Durant la Seconde Guerre mondiale, Picasso vivant rue des Grands-Augustins à Paris, reçut la visite d'Otto Abetz, l'ambassadeur nazi. Ce dernier lui aurait demandé devant une photo de la toile de (alors conservée à New York au MoMA) : « Guernica C'est vous qui avez fait cela ? », Picasso aurait répondu : « Non c'est vous ».
De plus aux visiteurs allemands des années 1940,
il distribuait des photos de Guernica, les narguant d'un « Emportez-les. Souvenirs! souvenirs! »
Faites attention cependant, Picasso à dénoncer le nazisme mais à une autre époque, Picasso a défendu le Stalinisme dans une période où on connaissait les exactions commises dans les goulags.
Analyse de GUERNICA

Picasso, à travers ce tableau, symbolise l'horreur des conflits humains. Il représente cette horreur grâce à l'emploi de formes très crues montrant la cruauté humaine. Le bombardement de Guernica fit 2000 victimes essentiellement des femmes et des enfants.
"La peinture n'est pas faite pour décorer les appartements; c’est une arme offensive et défensive contre l’ennemi", c'est ce que déclara Picasso à propos de Guernica. Ce tableau fut composé en quelques jours juste après le bombardement du village espagnol de Guernica par la Légion Condor. Ce tableau fut longtemps conservait au Museum of Modern Art de New York mais en 1981, il retourna en Espagne au musée du Prado. Il se trouve aujourd'hui au Musée National Reine Sophie à Madrid.
Les Caractéristiques :
Guernica est une huile sur toile mesurant 7 m 52 de long sur 3 m 51 de largeur. Le tableau est composé de couleurs monochromes symboliques. En effet, cela accentue l'impression de mort. Les formes géométriques, quant à elles, rappellent l'art primitif africain. La toile est découpée en plans triangulaires et se présente comme un montage de l'actualité de l'époque en noir et blanc. Ce découpage du tableau intensifie toute l'horreur de la guerre.Analyse des différents symboles du tableau :






Le tableau voit aussi différents personnages :




Guernica est un tableau militant contre le conflit espagnol qui débuta en 1936. Toutefois, malgré ses 68 ans, ce tableau n'a malheureusement pas perdu une ride.
Foglia et le Canadien de Montréal! Une des seules fois peut-être où je vais oser vous entretenir sur le hockey...

Les putes
![]() | Pierre Foglia La Presse |
J'ai déjà dû vous raconter que je n'avais jamais été un partisan du Canadien, j'étais même furieusement le contraire, jusqu'à ce que Bob Gainey et Guy Carbonneau s'amènent à Montréal pour diriger le club.
Hors de ces exceptions, le hockey de la LNH, du moins celui que j'ai connu d'assez près en mon temps, était une formidable pépinière de joyeux morons, en particulier à Montréal où ils étaient, en plus, confits dans la tradition, ce qui ajoutait à leur hébétude.
Tout ça pour vous dire que des allumés comme Guy Carbonneau avec un humour décapant, je n'en ai pas connu des masses. Gainey, c'est complètement autre chose. Gainey est peut-être plus exceptionnel encore. Aussi tranquille que le premier est agité. Aussi vite tout en feignant d'être lent. Aussi réservé que l'autre peut être parfois prolixe, mais les deux animés du même souci de précision et d'honnêteté. Gainey souvent pince-sans-rire là où Carbonneau était volontiers baveux.
J'aimais vraiment beaucoup les deux. C'est drôle, j'aimais beaucoup les savoir amis. J'aimais ce que cela donnait comme hockey. J'aimais comment ces deux-là pensaient hockey et au-delà : sport. J'aimais par exemple que Gainey ne soit pas allé chercher «le gros ailier ou le gros centre» que lui réclamaient les chroniqueurs hystériques. J'ai aimé le maximum qu'ils ont tiré de cette équipe l'an dernier, la faisant sans doute paraître bien meilleure qu'elle n'était en réalité, une réalité qui les a peut-être rattrapés cette année, mais je ne m'aventurerai pas sur ce terrain-là qui n'a vraiment pas besoin d'un chroniqueur de plus.
Je voulais seulement redire, même si vous l'avez maintenant compris, que j'aimais vraiment beaucoup ces deux personnes, au point où ils ont fait de moi un très inattendu partisan du Canadien. Entendons-nous, rien de tatoué sur le coeur et sans fanion sur mon auto, juste content quand ils gagnaient, content pour Carbonneau et Gainey.
J'ai trouvé ça triste, lundi. J'ignore bien sûr le fond des choses, mais j'aime à croire que Gainey n'avait pas le choix - je ne veux pas dire qu'on lui a forcé la main, je dis qu'importe: il n'avait pas le choix. J'aime à croire que Carbonneau en convient et que leur amitié n'en souffrira pas trop.
J'ignore le fond des choses, mais... Mais je suivais le match contre Edmonton mardi, je regardais flyer en troisième période les Koivu, Kostitsyn et autre Markov, je les regardais flyer comme on les a rarement vus flyer cette année, et je me disais : quels grands athlètes tout de même, mais, en même temps : quelle bande de putes.
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