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Poésie - Louis Aragon---Poésie - Robert Desnos


 
A Tunisian demonstrator holds his breadstick like a weapon in front of riot police during a protest against the country's new government in Tunis on January 18, 2011. (FRED DUFOUR/AFP/Getty Images)  

Citations  du jour

 J’ai toujours pensé que l’art n'était rien si finalement il ne faisait pas de bien, s’il n’aidait pas.
                                                                   Albert Camus
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L’histoire du monde est celle d’une création continue
                                                                   Teilhard de Chardin
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L'armée égyptienne a bénéficié l'an dernier de subventions américaines à hauteur d'1,3 milliard de dollars.
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Penser est un acte moral, penser est d’abord et avant tout la capacité de discerner le bien et le mal, c’est-à-dire de discerner ce qui, au sein même de la distance qui me fond, me réconcilie avec moi-même et le monde ou, au contraire, cherche à abolir cette distance en détruisant les pôles qui la maintiennent vivante. Le mal, c’est toujours la rupture du lien nécessaire entre des forces qui semblent opposées, c’est la pensée qui se ferme sur elle-même et ne se nourrit que de ce qu’elle nie.
                                                                  Yvon Rivard 
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Il y a une vieille légende à propos d'un saint qui devait choisir un des sept péchés capitaux; il choisit celui qui lui parut le moins grave, l'ivrognerie, et avec celui-là il commit les six autres péchés.                                                                
                                                                  Hans Christian Andersen
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Si on accepte l'idée selon laquelle Dieu est quelque chose que les hommes peuvent souhaiter, cela exclut-il la possibilité que ce Dieu existe? Absolument pas.
                                                                   Francis S. Collins
 

Poète du jour 1 :  Robert Desnos

Poème : C’était un bon copain



Il avait le cœur sur la main
Et la cervelle dans la lune
      C’était un bon copain
Il avait l’estomac dans les talons
Et les yeux dans nos yeux
      C’était un triste copain.
Il avait la tête à l’envers
Et le feu là où vous pensez.
Mais non quoi il avait le feu au derrière.
      C’était un drôle de copain
Quand il prenait ses jambes à son cou
Il mettait son nez partout
      C’était un charmant copain
Il avait une dent contre Étienne
À la tienne Étienne à la tienne mon vieux.
      C’était un amour de copain
Il n’avait pas sa langue dans la poche
Ni la main dans la poche du voisin.
Il ne pleurait jamais dans mon gilet
      C’était un copain,
      C’était un bon copain.

Ce poème qui se présente comme un affectueux hommage à   « un bon copain » est l’occasion de faire dérailler quelque peu le langage, de faire sortir certaines expressions de norme (ainsi « la cervelle dans la lune » se substitue à « la tête dans les nuages » ; « Il ne pleurait jamais dans mon gilet » à « Il ne pleurait jamais dans mon giron »), de montrer l’arbitraire de formules toutes faites. Loin de sombrer dans la sentimentalité. Le poème met le langage en fête pour fêter l’amitié.


Poète du jour 2 :  Louis Aragon

Poème : Strophes pour se souvenir

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Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servi simplement de vos armes
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans

Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants

Nul ne semblait vous voir français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents

Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan

Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline






Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant

Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant
Strophes pour se souvenir

  
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«Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent», dit le poète, et parmi ces vingt et trois il y avait Missak. Né en Arménie, il a quitté son pays pour fuir la guerre avant d'être rattrapé, en France, par une autre guerre. Il devient le symbole d'une Résistance différente, celle des étrangers, des immigrés qui se battent contre l'occupant allemand. Arrêté par les nazis, il est condamné à mort; il écrit alors une lettre à sa femme, quelques lignes qui inspireront un poème à Aragon, «Strophes pour se souvenir», que Léo Ferré mettra en musique, c'est la chanson «L'Affiche rouge».

Ce poème ressuscite le sinistre souvenir de l’Affiche rouge. En 1944, les Allemands avaient fait placarder sur tous les murs une affiche présentant la photo de 23 résistants d’origine étrangère, dont le chef présumé était l’Arménien Manouchian. Les Allemands espéraient ainsi dresser les «bons» Français contre les «méchants terroristes» étrangers. Les 23 partisans furent fusillés, et Aragon, 11 ans après, ne peut pas oublier, ne veut pas qu’on oublie. Aragon inscrit en italique le message de Manouchian à l’heure de son exécution.



Vidéo du jour 1 : Léo Ferré - L'affiche rouge - L'armée du crime

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Article du jour 1 : Missak Manouchian
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Missak Manouchian a 19 ans lorsqu'il arrive en France en 1925. Il est né le ler septembre 1906 dans une famille de paysans arméniens du petit village d'Adyaman, en Turquie. Il a huit ans lorsque son père est tué par des militaires turcs au cours d'un massacre . Sa mère mourra de maladie, aggravée par la famine qui frappait la population arménienne. Les atrocités du génocide marquent Missak Manouchian pour la vie. De nature renfermée, il deviendra encore plus taciturne ce qui le conduira, vers l'âge de douze ou treize ans, à exprimer ses états d'âme en vers :

"Un charmant petit enfant
A songé toute une nuit durant
Qu'il fera à l'aube pourpre et douce
Des bouquets de roses".


Orphelin, il est recueilli par une famille Kurde puis par une institution chrétienne.
A son arrivé en France, il apprend la menuiserie, mais acceptera toutes les tâches qu'on lui proposera. Parallèlement il fonde 2 revues littéraires, Tchank (Effort) puis Machagouyt (Culture). Missak Manouchian fréquente les "universités ouvrières" créées par les syndicats ouvriers (CGT), et en 1934, il adhère au Parti communiste et intègre le groupe arménien de la MOI (Main d'Œuvre immigré). En 1937, on le trouvera en même temps à la tête du Comité de secours à l'Arménie, et rédacteur de son journal, Zangou (nom d'un fleuve en Arménie).


Après la défaite de 1940, il redevient ouvrier puis responsable de la section arménienne de la MOI clandestine. En 1943, il est versé dans les FTP de la MOI parisienne dont il prend la direction militaire en août, sous le commandement de Joseph Epstein. Missak dirige donc ce réseau de 22 hommes et une femme.
Depuis fin 1942, ces hommes ont mené dans Paris une guérilla incessante contre les Allemands : ils ont réalisé en moyenne une opération armée tous les deux jours: attentats, sabotages, déraillements de trains, pose de bombes. Leur grand coup d'éclat a lieu le 28 septembre 1943 lorsqu'ils abattent Julius Ritter, responsable du S.T.O. en France et général S.S.

Le 16 novembre 1943 Missak Manouchian doit rencontrer Joseph Epstein sur les berges de la Seine à Evry. il ignore qu'il est suivi depuis son domicile parisien lorsqu'ils sont arrétés sur la rive gauche par des policiers français en civils. en fait ce sont toutes les unités combattantes de la MOI parisienne qui seront démantelées ce jour là ou les jours suivants. S'agit-il d'un travail de police bien mené ou d'une dénonciation?.... Certains historiens pensent que les circonstances dans lesquelles eut lieu l'arrestation du groupe Manouchian demeurent obscures et relèvent de la dénonciation. Il semblerait que le groupe ait été utilisé dans des actions trop périlleuses pour ses moyens et qu'il n'ait pas été suffisamment prévenu par la direction de la Résistance communiste des risques qu'il encourait.

Les Allemands donnent une publicité inhabituelle à leur procès. La presse est invitée: une trentaine de journaux français et étrangers sont représentés. Les services de la propagande allemande envoient une équipe cinématographique. C'est un procès de 3 jours à grand spectacle. Son but est évident, le président de la cour martiale le précise : il faut " faire savoir à l'opinion française à quel point leur patrie est en danger ". Pensez-vous, des étrangers....


De fait, le groupe est essentiellement composé d'étrangers : huit Polonais, cinq Italiens, trois Hongrois, deux Arméniens, un Espagnol, une Roumaine et trois Français seulement. Parmi eux, neuf sont juifs et tous sont communistes ou proches du P.C. Leur chef est l'Arménien Missak Manouchian.

Dans le même temps les murs de France se couvrent d'une affiche les désignant comme des criminels: l'Affiche Rouge. La propagande allemande veut montrer que ces hommes ne sont pas des libérateurs mais des criminels, des terroristes, des droits communs. Les auteurs de l'affiche ont essayé de réaliser une composition apte à marquer les esprits:


1 / Le choix de la couleur : le rouge, couleur du sang, le sang des meurtres perpétrés par " l'armée du crime ".
2 / En haut de l'affiche, une question : " Des libérateurs ? ". En bas, la réponse : Non, ce sont des criminels. Et entre les deux, des preuves (caches d'armes, sabotages, morts et blessés).
3 / Sous le mot de libérateur , telle une légende, les dix visages mals rasés présentés dans des médaillons cerclés de noir et répartis symétriquement.

 Sous chacun de ces visages, un nom à consonnance étrangère, et juif pour sept d'entre eux. Bien entendu, aucun des Français du groupe n'y figure. Missak Manouchian y est qualifié de " chef de bande ". Ce n'est pas un résistant, ce n'est pas un libérateur, mais un criminel de droit commun.


Les 10 médaillons s'intègrent à une flèche dont Manouchiant forme la pointe et qui met le focus sur les "crimes"
Lorsque l'affiche rouge est diffusée sous forme de tracts, c'est pour rajouter au verso le commentaire suivant :
" Si des Français volent, sabotent et tuent, ce sont toujours des étrangers qui les commandent ; ce sont toujours des chômeurs et des criminels professionnels qui exécutent ; ce sont toujours des Juifs qui les inspirent. "

Les Allemands et Vichy ont voulu transformer ce procès en propagande contre la Résistance. Ils veulent montrer que la Résistance n'est que du banditisme et un complot étranger contre la France et les Français. Ils misent sur la xénophobie, l'antisémitisme et l'anticommunisme supposés de l'opinion publique. La radio et les journaux de Vichy reprennent le thème du " judéo- bolchevisme, agent du banditisme ". Il s'agit de déstabiliser la Résistance à un moment où elle est organisée et pose des problèmes de plus en plus importants aux forces de répression.
Missak Manouchian tombera au Mont-Valérien, avec vingt-et-un de ses camarades, sous les balles de l'ennemi, le 19 février 1944. La femme fut décapitée à Stuttgart ultérieurement. Joseph Epstein et vingt-huit autres partisans français seront fusillés le 11 avril 1944.






Article du jour 2 :  Préface au livre  (Serge Gaubert): Poètes français des XIXe et XXe siècles
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J’écoutais l’autre soir 2 jeunes gens parler de poésie. Le premier avouait son indifférence, le second essayait de lui faire partager sa passion : «Tu t’aperçois bien, lui disait-il, que souvent les mots te manquent, ou que ceux que tu trouves pour exprimer une impression ne te conviennent pas, qu’ils sont trop communs, qu’ils ne traduisent pas ce que tu ressens, qu’ils le trahissent plutôt.
-         Oui, en effet.
-         Alors, que fais-tu?
-         Je me tais, tout simplement.
-         C’est déjà le commencement du poème. Non, ne ris pas! Ton silence, si tu y réfléchis, est comme le rêve ou le désir d’une parole.  Les poètes connaissent et respectent ce silence. L’un d’eux, Guillevic, dit que ses poèmes sont des «sculptures de silence».
-         Pourquoi, dans ces conditions, ajouter artificiellement des mots?
-         Trouver les mots qui conviennent, c’est obtenir une clef, un «mot de passe». N’as-tu pas remarqué comme, dans les fêtes ou les cérémonies, on a besoin que quelqu’un se lève et donne expression à la joie ou à la douleur de chacun? Pour bien vivre une situation, personnelle ou collective, il faut savoir la parler, ou la chanter.
-         Les chansons à boire.
-         Oui, pourquoi pas? Et les grands hymnes ou les épopées; ou encore les comptines pour les enfants. Parfois aussi certaines trouvailles de la publicité. Tu parles d’artifice… Je crois qu’à propos du langage, on perd facilement le sens de qui est naturel et de ce qui ne l’est pas. Pour moi, vois-tu, le plus artificiel est celui que nous pratiquons tous les jours et qui se contente de poser sur les choses- ou les situations - des étiquettes toutes prêtes. Plus celles-ci sont simples,  réduites, schématiques, fonctionnelles, plus l’échange devient facile, mais aussi plus la réalité échappe. La vérité des choses n’est pas plus présente dans le langage courant qu’elle ne l’est dans les pièces de monnaie ou les symboles de la chimie et de la mathématique. Pour le poète, l’eau est trop vive, trop vivante, pour n’être que de l’eau plate ou seulement H2O. Il essaie de rendre aux mots le poids des choses et de nous faire ainsi plus proches d’elles et, du même coup, de nous-mêmes.
- C’est si compliqué souvent, un poème!
- Il arrive qu’à première vue le poème paraisse, en effet,
 un peu plus difficile d’accès qu’un autre texte. Je reviens, si tu permets, à ma comparaison. Sais-tu comment on a rendu l’achat et la vente plus aisés? Ce n’était pas facile d’échanger contre d’autres valeurs des gros animaux, alors on a représenté sur des morceaux d’argiles, des têtes de bétail – on avait inventé la monnaie – puis on a imaginé des billets plus légers, puis des chèques, puis des cartes de crédit. C’était de plus en plus commode, mais on se détachait progressivement de la réalité. On n’avait plus affaire qu’à des signes abstraits. Avec le langage, on court le risque du même éloignement. Par souci de commodité, on vide les mots de tout contenu. A cela s’ajoute le langage, comme la monnaie, s’use, par une sorte d’inflation : il faut des mots de plus en plus nombreux et longs pour véhiculer une même signification.  Le poète travaille contre cette dépréciation; son action à cet égard est essentielle parce que, quand le langage s’use, c’est notre sensibilité qui devient moins fine, et le monde moins accessible. Lorsque le poème nous paraît un peu compliqué, il faut nous demander si la raison n’en est pas que nous sommes, nous, devenus trop simples, frustes, moins sensibles.

       - Je reconnais que souvent je voudrais savoir dire au-delà des mots qui me viennent, mais c’est alors la musique, la chanson, qui m’aide, parce que la musique me semble plus proche de moi qu’un poème de Beaudelaire ou de Hugo. Comment peux-tu me conseiller à la fois de chercher l’expression la plus personnelle, et de lire des poèmes d’hommes qui ont vécu il y a 150 ans et parfois plus.
       - La grande poésie, celle de Hugo ou de Beaudelaire puisque tu parles d’eux, est grande d’abord parce qu’elle réussit à être à la fois très particulière et parfaitement communicable. Individuelle absolument et absolument transmissible; le contraire, en ce sens, de la monnaie qui, pour mieux s’échanger, doit devenir anonyme. Le poète s’approprie sans doute le langage, mais à seule fin de l’affuter, de le décaper; il le prend pour nous le rendre, nous le tendre, comme l’opticien tend des lunettes mieux réglées au myope. Il refait les réglages, la  « mise au point » et il nous dit : « Regardez à votre tour. Le monde vous paraît à nouveau vivant porteur de sens. Vous croyiez avoir déjà, à votre âge, fait le tour de tout, eh bien, avouez que les choses et les êtres autour de vous semblent tout neufs. Le monde est autre et il est vôtre. A votre manière, vous qui n’êtes ni Baudelaire ni Rimbaud – mais personne ne ressemble à personne – à votre manière, après les avoir lus, faites comme eux.»

Source : Poètes français des XIXe et XXe siècles: Daniel Leuwers 
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1 commentaire:

  1. Le montage photos des portraits de Desnos n'a pas été publié sur votre blog avec mon accord. Or j'en suis l'auteur.
    Ce montage figure sur la page 101 de mon blog Mot(s)aïques, en date du 15 avril 2009, avec mes initiales JEA ainsi que la mention DR (droits d’auteur à respecter).

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