivalité insatiable
Résumons. Le ressort central de la vie sociale, dit Veblen, est la rivalité ostentatoire qui vise à exhiber une prospérité supérieure à celle de ses pairs. La différenciation de la société en de nombreuses couches excite la rivalité en générale.
La course à la distinction pousse à produire bien davantage que ce que requérerait l’atteinte des «fins utiles» : «Le rendement va augmentant dans l’industrie, les moyens d’existence coûtent moins de travail, et pourtant les membres actifs de la société, loin de ralentir leur allure et de se laisser respirer, donnent plus d’effort que jamais afin de parvenir à une plus haute dépense visible. La tension ne se relâche en rien, alors qu’un rendement supérieur n’aurait guère eu de peine à procurer le soulagement si c’était là tout ce qu’on cherchait; l’accroissement de la production et le besoin de consommer davantage s’entre-provoquent : or ce besoin est indéfiniment extensible.» En effet, il ne s’arrête jamais : repensons à nos milliardaires. Qu’acheter, quand chacun a son avion décoré de bois précieux et de marbre? Une collection d’objets d’art. Une fusée. Un sous-marin. Et ensuite? Une villégiature sur la Lune. Autre chose, toujours, car la satiété n’existe pas dans la compétition somptuaire.
Enfin, la classe de loisir, au sommet, se coupe de la société. «Ce qui compte pour l’individu élevé dans le grand monde, explique Veblen, c’est l’estime supérieure de ses pareils, la seule qui fasse honneur. Puisque la classe riche et oisive a tant grandi, (…) puisqu’il existe un milieu humain suffisant pour y trouver considération, on tend désormais à mettre à la porte du système les éléments inférieurs de la population; on n’en veut même plus pour spectateurs; on ne cherche plus à les faire applaudir, ni pâlir d’envie.»
La théorie de Veblen paraît si claire qu’il est à peine besoin de la commenter. Observons nos oligarques. Et regardons comment les 4x4, les voyages à New York ou a Prague, les écrans ultraplats, les caméras numériques, les téléphones télévisions, les cafetières perfectionnées… -comment l’incommensurable amoncellement d’objets qui constitue le décore de nos sociétés d’opulence se déverse en cascade, jusqu’aux rangs les plus modestes de la société, au fur à mesure que leur découverte par les hyper-riches recule dans un temps de plus en plus frénétique. Mais les filtres des possibilités de chacun, à mesure que l’on descend l’échelle de la richesse, écrèment cruellement le flot des fruits de la corne d’abondance. Ils laissent inassouvi le désir inextinguible qu’excite la dilapidation clinquante des oligarques.
Source : HERVÉ KEMPF : Comment les riches détruisent la planète, Au Seuil
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