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Fritz Zwicky/ Rayons Cosmiques / Edgar Fruitier/ Rayons Cosmiques / Benoit Perron‏

Citations du jour

Je me permets ici une parenthèse pour souligner que Bach est un vrai génie, et je n’hésite pas à employer ce mot pour tout ce qui le concerne. Il  n’a jamais véritablement fait avancer la musique,  mais il réussit à créer un gigantesque résumé de tout ce qui s’était fait avant lui et qui se faisait autour de lui, aussi bien de la musique française que de celle d’Allemagne du Nord ou du Sud, et même d’Italie.
                                                                Edgar Fruitier
 
Plus vieux, ai-je eu des aventures? Oui, bien sûr, mais elles furent toutes sans importance. Les relations sexuelles restent pour moi un plaisir épidermique. Cela ne va pas plus loin. L'amour, à mes yeux, ce n'est pas cela. De l'amour, en fait je n'en ai eu avec qui que ce toi. On pourrait me demander si c'est mieux avec un homme. Je ne pense pas. Pour moi c'est la solitude qui est préférable.                            
                                                                 Edgar Fruitier



Je n'ai jamais trop d'adjectifs pour clamer mon enthousiasme. Peut-être aimerais-je confirmer que jouer au théâtre se rapproche un peu du bonheur. Mais quand je me retrouve en coulisses, après m'être manifesté avec une apparence de bonheur, je dois bien convenir que sur cette Terre, même si je l'avais momentanément oublié, je suis, comme tout le monde, condamné à mourir. C'est pourquoi j'estime que le bonheur n'existe pas.  
                                               Edgar Fruitier
                                                                 
                                 





Vidéo du jour : L’évolution du couvert de glace dans l’Arctique de 1979 à 2007
Voici une vidéo littéralement hypnotisante qui condense en 34 petites secondes l’évolution du couvert de glace dans l’Arctique de 1979 à 2007. Le biologiste de l’Université Laval Louis Fortier l’a envoyé.

On y voit, en blanc, le couvert de glace ancienne ; le bleu le plus foncé représente l’eau libre, et les tons intermédiaires la glace plus ou moins récente. Les points rouges indiquent quant à eux des «bouées satellites» larguées là-haut pour étudier les courants marins.

Lien:http://www.youtube.com/watch?v=p52c5hILMRw&feature=player_embedded




Si vous voulez en savoir plus sur le CHUM!
Émission du jour : Zone de résistance, 15 décembre 2009

http://www.cism.umontreal.ca/show_details.php?sID=230
Benoît Perron nous parle encore de dépenses extravagantes du gouvernement Charest!
http://cism2.cism.umontreal.ca/128/20091215.09.00-10.30.mp3




Fritz Zwicky est un astrophysicien américano-suisse né le 14 février 1898 à Varna en Bulgarie et mort le 8 février 1974 à Pasadena aux États-Unis. Il est connu pour ses idées tantôt géniales,  tantôt farfelues, mais aussi comme le plus grand découvreur de supernovae. Brillant astrophysicien, il était admiré par certains pour ses idées, mais détesté par d’autres pour son caractère épouvantable, notamment par ses étudiants qu’il terrorisait. Il laissait peu d’astrophysiciens indifférents. Il est récompensé en 1972 de la médaille d'or de la Royal Astronomical Society. L’astéroïde (1803) Zwicky a été nommé en son honneur.


Article du jour 1 : Fritz Zwicky l’astronome
 http://www.macalester.edu/astronomy/courses/physics50/Images/zwicky.jpeg
Génie méconnu de l’astronomie du XX ième siècle, il est né en 1898 à Varna, en Bulgarie. En 1904, son père, un protestant commerçant helvétique, désireux que le jeune Fritz mène sa scolarité en Suisse, l’avait envoyé chez ses grands parents, à Mollis, dans le canton de Glaris. Après ses études supérieures à l’institut Fédéral de Technologie de Zurich, Zwicky rejoignait en 1925 le Caltech, l’institut de Technologie de Californie, où il devait mener l’essentiel de sa carrière scientifique sans pour autant renoncer à sa citoyenneté suisse. Bien que recruté par l’astrophysique. Cette discipline était alors en plein boom à Caltech. L’institut avait en effet reçu en 1928 une dotation de la fondation Rockefeller pour la construction d’un grand observatoire astronomique qui devait être installé au sommet du Mont Palomar. Au cours des années 1930,  Zwicky s’est affirmé comme un astronome visionnaire, très en avance sur son temps. N’a-t-il pas été le premier à concevoir
·        les supernovas
·         les étoiles à neutrons
·         les sources des rayons cosmiques
·         la matière noire
et  les lentilles gravitationnelles ?

Excusez de peu ! Chacun des travaux qu’il a menés sur ces sujets, souvent en collaboration avec Walter Baade, aurait suffi à assurer la réputation d’un scientifique plus conventionnel. S’il a fait preuve d’une perspicacité hors du commun dans bien des sujets où l’avenir devait lui donner raison, il s’est aussi risqué dans des voies par trop excentriques. L’attitude arrogante, voir agressive, qu’il manifestait à l’encontre de la plupart de ses collègues astronomes a expliqué en grande partie  que Zwicky soit resté pratiquement inconnu du grand public, en dépit de ses contributions majeures à l'astronomie.  Pendant le second conflit mondial, Zwicky a contribué au développement des premiers propulseurs à réaction, travaux pour lesquels il est parfois cité comme le père des propulseurs modernes. Fritz Zwicky  est mort en 1974 à Pasadena, En Californie.

Anecdotes
Personnage réputé pour son caractère difficile, Zwicky ne manquait pas d’audace. « Bâtards sphériques », c’est ainsi qu’il surnommait ses collègues du Mont Wilson. Pourquoi sphériques ? Parce qu’ils étaient, selon lui, des bâtards à tous les angles de vue. Expression qu’il semblait utiliser assez couramment.

Lors des conférences, il ne se gênait pas pour interrompre ses collègues afin de leur préciser que les questions qu’ils soulevaient dans leur discours, avait déjà été résolues par lui-même.

Zwicky était prêt à essayer toutes sortes de solutions à un problème, même les plus baroques. Durant une observation au Mont Wilson, dérangé par des turbulences de l’air, il demanda à son assistant de tirer dans la zone d’air avec le pistolet dans l’espoir que la balle dissipe ces turbulences (l’expérience échoua).
 


Pour évaluer les effets  des expositions aux rayonnements ionisants,  les physiciens ont développé un indicateur appelé ¨dose efficace¨, qui dans le système international est mesurée en sievert, symbole Sv, du nom du physicien suédois Rolf Sievert, pionnier dès les années 1930 de l’étude des dommages causés au corps humains par une dose donnée de radiations ionisantes.
Article du jour 2: Les dangers du cosmos
http://a6.idata.over-blog.com/300x225/1/44/03/63/Derniere-Photos/rayon-cosmique.jpg
En France, au niveau de la mer, notre exposition atteint 3/10 ième de milisievert par an. Quant à notre exposition aux autres sources de rayonnements ionisants naturels (les roches, pour l’essentiel), elle varie de 2 à 8 dixièmes de millisievert par an. Elle est surtout élevée dans les régions granitiques de Bretagne et du Massif Central. Ces valeurs sont à comparer aux limites d’exposition du public à des sources industrielles ou médicales fixées, en France, à 1 millisievert par an.

A première vue, les rayons cosmiques ne semblent donc pas si virulents, même s’ils participent notablement à la radioactivité naturelle. Et pourtant, dans l’espace, assez loin de notre planète, les doses dues au rayonnement cosmique sont de l’ordre de plusieurs certaines de millisieverts par an! Comment expliquer une telle différence? Elle tient pour l’essentiel au cocon protecteur que la nature a tissé autour de la Terre. Il est constitué d’un premier écran : les couches les plus basses et les plus denses de l’atmosphère. Elles absorbent le gros des particules ionisantes tombant du ciel. Un bon conseil : évitez les longs séjours à haute altitude… Ce premier blindage est fortement secondé par le champ magnétique terrestre, qui renvoie vers l’espace les particules cosmiques, avec d’autant plus de vigueur qu’elles se présentent vers les basses  latitudes. Deuxième bon conseil : évitez les longs séjours dans le nord de la Scandinavie…

Pour être complet, notre arsenal de protection contre cette radioactivité dont le ciel nous abreuve inclut aussi le vent solaire. Ce flot de plasma que le Soleil souffle à raison de 7 milliards de tonnes par heure à une vitesse de 400 km par seconde repousse en effet les particules de plus basse énergie du rayonnement cosmique et les empêche de pénétrer à l’intérieur du système solaire. Protégé par ce troisième bouclier, l’héliosphère se trouve préservée des rayons cosmiques de basse énergie. La Terre est ainsi à l’abri de la composante la plus nocive du rayonnement cosmique. La protection du vent solaire est d’autant plus efficace qu’il souffle  fort. C’est bien pour cette raison que le flux du rayonnement cosmique de basse énergie dépend de l’activité du Soleil qui varie avec un cycle de 11 ans. Le vent solaire repousse en effets les particules de basse énergie avec plus d’efficacité en période de Soleil actif qu’en période calme.
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/57/Heliosphere_drawing-fr.png/350px-Heliosphere_drawing-fr.png

C’est donc notre environnement cosmique proche  qui détermine les doses de rayonnement ionisant que nous recevons quotidiennement, sans que nous ayons notre mot à dire… Il suffirait que notre arsenal de protection faiblisse dans des proportions loin d’être démesurées pour que le taux de radioactivité naturelle sur Terre dépasse la limite légale en France, sans que le gouvernement n’y puisse rien!

Aujourd’hui, il est question de nouvelles missions d’astronautes vers la Lune. Sans parler du fameux voyage vers Mars… Dans ce dernier cas, il faudra prendre en compte toutes les doses reçues au cours du long voyage interplanétaire, que ce soit sous l’effet  des rayons cosmiques ou à la suite d’éruptions solaires. S’y ajoutent bien sûr les doses reçues lors du séjour sur une planète dépourvue d’atmosphère et de bouclier magnétique. Une estimation  à la louche fait apparaître  que les intrépides astronautes qui un beau jour s’envoleront sur Mars devront s’attendre  à encaisser de l’ordre de 1000 millisieverts! A coup sûr, l’exposition des astronautes  à des doses aussi massive sera sans doute le principal facteur qui pourrait différer le rêve du voyage vers la planète rouge. On pourrait penser à doter les modules spatiaux d’un système de protection contre le rayonnement pénétrant. Hélas, tous les dispositifs envisagés à ce jour sont d’une masse beaucoup trop élevée.
 

Source : Oh, l'Univers ! - Petit guide de voyage


http://www.bief.org/fichiers/livre/09/203109/couv.gif





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