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Calvin Coolidge, Belmondo



http://www.old-picture.com/united-states-history-1900s---1930s/pictures/President-Coolidge-Calvin.jpg

Citations

Le prélèvement d'impôts au-delà du strict nécessaire constitue un vol légalisé.
                                                                  Calvin Coolidge

Si vous ne dites rien, on ne vous demandera pas de le répéter.
                                               Calvin Coolidge

La publicité, c'est la vie du commerce.

                                              Calvin Coolidge
Le slogan "Continuez" a résolu et résoudra toujours les problèmes de la race humaine.
                                              Calvin Coolidge

La richesse est un instrument dont on use, et non un dieu que l'on vénère.

                                             Calvin Coolidge

Il faut être un grand homme pour bien écouter les autres.

                                             Calvin Coolidge



Il n’y a rien de plus facile que de dépenser l’argent public puisqu’il n’appartient à personne.

                                            Calvin Coolidge

On pourrait se demander qui est ce monsieur Coolidge? Pour répondre rapidement, on peut noter au passage que ce fut un président américain. En lisant ses citations, je me suis dit, il doit sûrement être de droite! Qui plus est, je me suis demandé à quelle époque a-t-il été président? Est-ce qu'il a influencé certaines personnes ayant présidées à la maison blanche après? A la lumière du  lu prochain article, vous en saurez plus sur l'homme qui fut le trentième président des états unis d'Amérique pour le meilleur et pour le pire!!!!



Calvin Coolidge, (4 juillet 1872 - 5 janvier 1933), est le trentième président des États-Unis d'Amérique. Il succède à W.G. Harding, mort en cours de mandat, en 1923 puis est élu pour un second mandat jusqu’en 1929.
Coolidge est un partisan convaincu de la non-intervention du gouvernement fédéral dans les affaires, politique du « laisser faire » et de la libre concurrence.



 Biographie [modifier]

Calvin Coolidge naît le 4 juillet 1872 à Plymouth dans le Vermont. Ses parents, John Coolidge et Victoria Moore, sont fermiers et tiennent le magasin du village. Il abandonne l’usage de son premier prénom, « John », lors de l’obtention de son diplôme à 23 ans au Amherst College, dans le Massachusetts. Avocat à Northampton dans le Massachusetts, il devient membre du conseil municipal en 1899, puis conseiller juridique et notaire de la ville entre 1900 et 1902, greffier de tribunal en 1904, et membre de la Chambre des représentants de l’État du Massachusetts en 1907-1908.
Élu maire de Northampton 1910-1911, puis sénateur au Sénat de l’État 1912-1915, Coolidge est ensuite élu lieutenant-gouverneur (adjoint au gouverneur) du Massachusetts en 1916-1918, puis gouverneur de 1919 à 1920).
Lors de la convention du Parti républicain pour les élections de 1920, Coolidge est battu par le sénateur de l’Ohio (Warren G. Harding). Irvine Lenroot, sénateur du Wisconsin, est favori pour la vice-présidence mais le Parti républicain nomme finalement Coolidge. C’est donc le ticket républicain Harding-Coolidge qui s’impose face au couple démocrate (James M. Cox et Franklin D. Roosevelt).

Présidence [modifier]

Calvin Coolidge (à gauche) remettant à Charles Lindbergh la médaille Hubbard de la National Geographic Society

1923 [modifier]

3 août : investiture de Calvin Coolidge en tant que trentième président des États-Unis d’Amérique. Il succède à W.G. Harding décédé en cours de mandat. C. Coolidge rendait visite à sa famille dans le Vermont, dont la maison n’avait ni électricité ni téléphone, lorsqu’il est informé vers deux heures du matin du décès du président. Son père, juge de paix, lui fait prêter serment à la lueur d’une lampe à pétrole. Il renouvelle ce serment dans les formes à son retour à Washington.
6 décembre : discours annuel sur « l’état de l’Union ». Coolidge annonce son programme politique qui inclut le soutien à la prohibition, la participation des États-Unis à la Cour de justice internationale. Il veut poursuivre la politique de Harding sur la dérégulation des activités commerciales c’est-à-dire la non implication du gouvernement fédéral. Ce discours est pour la première fois retransmis en direct par la radio, le nombre de récepteurs est de l’ordre de 2,5 millions comparés à juste 5 000 lors de la précédente élection en 1920.

1924 [modifier]

18 mars : les deux assemblées législatives votent une loi accordant une pension aux anciens combattants. Coolidge y met son veto, mais le Congrès le surmonte à la majorité des deux-tiers.
3 mai : Coolidge signe le Traité d’Anapala entre les États-Unis, le Nicaragua, le Guatemala et le Salvador. Ces pays s’accordent pour arrêter leurs interventions au Honduras. Tiburcio Carias deviendra dictateur en 1933.
26 mai : Coolidge signe une loi restreignant l’immigration plus draconienne que celle de son prédécesseur. L’immigration japonaise est totalement interdite et seuls les citoyens canadiens et mexicains sont exempts des quotas.
juin - juillet : la Convention nationale du Parti républicain désigne Coolidge en tant que candidat à un second mandat présidentiel.
4 novembre : Coolidge remporte l’élection présidentielle face à un Parti démocrate divisé. Le candidat dissident remporte un pourcentage significatif du vote populaire mais ce résultat ne se traduit pas au niveau du Collège électoral.
Candidat Parti Vote populaire % Collège électoral
Calvin Coolidge Républicain 15 717 552 54,1 382
John W. Davis Démocrate 8 363 169 28,8 136
Robert LaFollette Progressiste, Socialiste 4 822 856 17,0 13

1925 [modifier]

4 mars : investiture de Calvin Coolidge pour un second mandat présidentiel. La cérémonie, pour la première fois, est retransmise en direct par la radio.

1926 [modifier]

26 février : Coolidge signe la loi diminuant les impôts sur le revenu et les droits de douane. Son objectif est de restreindre la taille et l’influence du gouvernement fédéral au profit des États et de la doctrine du « laisser faire » prônant la libre concurrence. La situation économique continue à se dégrader.
10 mai : Coolidge fait intervenir les troupes de débarquement au Nicaragua. Les forces américaines occupent le pays jusqu’en 1933.

1927 [modifier]

2 août : Coolidge annonce son intention de ne pas se représenter aux élections présidentielles (la limite à deux mandats n’était pas inscrite dans la Constitution à cette époque).

Politique internationale [modifier]

Sur le plan international, C. Coolidge est partisan de la non-participation des États-Unis à la Société des nations. Néanmoins il soutient l’ouverture de nouveaux marchés et mène une politique agressive envers la plupart des États du continent américain en tentant de contrôler leurs gouvernements.

Politique intérieure [modifier]

Malgré son désir de communication, il donne en moyenne huit conférences de presse par mois, C. Coolidge est partisan du « laissez faire » et de la stricte non intervention du gouvernement fédéral sauf en cas d’absolue nécessité. Il est le dernier président qui n’intervient pas dans l’économie de marché, laissant les cycles économiques suivre leurs cours librement. Pendant sa présidence, les États-Unis connaissent une période de forte croissance, appelée les « années folles » (Roaring Twenties). Il peut diminuer les impôts, mais également réduire la dette nationale, toutefois les historiens[réf. souhaitée] lui accordent une lourde part de responsabilité dans le déclenchement de la crise de 1929, la Grande dépression, qui suit son mandat.

Politique concernant les droits civiques, les minorités et l’immigration [modifier]

Ce n’est qu’à partir de 1924 que les Indiens d’Amérique reçoivent véritablement la nationalité américaine. Jusqu’à cette date leurs droits étaient limités et seuls ceux qui sortaient des réserves pour vivre comme les Blancs bénéficiaient de la nationalité. Malgré tout le Bureau des affaires indiennes continue encore longtemps à influer sur la vie et l’organisation des Indiens.

Politique partisane [modifier]

Coolidge est le premier président à faire usage régulièrement du nouveau moyen de communication qu’est la radio. Il s’en sert pour tenter de forger un lien direct avec la population sans passer par l’appareil des Partis.

Retraite [modifier]

Coolidge n’est pas candidat à sa propre succession. Il meurt à Northampton, Massachusetts, le 5 janvier 1933. Il est enterré au Notch Cemetery à Plymouth dans le Vermont.

Anecdotes [modifier]

Coolidge le taciturne [modifier]

Fait inhabituel pour un homme politique de premier plan, Coolidge est peu loquace, on le surnomme d’ailleurs Cal le taciturne. On raconte qu’une invitée à la Maison-Blanche avait fait le pari qu’elle arriverait à lui faire dire au moins trois mots pendant le repas. Après l’avoir entendu mentionner ce pari, Coolidge répondit simplement en deux mots « You lose » (vous avez perdu).
Lorsque C. Coolidge décide de ne pas se représenter aux élections de 1928 sa déclaration se limitera à « Je décide de ne pas être candidat ». De même, son testament tient en quelques mots « Je pense aux intérêts de mon fils John, mais je décide de léguer l’ensemble de mes biens à ma femme Grace ».

L'effet Coolidge [modifier]

"L'effet Coolidge" doit son nom à ce président des États-Unis, et plus précisément à une anecdote le concernant. L'histoire raconte que le couple Coolidge était en visite, durant son mandat, dans une ferme modèle du gouvernement. Pendant que le président visitait une autre partie de la ferme, la première Dame visitait le poulailler. Le fermier lui expliquait que le coq copulait toute la journée, et des dizaines de fois par jour. Là-dessus, la First Lady lui aurait dit : "Racontez donc cela au Président".
Après avoir à son tour été informé sur les habitudes sexuelles du coq, le président aurait répliqué : "Toujours avec les mêmes poules ?". Bien entendu, l'agriculteur démentit puisque le coq s'occupe de tout le poulailler. Le président aurait alors répondu : "Racontez donc cela à mon épouse".
Authentique ou non, cette anecdote a en tout cas tourné et a donné ultérieurement le nom "effet Coolidge" à ce phénomène du monde animal. On a notamment constaté que chez certaines espèces, lorsque le mâle vient de coïter, son comportement sexuel change et il est à nouveau prêt immédiatement à de nouveaux ébats si on introduit une nouvelle femelle réceptive.

Hommages [modifier]

Le portrait de C. Coolidge fut retiré de la Maison-Blanche en raison de sa responsabilité dans la Grande dépression de 1930. Il fallut attendre la présidence de R. Reagan pour que ce tableau retrouve sa place. D'ailleurs, Calvin Coolidge fut un modèle de présidence pour Ronald Reagan. Coolidge est un président sous-estimé (comme Warren Harding d'ailleurs). En fait, ses responsabilités dans la crise de 1929 sont très limitées. De plus, il a réagi en homme de son temps en refusant que l'Etat intervienne dans le domaine économique.
Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Calvin Coolidge.

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Pour ceux qui ont aimé mon article sur Belmondo, voici la partie manquante, pour les nostalgiques! C'est long à lire mais c'est bon!!!!!!




Mon grand père l'adorait (bon, enfin lui, il croyait qu'il se bagarrait vraiment), mon père l'adore, alors moi forçement...."Jean-Paul Charles Belmondo voit le jour le dimanche 9 avril 1933 dans une clinique de Neuilly sur Seine. Cet élève médiocre qui préfère de loin fanfaronner plutôt qu'étudier, fréquente de nombreux établissements scolaires. De l'école alsacienne de la rue Henri Barbusse en passant par les lycées Louis Legrand, Henri IV et Montaigne pour finir par le collège Pascal d'Auteuil qui voit la fin des études secondaires de Jean-Paul. Il pratique avec passion le football à un poste plutôt inattendu : gardien de but. Cet engouement lui vient de l'admiration qu'il porte à René Vignal, surnommé à cette époque par la France entière : "Le fou volant". Le 21 septembre 1948, Jean-Paul a l'oreille rivée sur son poste de radio pour suivre en direct, le premier championnat du monde de Marcel Cerdan contre Tony Zale au Roosevelt Stadium de Jersey City. Jean-Paul se découvre une passion pour l'art pugilistique, il est alors âgé de quinze ans. Il s'inscrit dés le lendemain de cette rencontre à l'Avia Club de la porte Saint-Martin, où il rencontre Maurice Auzel, qui deviendra un ami fidèle. Son père, le célèbre sculpteur Paul Belmondo, s'oppose fermement à l'ambition de Jean-Paul quant à embrasser une carrière de boxeur professionnel. Jean-Paul se ravise, conscient qu'il ne serait jamais un grand champion, et décide d'employer son talent au profit d'une carrière En 1949, sur les conseils de son père, Jean-Paul rencontre André Brunot, ami de la famille et acteur de renom, afin d'avoir un avis "objectif" sur les capacités de Jean-Paul pour le métier de comédien. Jean-Paul lui récite une fable de La Fontaine, "le savetier et le financier", échec cuisant mais constructif car c'est en fait une véritable motivation. Jean-Paul s'inscrit au cours Raymond Girard, ex-directeur des études classiques de l'odéon. Il remporte un vif succès aux épreuves de sélections en interprétant les personnages de Don Diegue et du Comte de la pièce "Le cid", classique entre les classiques. Par la suite il intègre le conservatoire en auditeur libre et suit les cours du célèbre Pierre Dux. Celui-ci n'accorde d'ailleurs aucune crédibilité au talent de Jean-Paul du principal fait de son physique "anti-jeunes premiers" de cette époque théâtrale. Jean-Paul fait ses débuts au cinéma dans un film de Maurice Delbez, avec en vedette Noël Noël, "à pied, à cheval et en voiture". Il enchaîne aussitôt avec Les copains du dimanche d'Henri Aisner. Son ascension sera rapide, puisqu'en 1960 il devient du jour au lendemain une star grâce à son interprétation de Michel Poicard dans A bout de souffle qui révèle en même temps au public le critique et cinéaste Jean-Luc Godard. Parmi ses apparitions à l'écran avant cette date charnière, deux titres sont retenir : A double tour (C. Chabrol, 1959) où par sa présence, il vole la vedette aux têtes d'affiche, et Classe tous risques (C. Sautet, 1960. Né avec la nouvelle vague, dont il est l'une des mascottes, Belmondo modifie l'image traditionnelle du jeune premier. Par son physique et par sa technique de jeu, il permet le mélange des genres. Il aborde la tragédie comme la comédie avec une désinvolture où se mêlent indissociablement le cynisme et la sincérité, composantes d'un certain nouveau romantisme, rose ou noir, qu'annonçait un Laurent Terzieff, dans Les tricheurs (M. Carné, 1958), où figurait déjà Belmondo. Il semble d'ailleurs tout jouer et, jusqu'en 1963, il est sollicité pour collaborer, en France, mais aussi en Italie, avec des cinéastes alors aussi prestigieux qu’Alberto Lattuada (La novice, 1960), Peter Brook (Moderato Cantabile, 1960), Mauro Bolognini (La viaccia, 1960), Victorio De Sica (La ciociara, 1960), Philippe de Broca (Cartouche, 1962), Jean-Pierre Melville (L'aîné des Ferchaux, 1963). Des rôles qui soulignent une fragilité existentielle contrastant avec une vitalité anarchique font de Belmondo une étoile unique, un acteur charismatique. Mais, peu à peu, cette spontanéité créatrice sera trop systématiquement cultivée par l'acteur, qui parait de plus en plus soucieux de n'en conserver que l'extériorité et de la figer en image de marque. Sa côte lui permet d'intervenir de plus en plus aux divers niveaux de la production de films, dont les artisans (scénaristes, dialoguistes, réalisateurs) sont choisis par affinité, et plus pour pérenniser des modèles ayant fait leurs preuves sur le public que pour explorer des voies nouvelles ou élargir son registre. Pierrot le Fou (Jean-Luc Godard, 1965) et La sirène du Mississipi (François Truffaut, 1969) constituent, de ce point de vue, les dernières audaces de l'acteur. Quelques années plus tard, l'échec de Stavisky (Alain Resnais, 1974) semblera le conforter dans sa volonté de se tenir à l'écart de toute nouvelle entreprise expérimentale. Son attitude sera parfois critiquée à cet égard et ses activités de producteurs (Cerito Films) comparées négativement à celles de son rival Alain Delon. Belmondo se veut vedette populaire et travaille régulièrement depuis 1964 avec des cinéastes (Philippe de Broca, Henri Verneuil, Georges Lautner) et des comédiens (la "bande à Bebel") qui l'aident à broder les variantes d'un stéréotype, résultante souriante mais aseptisée des quelques rôles majeurs qui auront fait son personnage dans les premières années de sa carrière (Classe tous risques, Cartouche, Le voleur) : alternativement policier ou gangster, simultanément voyou, séducteur, anarchiste, redresseur de torts. Faux marginal, il incarne en réalité certaines valeurs simplistes et conservatrices d'ordre, de virilité agressive, voire de muflerie bon enfant, dont l'efficacité cathartique (houla !) sur son public parait peu contestable si l'on en juge par le succès de Docteur Popaul, L'héritier, L'animal, Flic ou Voyou, Le guignolo ou Le professionnel. En 1987 puis en 1990, il remonte sur les planches dans Kean et Cyrano de Bergerac (mise en scène de Robert Hossein) suivront les pièces Tailleur pour dames (mise en scène de Bernard Murat) en 1993, La puce à l'oreille (mise en scène de Bernard Murat) en 1998 ainsi que Frédérick ou le Boulevard du crime (mise en scène de Eric-Emmanuel Schmitt) en 1999. Comme toutes les stars, Bébel n'a pas conquis le haut de l'affiche en quelques mois. Durant 8 ans, il a connu les aléas des auditions humiliantes et des cachets minables. C'est à l'école de cette rude réalité qu'il a appris son métier de comédien... "En 1952, j'ai touché mon premier cachet : 6,30 francs par jour pour La reine blanche au théâtre Michel" se souvient amusé Belmondo. Cinquante ans plus tard, l'homme vaut plusieurs millions d'euros. "Mais la réussite, à l'époque, je n'y pensais pas. Elle m'est tombée dessus. J'ai toujours pris la vie comme elle venait. Je ne disais pas tout le temps : pourvu que je réussisse ! Je ne me suis jamais roulé par terre en disant : qu'est-ce que je vais devenir ?" La carrière publique de Belmondo commence officiellement le 3 juillet 1950. Alors qu'il est encore élève de Raymond Girard, il incarne le Prince dans La belle au bois dormant à l'occasion d'une tournée dans les Hôpitaux de Paris. L'été suivant, il repart en tournée dans les Pyrénées avec la pièce Mon ami le cambrioleur. Il a pour partenaire Guy Bedos. Le spectacle est un bide. De retour à Paris deux mois plus tard, on retrouve Belmondo en hallebardier dans une pièce dont Jean-Pierre Mocky est la vedette. "Nous étions quinze, soit bien plus que de spectateurs". Les années galères du futur Bébel commencent. Durant ses années de Conservatoire, Jean-Paul va ainsi jouer à droite et à gauche. Il est - entre autres - figurant dans l'opérette Andalousie, doublure de la vedette de la pièce Lorsque l'enfant paraît avec Michel Galabru et Annie Girardot à l'occasion d'une tournée dans la banlieue de Rouen. A ce propos, il relate une anecdote savoureuse : "Lorsque Michel m'avait demandé si je connaissais le rôle de Lubin dans Dandin, Je lui avais répondu "oui". Mais j'étais en train de me démaquiller lorsque Galabru m'annonce que j'avais encore trois scènes. Je n'avais lu que la scène au programme du Conservatoire". C'est l'époque des vaches maigres. Jean-Paul décide de partir en Italie avec Marielle, à la recherche de la gloire à Cinecitta, les studios de cinéma romains. Mais ils reviennent bredouille. Jean-Paul et Jean-Pierre regagnent Paris et reprennent la valse habituelle des engagements ponctuels. "Puisque j'avais une bourse au Conservatoire, je n'avais pas le droit de jouer au théâtre. Ou alors pas sous mon nom. Je prenais le pseudonyme de Belmond, comme Marielle qui se faisait appeler Marielli". Je jouais au foot devant la Régence, le café où se rencontraient tous les sociétaires de la Comédie française et les élèves du Conservatoire. Un mec est venu me demander : "Vous ne voudriez pas faire du cinéma ? C'était un monteur, Henri Aisner, qui préparait son premier film, Les copains du dimanche. Un film produit par la CGT qui raconte l'histoire d'une bande de fanatiques d'aviation. On devait n'être payé qu'à la sortie du film. Manque de chance, le film est resté au placard. Il est ressorti en catimini quand j'ai eu un nom". Bientôt la chance lui sourit. Coup sur coup, il tourne deux films qui lui valent l'attention des professionnels : A pied, à cheval et en voiture. C'est exactement à ce moment-là que le théâtre reconnaît également son talent. Il joue Oscar avec Pierre Mondy et Maria Pacôme. "C'est là qu'on a commencé à me remarquer. J'avais un rôle. Enfin, les critiques s'intéressaient à moi..." Pour Jean-Paul, le temps des choix décisifs est enfin arrivé. En France, comme de l'autre côté des Alpes, la vague du "belmondisme" débute quelques semaines après la sortie de A bout de souffle. "A Partir de là, se souvient Jean-Paul, ça a été comme dans les contes de fées. Je pensais que ça n'allait pas durer. Alors, j'ai accepté beaucoup de films. Et tout à coup, je me suis retrouvé dans les bras de Sophia Loren, Gina Lollobrigida et Claudia Cardinale ! Des vedettes que je voyais dans le magazine Cinémonde..." Commence alors ce qu'il appelle sa "campagne d'Italie". En 1960, Jean-Paul débarque donc à Rome pour deux films : La novice (d'Alberto Lattuada, avec Pascale Petit) et La ciociara (de Vittorio Sica, avec Sophia Loren). Pure ironie, il est déjà venu en Italie quelques années plus tôt, à la recherche de quelques petits rôles en compagnie de Jean-Pierre Marielle. Tous deux, inconnus à l'époque, n'avaient pas même trouvé les fameux studios de Cinecitta. Cette fois-ci Belmondo est d'emblée impressionné par le star-system version italienne. "C'était des stars totales. J'ai quand même vu Sophia Loren arriver à Naples et les gens lui baiser les pieds. Un bout de sein de Sophia aurait suffit à les affoler". La novice n'est pas une réussite. Mais Jean-Paul garde un excellent souvenir de La ciociara. "Quand on recommençait une prise, ce n'était jamais la faute de l'acteur, raconte-t-il. De Sica était un homme charmant mais il jouait au casino. Certains matins, il était un peu fatigué. Un jour où je devais avouer mon amour à Sophia, il s'était endormi ! Mais personne n'osait rien dire. C'était quand même le "maestro» Finalement, un mec a fait tomber une gamelle. De Sica s'est réveillé et a crié : "Coupez ! Perfetto !". Quand il était derrière la caméra, je ne savais plus qui était au spectacle : lui ou moi". Quelques mois plus tard, La ciociara représente l'Italie au Festival de Cannes 1961 et vaut à Sophia Loren un prix d'interprétation. Pour le moment, Jean-Paul reste à Rome et enchaîne avec La mer à boire, de Renato Castellani, où il joue un marin. Ce qui lui vaut le plaisir d'embrasser Gina Lollobrigida la bouche pleine de riz ! Le tournage du film est rude : il n'est pas rare que les journées de travail durent 18 heures, y compris en pleine mer. Heureusement, le soir, Jean-Paul découvre la fameuse Dolce Vita. "C'était vraiment la folie toutes les nuits, se souvient-t-il. Dans les boîtes de nuit de la Via Veneto, il y avait les plus belles femmes du monde". Mais son aventure italienne prend bientôt fin et Belmondo rentre en France. Fin 1960, Belmondo est à Paris. Il a promis à Elodie, sa femme, de l'emmener enfin en voyage de noces, ce qu'elle attendait depuis sept ans ! "Nous discutions de notre destination lorsque le téléphone a sonné, se souvient-il. Les producteurs de La viaccia et le réalisateur, Mauro Bolognini, voulaient me voir. J'y vais. Ils me parlent du film. Je refuse : le rôle ne m'intéresse pas. Là, ils ouvrent une petite mallette avec un air généreux. J'ai dit "A quelle heure l'avion pour Rome ?". Je ne l'ai pas regretté. Ce fut l'un des plus beaux rôles de ma carrière". Jean-Paul rencontre à cette occasion Claudia Cardinale, sa future partenaire de Cartouche. Le film se tourne en un mois. Et pour cause : Jean-Paul doit rejoindre rapidement Paris où Jean-Luc Godard l'attend pour une nouvelle aventure. Après la sortie de A bout de souffle, Jean-Paul gravit rapidement les marches de la gloire. Cinq ans lui suffisent pour passer du statut de révélation à celui de star. Retour sur la métamorphose de Jean-Paul Belmondo en Bébel... De 1961 à 1966, Belmondo est la vedette d'une vingtaine de films. La moitié d'entre eux sont des succès, le tiers appartient au club très fermé des "classiques" du cinéma français. Commentaire de l'intéressé sur une ascension fulgurante : "Ca a vraiment été comme dans les contes de fées, explique Jean-Paul. Le téléphone a sonné du matin au soir. Je pensais que ça n'allait pas durer. Alors j'ai accepté beaucoup de films. J'aurais pu en faire vingt par an si j'avais voulu". Si Belmondo, courtisé à l'excès, tourne beaucoup, il tourne bien. Lui qui n'avait jamais pensé au cinéma en termes de gloire, dévore l'écran avec boulimie. Il s'y amuse, avec une nette prédilection pour les performances physiques. Dans la filmographie "belmondienne" Belmondo, c'est le bondissant symbole d'une jeunesse sortie de la Guerre d'Algérie, qui découvre en vrac la société de consommation, la pilule et les Beatles. Loin devant Delon et les autres, Belmondo occupe le devant de la scène, fougueux, insouciant, séduisant. S'il tourne beaucoup de grands films, il a la pudeur de ne pas en revendiquer la paternité. "Un grand film ne se décrète pas, confie-t-il en 1976. Il arrive sans qu'on l'attende. Il est engendré par une époque. Comme A bout de souffle. Il faut être deux pour faire un chef d’œuvre. Il faut un metteur en scène et un acteur". Les meilleurs (Godard, Melville) lui offrent sur un plateau les plus beaux rôles qui forgent son image. D'autres (Verneuil, De Broca) affinent le tableau et complètent le personnage de Belmondo-héros-de-son-temps et idole d'une nation. Il ne demande rien : on vient le chercher. "J'ai bien connu Fellini, entre autres, soufflait-il. A quoi ça aurait servi que je lui dise que j'aimais ses films ? Ce n'est pas à moi de faire le premier pas". La carrière et la vie privée de Belmondo sont alors inséparables. Il remplit les salles, séduit les plus belles (Ursula Andress), enchante le monde entier, se paie quelques bringues monumentales et gagne beaucoup d'argent. Et puis, en 1966, soudain, il réduit nettement le rythme de ses prestations. "Cinq films par an, c'était beaucoup : peu à peu, je n'ai plus eu envie de toujours dire "oui", explique-t-il. Après Le voleur, je suis resté dix-huit mois sans tourner. J'étais arrivé au point de saturation. Je suis alors parti faire le tour du monde et au retour, j'avais de nouveau le goût de jouer". Mais dès lors, rien n'est plus pareil. Jean Paul Belmondo est devenu bébel. Il va le rester pour l'éternité. Grand sportif s'il en est, Jean-Paul pratique aussi bien le football que le vélo ou encore le tennis. Mais son sport favori reste la boxe. Au point de concilier, parfois avec difficulté, cette passion avec son métier d'acteur... Le 21 septembre 1948, Jean-Paul, comme une majorité de Français, se passionne pour Marcel Cerdan, qui dispute le championnat du monde des poids moyens contre Tony Zale, aux Etats-Unis. Alors âgé de 15 ans, le jeune homme suit le match à la radio : "J'habitais chez mes parents à Denfert-Rochereau et toutes les radios étaient branchées. Personne ne dormait, c'était à deux heures du matin. Et au moment où Zale est tombé, j'ai le souvenir que l'immeuble entier a tremblé parce que tout le monde s'est levé et a crié "hourra !". Le lendemain, Jean-Paul s'inscrit à l'Avia Club. L'Avia Club est une petite salle qui ne paye pas de mine située Porte Saint-Martin, pourtant le grand Cerdan lui-même s'y est entraîné. "L'Avia Club avait la réputation d'avoir de bons boxeurs, raconte Belmondo, tous les champions locaux que je commençais à connaître, ceux qui se battaient au Central et dans les bonnes salles de boxe, s'entraînaient là-bas". Jean-Paul commence donc à fréquenter la salle. Il sympathise alors avec Maurice Auzel, futur champion de France des welters, qu'il engagera souvent par la suite dans ses films. Entre deux séances de cinéma, au Cinevog Saint-Lazare où il admire Humphrey Bodart et John Garfield, Jean-Paul, à l'insu de ses parents, boxe avec plaisir. Et il ne rate aucun des matchs pros de la salle Wagram, du Central ou du Palais des sports. Jean-Paul met beaucoup d'énergie dans ce sport, souvent pratiqué par les enfants des milieux défavorisés. Son entraîneur Dupain se souvient : "Comme il avait du cran et du tonus, il s'est vite mis dans le bain et immédiatement il a pris les jambes, la capacité d'observation. Il promettait parce qu'il avait beaucoup de volonté". En 1949, Jean-Paul, qui souffre d'une primo-infection, doit raccrocher les gants. Il séjourne un an dans un petit village du Cantal. De retour à Paris l'année suivante, il intègre donc le cours de comédie de Raymond Girard tout en renouant avec le ring. Mais après une défaite face à Ben Yaya, il choisit définitivement la carrière d'acteur au détriment de celle de boxeur. Le passé de boxeur de Jean-Paul le poursuit tout au long de sa carrière. 1951, premier cours du Conservatoire. René Simon, son professeur, l'observe et lance à la cantonade : "avec une gueule pareille, comment voulez-vous qu'il fasse du théâtre ? On s'attend à recevoir un direct du gauche dès qu'on s'approche de lui". Simon n'a pas totalement tort : entre deux cours, Jean-Paul ne rate pas une occasion d'aller taper dans des sacs de sable et il entraîne ses amis Pierre Vernier et Michel Beaune voir ses matchs. Il n'incarnera finalement que deux boxeurs à l'écran (dans L'aîné des Ferchaux et L'as des as), mais sa passion pour le noble art lui permet de faire des rencontres importantes. Avec Jean Gabin, par exemple : "Avec lui, on s'est trouvé des points communs grâce à L'Equipe, que je lisais dans mon coin. Son beau-frère avait remporté le titre de champion de France poids plume". Même en tournage, Jean-Paul, entraînant à sa suite d'autres fous de boxe, n'hésite pas à s'échapper pour assister à un beau combat... Jean-Paul : fou de boxe En 1961, le cinéaste italien Mauro Bolognini traque Jean-Paul pour lui faire lire le scénario de son film La Viaccia. Il parvient à le coincer... dans un match de boxe. En 1966, Jean-Loup Dabadie écrit Frenchy, que doit réaliser Louis Malle. Cette histoire d'un boxeur français qui part aux USA pour disputer un grand combat ne convainc pourtant pas Belmondo. En 1971, sur le plateau du Casse d'Henri Verneuil, Jean-Paul sympathise avec son partenaire Omar Sharif, lui aussi passionnée de boxe. Un soir, les deux hommes louent un avion privé et quittent Athènes pour l'Italie, afin d'assister à la retransmission du combat de Cassius Clay contre Joe Frazier. En 1982, sur le tournage de L'as des as, Jean-Paul n'hésite pas à entraîner une partie de l'équipe voir le championnat du monde de boxe amateur qui se déroule à Munich. Il est jeune, il est beau et il ne ressemble en rien aux jeunes premiers d'autrefois. Au début des années 60, Jean-Paul Belmondo déboule dans le cinéma avec insolence, et impose rapidement son image de sale gosse charmeur... La sortie de Cartouche, début 1962, correspond à l'installation - dans la mythologie cinématographique - du Bébél voyou, sympathique, aventurier au grand cœur et séducteur en habit. Un emploi qu'il tiendra régulièrement par la suite, tout au long de sa carrière... Jean-Paul l'explique : "Pour la première fois, en tournant Cartouche, je pouvais faire le cinéma que j'aimais, aventures et. cascades. C'est d'ailleurs en tournant ce film, avec Philippe De Broca, que nous avons eu l'idée de L'homme de Rio". Les deux hommes revisiteront souvent ensemble ce type de personnage par la suite, mais ils signent ici, main dans la main, son acte de naissance. Avant Cartouche, Belmondo a certes déjà flirté avec les emplois de hors-la-loi : délinquant dans A bout de souffle et satellite du "milieu" dans Classe tous risques. Mais ceux-là n'ont pas la légèreté un peu crâneuse de Cartouche. De Broca concocte ici un personnage 100% original qui annonce le futur bébél des Morfalous, de L'incorrigible ou du Casse. A l'époque, la presse considère généralement Belmondo comme un "Gavroche trop vite grandi" selon les mots de Claude Mauriac dans Le Figaro littéraire. Le jeune acteur vient de glaner ses premiers lauriers grâce à un cinéma qu'on nomme encore "intellectuel". La formule "Bébel, roi de l'aventure" s'articule autour de quelques éléments simples que Belmondo énonce : "Tout est action, tout est visuel. Pas de psychologie. Les gens sont ce qu'ils sont. Je voudrais arriver, peu à peu, à faire de mes films de véritables ballets". Par la suite, le succès de L'homme de Rio et les échecs de L'aîné des Ferchaux ou du Doulos finissent de convaincre Jean-Paul que c'est dans cette voie qu'il doit persister. C'est également sur le tournage de Cartouche que Jean-Paul rencontre deux hommes qui le confortent en ce sens : le cascadeur Gil Delamare, qui lui suggère d'éxécuter lui-même ses acrobaties, et le maître d'armes Claude Carliez, qu'il bluffe littéralement. Après Cartouche, puis L'homme de Rio, Jean-Paul est définitivement un héros populaire. Les Français, dans leur majorité, se reconnaissent en lui. Son physique contemporain, correspond à ce qu'attendent les spectateurs, lassés des stéréotypes de "beaux gosses" des années 50. Le naturel qu'il cultive sans effort finit d'emporter l'adhésion. Son maquilleur et ami, Charly Koubesserian se l'explique en ces termes : "Jean-Paul, c'est monsieur tout le monde. Il est très simple". Et puis, il y'a l'adresse physique dont Jean-Paul témoigne sans ostentation, ce corps de sportif dont il se sert d'exploits en cascades à la manière d'un danseur. Là encore, nul calcul "On m'a reproché de faire l'acrobate afin d'attirer les foules, explique-t-il. Je l'avoue sans honte : je ne crois pas que l'exploit sportif et spectaculaire soit incompatible avec l'exercice de la comédie. Je suis un funambule : le public le sait et ne me le reproche pas". Ainsi se succèderont désormais, les personnages de mauvais garçon plus ou moins en indélicatesse avec la normalité : Les mariés de l'an II, L'incorrigible, Le casse, L'homme de Rio. Belmondo rejoint ici sa vraie nature, celle du facétieux jonglant avec les fils du destin. Tant de vérité, en effet, ne peut que nous enchanter. Dans le milieu du cinéma, Jean-Paul Belmondo est célèbre pour ses plaisanteries incessantes et son goût immodéré des blagues de potache. Florilège de quelques fantaisies d'un plaisantin sans complexes et hors du commun... Le virus de la "déconnade" a saisi Jean-Paul Belmondo il y a très longtemps... pour ne plus jamais le quitter. Enfant, il se montre si turbulent que ses parents doivent le changer plusieurs fois d'école. Adolescent, il va de boîtes à bac en cours privés, où il se signale par ses imitations et ses farces triviales qui prennent pour cible ses camarades... et professeurs. Sur les bancs du Conservatoire, ses maîtres, qui trouvent déjà son jeu peu orthodoxe, s'offusquent de ses pitreries en tout genre. Car l'humour de Belmondo prend déjà les formes les plus extravagantes et les plus surprenantes. Elles consistent - en vrac et sans préférence notable - à se suspendre aux rideaux, courir après les filles ou ramasser un clochard dans la rue afin de le faire passer pour son père. Ce qui n'est évidemment pas du goût de tout le monde. Mais Jean-Paul possède l'âme joueuse. Les pitreries de Belmondo et consorts n'ont plus de cesse. Cet esprit frondeur trouve son aboutissement lors de la remise des prix du Conservatoire d'Art dramatique. Porté en triomphe par ses camarades, Jean-Paul expédie un bras d'honneur au jury qui ne l'a pas récompensé à sa juste valeur. "Aujourd'hui, ça ne choquerait plus personne mais à l'époque, ça a fait un gros scandale, je passais pour un petit voyou" se souvient l'acteur. Paradoxalement, ce goût pour les pantalonnades lui vaut de débuter au cinéma. "Je jouais au foot avec un copain devant le café de La Régence, où allaient tous les sociétaires du Français et les élèves du Conservatoire, se souvient-il. Un type s'approche alors de moi et me dit : "Vous ne voulez pas faire du cinéma ?" Jean-Paul ne manque pas une occasion de faire le clown. Du tournage des Tricheurs, de Marcel Carné, à Stavisky, d'Alain Resnais, il ne s'arrête jamais. Jean-Paul, tel un gamin farceur, possède une imagination sans limites en matière de plaisanteries. Parmi ses complices : son maquilleur Charly Koubesserian ou Philippe de Broca. Parmi ses victimes : ses partenaires, ses metteurs en scène (Gérard Oury, en particulier) ou son habilleuse personnelle, Paulette Breil. Parmi ses gags de prédilection : le déménagement de chambres d'hôtel et l'organisation de matches de football sans règles... S'il se révèle souvent incontrôlable, Belmondo sait pourtant faire la part des choses dans le cadre du travail. "Si vous arrivez décontracté et que vous faîtes le con, ça veut dire que vous ne prenez pas le film au sérieux. Si vous semblez torturé par les états d'âme de votre personnage, beaucoup de gens pensent que c'est mieux". Jean-Paul préfère visiblement la méthode rieuse à la méthode Stanislawski, le rigoureux professeur d'art dramatique, puisqu'il conclut : "Pour un acteur, c'est l'imagination qui doit jouer, pas l'imitation". Sur le tournage de Peau de Banane : Dans l'hôtel où il loge, à Martigues, Jean-Paul met un tel bazar que le patron totalement excédé, le couche en joue avec un fusil de chasse. Sur le tournage de L'héritier : Jean-Paul déplace toutes les plantes vertes de l'hôtel avant d'entasser tous les meubles dans les couloirs. Sur le tournage des Tribulations d'un chinois en Chine : Belmondo s'amuse à vider l'eau de la piscine, puis va se balader tout nu dans les ascenseurs de l'hôtel Hilton. Sur le tournage de L'homme de Rio : Jean-Paul et Philippe De Broca s'amusent à introduire du talc dans le système d'air conditionné de l'hôtel ou ils logent. Puis Jean-Paul achète des petits crocodiles qu'il dépose dans toutes les salles de bain.



Vous retrouverez ici la liste des cinquante banque les plus sécuritaires dans ces temps incertains!!!!!!
Le fichier pdf qui accompagne recèle la même information....
Je vous ferai  remarquer que dans ce classement, la première banque canadienne arrrive en
10 ième place et la première banque américaine en 21 ième place!!!!!

GLOBAL FINANCE WORLD’S 50 SAFEST BANKS
1. KfW
(Germany)
2. Caisse des Depots et Consignations (CDC)
(France)
3. Bank Nederlands Gemeenten (BNG)
(Netherlands)
4. Landwirtschaftliche Rentenbank
(Germany)
5. Rabobank
(Netherlands)
6. Landeskreditbank Baden-Wuerttemberg-
Foerderbank
(Germany)
7. NRW. Bank
(Germany)
8. BNP Paribas
(France)
9. Banco Santander
(Spain)
10. Royal Bank of Canada
(Canada)
11. National Australia Bank
(Australia)
12. Commonwealth Bank of Australia
(Australia)
13. Banco Bilbao Vizcaya Argentaria (BBVA)
(Spain)
14. Toronto-Dominion Bank
(Canada)
15. Australia & New Zealand Banking Group
(Australia)
16. Westpac Banking Corporation
(Australia)
17. Banco Espanol de Credito S.A. (Banesto)
(Spain)
18. ASB Bank Limited
(New Zealand)
19. HSBC
(United Kingdom)
20. Credit Agricole
(France)
21. Wells Fargo
(United States)
22. Nordea Bank
(Sweden)
23. Scotiabank
(Canada)
24. La Caixa
(Spain)
25. Svenska Handelsbanken
(Sweden)
26. US Bancorp
(United States)
27. Banco Popular Espanol
(Spain)
28. DBS Bank
(Singapore)
29. Pohjola Bank
(Finland)
30. Deutsche Bank
(Germany)
31. Société Générale
(France)
32. Intesa Sanpaolo
(Italy)
33. Bank of Montreal
(Canada)
34. DnB NOR Bank
(Norway)
35. The Bank of New York Mellon
(United States)
36. Caixa Geral de Depositos
(Portugal)
37. United Overseas Bank
(Singapore)
38. OCBC
(Singapore)
39. Axa Bank Europe
(Belgium)
40. Credit Suisse Group
(Switzerland)
41. Landesbank Baden-Wuerttemberg
(Germany)
42. Nationwide Building Society
(United Kingdom)
43. CIBC
(Canada)
44. National Bank Of Kuwait
(Kuwait)
45. Barclays
(United Kingdom)
46. UBS
(Switzerland)
47. JPMorgan Chase
(United States)
48. Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ
(Japan)
49. Banque Federative du Credit Mutuel (BFCM)
(France)
50. Credit Industriel et Commercial (CIC)
(France)
Global Finance magazine February 25, 2009

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