Citations du jour
Les Québécois refusent de regarder la réalité de leur histoire. C'est la faute de nos propres élites; on a stické sur Marguerite Bourgeoys et Maurice Richard...
Pierre Falardeau
N’oublions pas que la caractéristique fondamentale de notre espèce est la construction de la personne de chacun grâce à la rencontre des autres. Seuls les liens que nous tissons nous permettent d’accéder à la conscience d’être.
Albert Jacquard
Pour les lâches, la liberté est toujours extrémiste.
Pierre Falardeau
Peut-être certaines de ces planètes lointaines abritent-elles de la vie? C'est là l'une des raisons qui motivent les astronomes à chercher ces planètes. La vie cherche la vie!
Inconnu
Qu’on aime le personnage ou non, Falardeau aura toujours le don de surprendre avec son langage coloré!
Enregistrement du jour : Entretien entre Pierre Falardeau et Pierre Foglia
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Question du jour : Est-ce qu’il y a de la vie sur d’autres planètes?
Selon les dernières estimations, il y aurait 10 ^ 23 planètes…
Sachant qu’il y 100 milliards de galaxie dans l’univers, que chaque galaxie dénombre pas moins de 200 milliards d’étoiles et que chaque étoile comporterait pas moins de 5 planètes.
Mais la grande question est de savoir ce que représente
le nombre 10^23 ??? = 100 000 000 000 000 000 000 000 planètes dans l’univers
Ce nombre est plus grand que :
- Cellules dans le corps humain : le corps humain est constitué globalement de 1014 cellules
- Grains de sable : toutes les plages du monde mises ensemble font globalement 2 x 1015 grains de sable
- Insectes : il a été estimé que la population des insectes sur Terre comprenait globalement 1018 insectes.
Avec un nombre aussi grand de planètes, peut-on prétendre que la vie existe seulement sur Terre?
Article du jour : Gamow (Albert Jacquard)
L’effort intellectuel nécessaire pour réellement comprendre la signification de la relativité restreinte est si important que des métaphores sont indispensables – notons que l’adjectif «restreinte» doit être ajouté pour distinguer cette théorie de la relativité générale, plus ambitieuse encore, dont nous esquisserons prochainement quelques traits. Une des métaphores les plus pertinentes a été proposée par le physicien George Gamow, l’un des pionniers de la théorie de l’expansion de l’univers. Pour rendre plus concrets les effets de la relativité, il imagine un univers où la vitesse de la lumière est certes importante mais très inférieure aux 300 000 km-sec constatés dans le nôtre.
Imaginons que nous sommes les créateurs d’un univers. Nous sommes libres de décider, d’une part, des différentes lois qui régissent les rapports entre les objets et, d’autres part, la valeur des divers paramètres introduits par ces lois. Nous pouvons ainsi choisir l’intensité de la pesanteur, celle des interactions électromagnétiques ou la vitesse de la lumière. Le créateur de l’univers décrit par Gamow a réalisé un univers en tout point semblable au nôtre, à la seule exception de la vitesse de la lumière : celle-ci n’est que de 100 km-hr, soit 10 millions de fois moins que notre cosmos. Autrement dit, 100 km-hr, est une vitesse limite qu’aucun mouvement ne peut atteindre. L’application des formules proposées par Einstein y a des effets spectaculaires, notamment sur la durée des événements et par conséquent sur le vieillissement des individus.
Cet effet a été mis en évidence peu après la diffusion de la théorie d’Einstein sous l’appellation du «paradoxe des jumeaux». Si, dans une paire de jumeaux, l’un reste tranquillement dans la famille tandis que l’autre part pour un long voyage vers une planète lointaine, le voyageur a, à son retour, moins vieilli que son frère. L’anecdote est parfois présentée en évoquant un homme qui sort son chien tandis que son épouse reste à la maison. Le chien court autour de son maître et agite la queue. Au retour, le monsieur a moins vieilli que la dame, le chien moins que le monsieur et le bout de la queue du chien moins que le chien.
Les vitesses en jeu sont cependant si faibles face à celle de la lumière que les écarts sont insignifiants. Mais dans l’univers imaginé par Gamow, les effets de la nature «relative» du temps vécu par chacun sont spectaculaires. Il imagine une dame venant accueillir à la gare son grand-père commis voyageur. Depuis quelques dizaines d’années, il parcourt le monde tandis qu’elle est restée dans sa ville natale.Lorsqu’ils se retrouvent, le grand-père est plus jeune que sa petite-fille. Le temps qu’il a parcouru est plus court que celui qu’elle a vécu en l’attendant. Il ne s’agit pas d’une différence de sensation mais d’une réalité liée à la structure de l’espace-temps.
Source : Albert Jacquard Tentatives de lucidité p.56
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