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Musique / Paul Éluard / Claude Péloquin / Musique

Bonjour, je suis présentement à la recherche d’un stage, si vous voyez des offres intéressantes dans le domaine de la comptabilité, je suis toujours intéressé. Vous pouvez me faire parvenir le tout à carpediem_29ca@hotmail.com ou francoisleboeuf1@gmail.com.  Ça peut aussi bien être comme commis comptable, je regarde tout ce qui touche le domaine de l’administration des affaires et je suis prêt à déménager!

Vidéos du jour

Même si vous n'êtes pas des amateurs de golf, vous allez aimer!!!

http://www.kilianchiropractic.com/blog/wp-content/uploads/2010/08/golf-injury-swing-model-vanvouver-chiropractor-chiropractic-150x150.jpg

http://www.youtube.com/watch?v=aWTXoNzuk8c&feature=player_embedded


Toujours dangereux le hockey...

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http://www.youtube.com/watch?v=inncr93UioA&feature=player_embedded

Vidéo intéressant sur Falardeau

http://www.irvinpelletier.com/wp-content/uploads/2009/09/falardeau2-150x150.jpg

http://www.youtube.com/watch?v=-n8x8souwBs&feature=player_embedded


Photo du jour





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Citations  du jour


Ça me dégoûte, l'idée que je vais mourir, l'idée que les gens que j'aime vont mourir un jour. Je trouve ça infect, sincèrement je ne trouve pas ça bien. Ce n'est pas convenable. On vous met sur la terre avec une machine à penser qui est votre cerveau. On vous donne plein de cadeaux, qui sont la vie, les arbres, le soleil, les printemps, les automnes, les autres, les enfants, les chiens, les chats, tout ce que vous voudrez... Et après on vous dit... On sait qu'un jour on va vous enlever tout ça...  C'est  pas gentil, c'est pas bien, c'est pas honnête.
                                       Françoise Sagan
http://www.encyclopedisque.fr/images/imgdb/thumb150/15948.jpg

Si tu ne saisis pas l'espace, ne te demande pas pourquoi tu ressens un vertige
                                      Peter Handke
http://www.b-i-infos.com/img/peter_handke.jpg

Quoi le rôle d'un écrivain?
Je pense que la plupart des écrivains écrivent d'abord parce qu'ils sentent la nécessité
 de traduire ce que leur sensibilité, leur expérience, leurs joies et leurs chagrins leur ont
 appris sur la vie. A partir de là, le rôle d'un écrivain consiste à apporter au lecteur
 de quoi nourrir sa sensibilité, sa réflexion, ses rêves, ses colères.
                                     Bernard Pivot
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Ce que j'aime n'est pas ce que je suis
                                     Orson Wells
http://images.commeaucinema.com/news/150_15203.jpg

Nous sommes de l'étoffe dont nos rêves sont faits
                                      Shakespeare
http://blog.ac-rouen.fr/clg-rostand-england-here-we-come/files/shakespeare2-150x150.jpg

Tous les écrits d'Annie Ernaux qui, depuis plus de trente ans, n'a eu d'autre dessein que de « sauver quelque chose du temps où l'on ne sera plus jamais ».
                                     Annie Ernaux
http://photo.europe1.fr/divertissement/culture/annie-ernaux-150x150-403409/7319741-1-fre-FR/Annie-Ernaux-150x150.jpg


Musique du jour


Voici mes dernières découvertes musicales pour ceux que ça peut intéresser!
1.
J’aime ce morceau, bien que je ne m’attende pas à ce que beaucoup de personnes partagent cet avis! 
2.
Le prochain morceau est assez léger, j’aime bien aussi!
http://www.youtube.com/watch?v=rXp9xpJsFP0
Airwave - Trilogique (chillout mix)

http://rotorelief.com/IMG/rotor0010-current-93-when-the-may-rain-comes-150.jpg 
3
Le titre parle parle lui-même
http://www.youtube.com/watch?v=6cMtmOq3J7s
Envio - Time to say goodbye (Arksun Filmscape mix)
http://www.youtube.com/watch?v=kf1G2kteTfM
Schiller - Dream Of You (Chillout Mix)

http://sciencejunior.fr/wp-content/uploads/2009/08/nuages-150x150.png
5.
Trame sonore géniale, je vous invite à voir le film incidemment,
Extrait 1
http://www.youtube.com/watch?v=aY525VgIJqU
Antony Partos - Animal Kingdom
Extrait 2
6.
Musique avec peu de rythme mais combien intellectuelle!


7
Musique faire de la chimie organique
8
Musique pour jouer aux échecs
http://www.youtube.com/watch?v=6ibhFtE1_UQ
Musicbank - Final Orbit part 1/2
http://www.youtube.com/watch?v=LFwYmZK3Rvc&feature=related
Musicbank - Final Orbit part 2/2

http://weebii.com/wp-content/uploads/2010/08/html5-echecs-100x100.jpg
9
Musique pour lire du Boulgakov
Musicbank - 5th Movement Nightfall Part 1/2
http://www.youtube.com/watch?v=VUSHyqYOZws&feature=related
Musicbank - 5th Movement Nightfall Part 2/2
http://www.youtube.com/watch?v=qulnVsgF1qg&feature=related

http://images.doctissimo.fr/avatar/9433991943/boulgakov-99993.jpg
10
J’aime bien le vidéo avec la pluie
11
Musique pour aller dans l’espace
Solar Fields - Blue Moon Station (Inedit Live Version)
http://www.youtube.com/watch?v=srytuoJra5o

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/0a/Mir_entre_l%27espace_et_la_Terre_edit.jpg/150px-Mir_entre_l%27espace_et_la_Terre_edit.jpg


Un poème qui résume tout…
 
Les Merveilles sur pied

Quand un homme aime il ne se donne jamais corps et âme;
      une femme oui –
Dans ce premier cas les deux ne font pas ce qu’ils ont à faire
Quand un homme décide que c’est fini – le sourire lui revient
      il vole – comme libéré –
      mais sa décision n’est pas irréversible.
Quand une femme décide que c’est fini c’est irréversible
      et elle couchera avec un autre
      très rapidement  comme si rien ne s’était passé.
Quand la machine d’amour se brise les deux
sexes se foutent de l’ampleur de la peine de l’autre.
La femme en amour va en prendre et endurer par
      dessus la tête –
L’homme endurera un peu
Voilà pourquoi ça brise l’homme
      peut revenir sur décision avec ardeur;
           la femme jamais -!
                                  Claude Péloquin
http://www.muchogustorecords.com/_images/artists/ps_claude.jpg


Le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré. Les poèmes ont toujours de grandes marges blanches, de grandes marges de silences ou la mémoire ardente se consume pour recréer un délire sans passé. Leur principale qualité est non pas, je le répète d'invoquer, mais d'inspirer. Tant de poèmes d'amour sans objet réuniront, un bon jour, des amants. On rêve sur un poème comme on rêve sur un être. La compréhension, comme  le désir, comme la haine, est faite de rapports entre la chose à comprendre et les autres, comprises ou incomprises.
                                       Paul Eluard
http://im.bloomberght.com/2011/02/11/862607_1a.jpg?1297626019


C'est l'espoir ou le désespoir qui déterminera pour le rêveur éveillé - pour le poète - l'action de son imagination. Qu'il formule cet espoir ou ce désespoir et ses rapports avec le monde changeront immédiatement. Tout est au poète objet à sensations et, par conséquent, à sentiments. Tout le concret devient alors l'aliment de son imagination et l'espoir, le désespoir passent, avec les sensations et les sentiments au concret.
                                        Paul Eluard
http://www.tiempodehoy.com/vivo/recursos/fotos/foto_54438_CAS.jpg



Un poème sur l’amour…

Nuits Partagées
Au terme d’un long voyage, je revois toujours ce corridor, cette taupe, cette ombre chaude à qui l’écume de mer prescrit des courants d’air purs comme de tout petits enfants, je revois toujours la chambre où je venais rompre avec toi le pain de nos désirs, je revois toujours ta pâleur dévêtue qui, le matin, fait corps avec les étoiles qui disparaissent. Je sais que je vais encore fermer les yeux pour retrouver les couleurs et les formes conventionnelles qui me permettent de t’aborder. Quand je les ouvrirai, ce sera pour chercher dans un coin de la pièce l’ombrelle corruptible à manche de pioche qui me fait redouter le beau temps, le soleil, la vie, car je ne t’aime plus au grand jour, car je regrette le temps où j’étais parti à ta découverte et le temps aussi  où j’étais aveugle et muet devant l’univers incompréhensible et le système d’entente incohérent que tu me proposais.

N’as-tu pas suffisamment porté la responsabilité de cette candeur qui m’obligeait à toujours retourner tes volontés contre toi?

Que ne m’as-tu donné à penser! Maintenant, je ne viens plus te voir que pour être plus sûr du grand mystère que constitue l’absurde durée de ma vie, l’absurde durée d’une nuit.

Quand j’arrive, toutes les barques s’en vont, l’orage recule devant elles. Une ondée délivre les fleurs obscures, leur éclat recommence et frappe de nouveau les murs de laine. Je sais, tu n’es jamais sûr de rien, mais l’idée du mensonge,  mais l’idée d’une erreur sont tellement au-dessus de nos forces. Il y a si longtemps que la porte têtue n’avait pas cédé, si longtemps que la monotonie de l’espoir nourrissait l’ennui, si longtemps que tes sourires étaient des larmes.

Nous avons refusé de laisser entrer les spectateurs, car il n’y a pas de spectacle. Souviens-toi, pour la solitude, la scène vide, sans décors, sans acteurs, sans musiciens. L’on dit : le théâtre du monde, la scène mondiale et, nous deux, nous savons ce que c’est. Nous deux, j’insiste sur ces mots, car aux étapes de ces longs voyages que nous faisions séparément,  je le sais maintenant, nous étions vraiment ensemble, nous étions vraiment, nous étions, nous. Ni toi, ni moi ne savions ajouter le temps qui nous avait séparés à ce temps pendant lequel nous étions réunis, ni toi, ni moi ne savions l’en soustraire.

Une ombre chacun, mais l’ombre nous l’oublions.

La lumière m’a pourtant donné de belles images des négatifs de nos rencontres. Je t’ai identifiée à des êtres dont seule la variété justifiait le nom, toujours le même, le tien, dont je voulais nommer, des être que je transformais comme je te transformais, en pleine lumière, comme on transforme l’eau d’une source en la prenant dans un verre, comme on transforme sa main et la mettant dans une autre. La neige même, qui fut derrière nous l’écran douloureux sur lequel les cristaux des serments fondaient, la neige même était masquée. Dans les cavernes terrestres, des plantes cristallisées cherchaient les décolletés de la sortie.

Ténèbres abyssales toutes tendues vers une confusion éblouissante, je ne m’apercevais pas que ton nom devenait illusoire, qu’il n’était plus que sur ma bouche et que, peu à peu, le visage des tentations apparaissait réel, entier, seul.

C’est alors que je me retournais vers toi.

Réunis, chaque fois à jamais réunis, ta voix comble tes yeux comme l’écho comble le ciel du soir. Je descends vers les rivages de ton apparence. Que dis-tu? Que tu n’as jamais cru être seule, que tu n’as pas rêvé depuis que je t’ai vue, que tu es comme une pierre que l’on casse pour avoir deux pierres plus belles que leur mère morte, que tu étais la femme d’hier et que tu es la femme d’aujourd’hui, qu’il n’y a pas à te consoler puisque tu t’es divisée pour être intacte à l’heure qu’il est.

Toute nue, toute nue, tes seins plus fragiles que le parfum de l’herbe gelée et ils supportent tes épaules. Toute nue. Tu enlèves ta robe avec la plus grande simplicité. Et tu fermes les yeux et c’est la chute d’une ombre sur un corps, la chute de l’ombre toute entière sur les dernières flammes.

Les gerbes des saisons s’écroulent, tu montres le fond de ton cœur. C’est la lumière de la vie qui profite des flammes qui s’abaissent, c’est une oasis qui profit du désert, que le désert féconde, que la désolation nourrit. La fraîcheur délicate et creuse se substitue aux foyers tournoyants qui te mettaient en tête de me désirer. Au-dessus de toi, ta chevelure glisse dans l’abîme qui justifie notre éloignement.

Que ne puis-je encore, comme au temps de ma jeunesse, me déclarer ton disciple, que ne puis-je encore convenir avec toi que le couteau et qu’il coupe sont bien accordés. Le piano et le silence, l’horizon et l’étendue.

Par ta force et par ta faiblesse, tu croyais pouvoir concilier les désaccords de la présence et les harmonies de l’absence, une union maladroite, naïve, et la science des privations. Mais, plus bas que tout, il y avait l’ennui. Que veux-tu que cet aigle aux yeux crevés retienne de nos nostalgies?

Dans les ruse, dans les compagnes, cent femmes sont dispersées par toi, tu déchires la ressemblance qui les lie, cent femmes sont réunies par toi et tu ne peux leur donner de nouveaux traits communs et elles ont cent visages, cent visages qui tiennent ta beauté en échec.

Et dans l’unité d’un temps partagé, il y eut soudain tel jour de telle année que je ne pus accepter. Tous les autres jours, toutes les autres nuits, mais ce jour-là – j’ai trop souffert. La vie, l’amour avaient perdu leur point de fixation.  Rassure-toi, ce n’est pas au profit de quoi que ce soit de durable que j’ai désespéré de notre entente. Je n’ai pas imaginé une autre vie, devant d’autres bras, dans d’autres bras. Je n’ai pas pensé que je cesserais un jour de t’être fidèle, puisqu’à tout jamais j’avais compris te pensée et la pensée que tu existes, que tu ne cesses d’exister qu’avec moi.

J’ai dit à des femmes que je n’aimais pas que leur existence dépende de la tienne.

Et la vie, pourtant s’en prenait à notre amour. La vie sans cesse à la recherche d’un nouvel amour, pour effacer l’amour ancien, l’amour dangereux, la vie voulait changer d’amour.

Principes de la fidélité… Car les principes ne dépendent pas toujours de règles sèchement inscrites sur le bois blanc des ancêtres, mais de charmes bien vivants, de regards, d’attitudes, de paroles et des signes de la jeunesse de la pureté, de la passion. Rien de tout cela ne s’efface.

Je m’obstine à mêler des fictions aux redoutables  réalités. Maisons inhabitées, je vous ai peuplées de femmes exceptionnelles, ni grasses, ni maigres, ni blondes, ni brunes, ni folles, ni sages, peu importe, de femmes plus séduisantes que possibles, par un détail. Objets inutiles, même la sottise qui procéda à votre fabrication me fut une source d’enchantements. Êtres indifférents, je vous ai souvent écoutés, comme on écoute le bruit des vagues et le bruit des machines d’un bateau, en attendant délicieusement le mal de mer. J’ai pris l’habitude des images les plus inhabituelles. Je les ai vues où elles n’étaient pas. Je les ai mécanisées comme mes levers ou mes couchers. Les places, comme des bulles de savon, ont été soumises au gonflement de mes joues, les rues à mes pieds l’un devant l’autre passe devant l’un, devant deux et fait le total, les femmes ne se déplaçaient plus que couchées, leur corsage ouvert représentant le soleil. La raison, la tête haute, son carcan d’indifférence, la lanterne à tête de fourmi, la raison, pauvre mât de fortune pour un homme affolé, le mât de fortune du bateau… voir plus haut.

Pour me trouver des raisons de vivre, j’ai tenté de détruire mes raisons de t’aimer. Pour me trouver des raisons de t’aimer, j’ai mal vécu.

Au terme d’un long voyage, peut-être n’irais-je plus vers cette porte que nous connaissons tous deux si bien, je n’entrerai peut-être plus dans cette chambre où le désespoir et le désir d’en finir avec le désespoir m’ont tant de fois attiré. A force d’être un homme incapable de surmonter son ignorance de lui-même et du destin, je prendrai peut-être parti pour des êtres différents de celui que j’avais inventé.
   A quoi leur servirais-je?
                                                                            Paul Eluard


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