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Vidéos du jour
Si vous voulez rire!!!!
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Citations du jour
Si quelqu'un vous dit : " Je me tue à vous le répéter ", laissez-le mourir.
Jacques Prévert
L'optimisme n'est qu'un manque d'information
Harald Welzer
Je veux revenir au temps où mon seul soucis était de savoir de quelle couleur j'allais colorier mon dessin.
C'est en faisant n'importe quoi que l'on devient n'importe qui.
Rémi Gaillard
L’exigence d’être aimé est la plus grande des prétentions
Frédérich NIETZSCHE
Les stars n'ont que la valeur qu'on leur donne.
Les 2 choix musicaux du jour et le Pourquoi!
Choix 1
Banco de Gaia est un projet de musique électronique originaire d'Angleterre, lancé par Toby Marks en 1991. Marks est né dans le sud de Londres en 1964 et a reçu son éducation dans une école de garçons. En 1978 il a commencé sa carrière musicale, comme batteur dans un groupe de heavy metal.
Marks est parti au Portugal en 1986 et a joué la musique des Beatles pour les touristes. Il s'est mis à la musique électronique en 1989, quand il a acheté un échantillonneur. Le premier morceau qu'il a enregistré dessus est "Maxwell House".
Un vidéo que je dévore encore et encore…
Extrait 1
Pour ceux qui veulent entendre le saxophoniste sur Dark Side of the Moon!
Extrait 2
Choix 2
Dans l'album Waking Up with the House On Fire de Culture Club, sorti en 1984, elle chante sur le titre The War Song d'une manière très similaire à The Great Gig in the Sky
Elle a repris durant une courte période son rôle au sein de Pink Floyd, dans les années 1980, et a également contribué à l'album de Roger Waters Radio K.A.O.S, paru en 1987. Elle a aussi chanté avec le guitariste et chanteur de Pink Floyd, David Gilmour, dans un concert des années 1990 donné au Knebworth. Clare Torry a chanté Love is like a butterfly de Dolly Parton pour le générique de la sitcom de Wendy Craig et de Geoffrey Parlmer Butterflies, dans les années 1970.
En 2004, elle a poursuivi en justice Pink Floyd et EMI pour des royalties non perçues, basées sur sa contribution à The Great Gig in the Sky qui constituerait des droits de coauteurs, avec Richard Wright.
À l'origine, elle avait été payée £30 pour son travail de studio le dimanche. En 2005, cependant, un règlement amiable a été trouvé à la Haute Cour de justice d'Angleterre et du Pays de Galles en faveur de Torry, bien que les limites n'aient pas été fixées. Les éditions de The Dark Side of the Moon voient dès lors le nom de Torry dans les crédits, juste à côté de celui de Richard Wright, pour sa participation à la création de The Great Gig in the Sky. Le DVD live P*U*L*S*E, sorti en 2006, montre, quant à lui, le crédit Wright/Vocal composition by Clare Torry pour la partie The Great Gig in the Sky.
The Great Gig in the Sky est une improvisation de Clare Torry à qui le groupe avait donné comme seules indications avant d'enregistrer : « Pense à la mort, à l'horreur, et chante. » Elle a enregistré rapidement et a présenté ses excuses en sortant car elle pensait avoir mal chanté, alors que les 4 membres du groupe avaient tous trouvé la prestation fantastique.
Pink Floyd vous connaissez? Sur Dark Side of the Moon, qui est la fille qu’on entend chanter?
Extrait 1
Artiste : Clare Torry – The Great Gig In The Sky
http://www.youtube.com/watch?v=iM1Tp8ZtGXU&feature=related
Extrait 1
Artiste : Clare Torry – The Great Gig In The Sky
http://www.youtube.com/watch?v=iM1Tp8ZtGXU&feature=related
Entrevue avec les membres de Pink Floyd sur Clare Torry
Extrait 2 Artiste : Pink Floyd - The Great Gig In The Sky
http://www.youtube.com/watch?v=sWDIljcv6vg&feature=related
Entrevue avec Clare Torry, la dame qui chante sur Dark Side of the Moon!
Extrait 3 Artiste : Clare Torry – Elle nous parle du processus d’enregistrement
http://www.youtube.com/watch?v=h1LTSLbhyoY
http://www.youtube.com/watch?v=h1LTSLbhyoY
Ecoutez Clare Torry avec Tangerine Dream
Comparez la voix d’une première interprète avec la voix originale Version 1
Extrait 5 Artiste : Pink Floyd – The Great Gig In The Sky
http://www.youtube.com/watch?v=InOpOHfSt40&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=InOpOHfSt40&feature=related
Comparez la voix d’une deuxième interprète avec la voix originale Version 2
Extrait 6 Artiste : Pink Floyd – The Great Gig In The Sky
http://www.youtube.com/watch?v=lBWY3bli92Y&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=lBWY3bli92Y&feature=related
Comparez la voix d’une troisième interprète avec la voix originale Version 3
Extrait 7 Artiste : Pink Floyd – The Great Gig In The Sky
http://www.youtube.com/watch?v=Kzi0O6KGtnU&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=Kzi0O6KGtnU&feature=related
Comparez la voix d’une quatrième interprète avec la voix originale Version 4
Extrait 8 Artiste : Pink Floyd – The Great Gig In The Sky
http://www.youtube.com/watch?v=wjfc92xm7RE
http://www.youtube.com/watch?v=wjfc92xm7RE
Voici des témoignages recueillis sur le débarquement de Normandie
Article du jour : Paroles du jour J
À 4 heures, on nous rassemble sur le pont supérieur. Les vedettes de débarquement se balancent au bout des grues, prêtes à être descendues. Attendant la première lueur du jour, les 2000 hommes se tiennent debout dans un silence total; et quelles que soient leurs pensées, ce silence ressemble à une prière. Moi aussi j’attends en silence. Je pense un peu à tout, à des prés verts, à des nuages roses, à des moutons qui broutent, à tous les bons souvenirs et surtout à faire les meilleures photos de ce jour. Aucun de nous ne s’impatiente et nous resterions volontiers dans l’obscurité toute la journée. Mais le soleil, ignorant que ce jour serait différent de tous les autres, s’est levé à l’heure habituelle. Les premiers appelés entrent en trébuchant dans leurs vedettes et - comme dans des ascenseurs au ralenti – on nous descend jusqu’à l’eau. La mer houleuse nous trempe immédiatement. Immédiatement les vomissements commencent. Mais cette invasion est si raffinée, si soigneusement préparée que des petits sacs en papier ont été prévus. Bientôt le mal de mer bat tous les records et j’imagine qu’il va devenir l’emblème même de toutes les célébrations du jour J.
Robert Capa
***
La côte normande est encore à des kilomètres quand le bruit du premier éclat de balle percute nos oreilles. On se jette à plat ventre dans les vomissures sans plus surveiller la côte qui s’approche. Le fond plat de notre vedette racle le sol de France. Le maître d’équipage baisse l’avant en fer et là, entre les obstacles d’acier aux silhouettes grotesques plantés dans l’eau, apparaît une mince bande de terre noyée dans la fumée – notre Europe, la plage.
Ma belle France est repoussante et l’horrible, et la mitrailleuse allemande qui fait crépiter ses balles tout autour de notre vedette bousille mon retour. Les homes de mon bateau pataugent dans l’eau jusqu’à la taille, leurs fusils prêts à tirer. L’eau est froide à la plage et la plage est encore à plus de 100 mètres. Les balles trouent la mer tout autour de moi. Le jour est à peine levé et le temps trop couvert pour faire de bonnes photos mais l’eau grise et le ciel plombé font ressortir les petits hommes embusqués derrière les défenses surréalistes inventées par les experts antidébarquement. Les Allemands jouent maintenant de tous leurs instruments et je ne vois aucun trou entre les obus et les balles qui barrent les 30 derniers mètres avant la plage. La marée monte et l’eau atteint maintenant ma lettre d’adieux dans la poche de ma chemise. Protégé par les deux hommes qui me précèdent, j’arrive sur plage. Je me jette par terre et mes lèvres touchent la terre de France. Je n’ai pas envie de l’embrasser. Saint-Laurent-sur-Mer a dû être une station balnéaire moche et bon marché pour les instituteurs français. Aujourd’hui, le 6 juin 1944, c’est la plage la plus laide du monde entier. Épuisés par l’eau et la peur, nous sommes étendus sur une petite bande de sable mouillé entre la mer et les fils de fer barbelés. À condition de rester couchés, la pente de la plage nous protège un peu de la mitrailleuse et des balles mais la marée nous oblige à nous rapprocher des barbelés où les fusils s’en donnent à cœur joie.
Un obus tombe entre les barbelés et la mer, et chacun de ses éclats frappe un corps. Le prêtre irlandais et le médecin juif sont les premiers à se mettre debout sur la plage. Je prends frénétiquement photo sur photo. Une demi-minute plus tard mon appareil se bloque, le rouleau est fini. J’en cherche un nouveau dans mon sac; mes mains mouillées et tremblantes bousillent le nouveau film avant que je puisse le mettre dans l’appareil. Je m’arrête quelques secondes… et c’est encore pire. L’appareil vide tremble dans mes mains. Une peur nouvelle et différente me secoue des doigts de pieds aux cheveux et me tord la figure. Je décroche ma pelle et j’essaye de creuser un trou. La pelle cogne une pierre sous le sable et je la jette au loin. Les hommes autour de moi sont étendus, immobiles. Seuls les morts, à la limite de la marée, roulent avec les vagues.
Robert Capa
***
On prenait le temps d’enterrer les hommes mais il y avait des cadavres d’animaux partout. Je ne sais pas pourquoi la vue du pelage d’un mouton gisant en boule sur le côté, raidi par la mort, ou celle d’une vache dont le cou était tendu vers le ciel avec ses plis flasques, ou celle d’un cheval ballonné, soulignait plus encore les horreurs de la guerre que ne pouvait le faire la vue des hommes qui en étaient victimes. Je sais seulement que c’était ainsi, sans doute parce que les animaux sont innocents et ne peuvent en aucune manière être tenus pour responsables de la guerre.
Iris Carpenter 1946
Source : Paroles du jour J : Lettres et carnets du Débarquement, été 1944
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