Pages

Picasso, Analyse de GUERNICA , Foglia et le Canadien

Anecdotes du jour!!!!

Durant la Seconde Guerre mondiale, Picasso vivant rue des Grands-Augustins à Paris, reçut la visite d'Otto Abetz, l'ambassadeur nazi. Ce dernier lui aurait demandé devant une photo de la toile de (alors conservée à New York au MoMA) : « Guernica C'est vous qui avez fait cela ? »,  Picasso aurait répondu : « Non c'est  vous ».

De plus aux visiteurs allemands des années 1940,

il distribuait des photos de Guernica, les narguant d'un « Emportez-les. Souvenirs! souvenirs! »


Faites attention cependant, Picasso à dénoncer le nazisme mais à une autre époque, Picasso a défendu le Stalinisme dans une période où on connaissait les exactions commises dans les goulags.

Analyse de GUERNICA

La lampe Le taureau Le cheval La colombe Le fantome La fleur La mere Le soldat La femme qui boite Le prisonnier
        GUERNICA a été réalisé par Picasso en 1937. Celui-ci s'est inspiré du bombardement de la petite ville basque de Guernica, le 26 avril 1937, par l'aviation allemande au service de Franco. Guernica était une commande du gouvernement républicain espagnol pour le pavillon à l'Exposition Universelle de Paris de juillet 1937.
        Picasso, à travers ce tableau, symbolise l'horreur des conflits humains. Il représente cette horreur grâce à l'emploi de formes très crues montrant la cruauté humaine. Le bombardement de Guernica fit 2000 victimes essentiellement des femmes et des enfants.
        "La peinture n'est pas faite pour décorer les appartements; c’est une arme offensive et défensive contre l’ennemi", c'est ce que déclara Picasso à propos de Guernica. Ce tableau fut composé en quelques jours juste après le bombardement du village espagnol de Guernica par la Légion Condor. Ce tableau fut longtemps conservait au Museum of Modern Art de New York mais en 1981, il retourna en Espagne au musée du Prado. Il se trouve aujourd'hui au Musée National Reine Sophie à Madrid.

Les Caractéristiques :

        Guernica est une huile sur toile mesurant 7 m 52 de long sur 3 m 51 de largeur. Le tableau est composé de couleurs monochromes symboliques. En effet, cela accentue l'impression de mort. Les formes géométriques, quant à elles, rappellent l'art primitif africain. La toile est découpée en plans triangulaires et se présente comme un montage de l'actualité de l'époque en noir et blanc. Ce découpage du tableau intensifie toute l'horreur de la guerre.

Analyse des différents symboles du tableau :

          Tout d'abord, au centre du tableau, la lampe. Cette lampe domine la scène. Elle a la forme d'un oeil ce qui peut représenter l'oeil du peintre qui souhaite montrer sa perception de l'événement. Elle peut signifier la lueur d'espoir malgré la tragédie de ce bombardement.



        Le taureau à gauche est l'incarnation de la brutalité, de l'obscurité dans la corrida. Dans ce tableau, il représente les Nationalistes dans cette guerre.













          Le cheval, quant à lui, incarne la victime innocente de cette corrida. Les différentes figures de l'animal traduisent la terreur, la douleur. Ce cheval représente le peuple opprimé et les Républicains.

















          La colombe symbolise la paix. Or ici, elle se situe entre le taureau et le cheval et on peut remarquer qu'elle s'efface dans l'obscurité ce qui signifie que la paix est impossible entre les deux parties, qui s'opposent dans cette guerre, les Républicains et les Nationalistes.





          Le fantôme tient dans sa main une bougie. Il montre l'indignation de la communauté internationale qui veut faire la lumière sur ce qui vient de se passer.







          La fleur, en bas au centre, symbolise la fragilité, la vie et l'espérance.




Le tableau voit aussi différents personnages :

          La mère à gauche, celle-ci a le sein dénudé et tient un enfant mort dans ses bras. Nous pouvons constater que ses yeux ont la forme de larmes ce qui accentue le désespoir. Ce symbole montre que la maternité est impossible, ainsi quelle désespoir des paysans opprimés dans cette guerre.










          Le soldat, on le voit l'épée brisée. Il montre la détermination, la valeur, la lutte jusqu'à la mort. Il symbolise l'impossibilité de continuer la lutte, l'inégalité des armes, il est les Républicains. En effet, les républicains n'avaient pas les moyens militaires que possédaient les nationalistes.



          La femme qui boîte se situe en bas à droite. Sa blessure à la jambe l'empêche de marcher, elle est fascinée par la lumière de l'ampoule. Elle crie la liberté, l'idéal inaccessible. Malgré son handicap, elle continue de marcher vers la liberté.











           Le prisonnier est brulé vif. Nous pouvons constater qu'il implore Dieu le bras levé au ciel. Ses yeux sont en forme de larmes ce qui signifie la souffrance et la douleur.














        Guernica est un tableau militant contre le conflit espagnol qui débuta en 1936. Toutefois, malgré ses 68 ans, ce tableau n'a malheureusement pas perdu une ride.







Foglia et le Canadien de Montréal! Une des seules fois peut-être où je vais oser vous entretenir sur le hockey...


http://www.canadiandesignresource.ca/officialgallery/wp-content/uploads/2006/08/Club_de_Hockey_Canadien_design.jpg

Les putes

Pierre Foglia
La Presse
J'ai déjà dû vous raconter que je n'avais jamais été un partisan du Canadien, j'étais même furieusement le contraire, jusqu'à ce que Bob Gainey et Guy Carbonneau s'amènent à Montréal pour diriger le club.
Je n'ai jamais été partisan d'aucune autre équipe, je les aimais toutes pourvu qu'elles plantassent le Canadien. Dieu que je haïssais le Canadien. Tous les joueurs? Non. Il y a toujours eu des exceptions. Du plus loin que je me souvienne, à l'époque où je voyageais assez régulièrement avec le club, j'aimais bien Dick Duff, Bobby Rousseau, Terry Harper. Je parle ici des individus, pas des joueurs. Puis il y a eu Henri Richard, Serge Savard, Larry Robinson, Jacques Lemaire, Guy Lafleur, Guy Carbonneau. Bob Gainey.
Hors de ces exceptions, le hockey de la LNH, du moins celui que j'ai connu d'assez près en mon temps, était une formidable pépinière de joyeux morons, en particulier à Montréal où ils étaient, en plus, confits dans la tradition, ce qui ajoutait à leur hébétude.
Tout ça pour vous dire que des allumés comme Guy Carbonneau avec un humour décapant, je n'en ai pas connu des masses. Gainey, c'est complètement autre chose. Gainey est peut-être plus exceptionnel encore. Aussi tranquille que le premier est agité. Aussi vite tout en feignant d'être lent. Aussi réservé que l'autre peut être parfois prolixe, mais les deux animés du même souci de précision et d'honnêteté. Gainey souvent pince-sans-rire là où Carbonneau était volontiers baveux.
J'aimais vraiment beaucoup les deux. C'est drôle, j'aimais beaucoup les savoir amis. J'aimais ce que cela donnait comme hockey. J'aimais comment ces deux-là pensaient hockey et au-delà : sport. J'aimais par exemple que Gainey ne soit pas allé chercher «le gros ailier ou le gros centre» que lui réclamaient les chroniqueurs hystériques. J'ai aimé le maximum qu'ils ont tiré de cette équipe l'an dernier, la faisant sans doute paraître bien meilleure qu'elle n'était en réalité, une réalité qui les a peut-être rattrapés cette année, mais je ne m'aventurerai pas sur ce terrain-là qui n'a vraiment pas besoin d'un chroniqueur de plus.
Je voulais seulement redire, même si vous l'avez maintenant compris, que j'aimais vraiment beaucoup ces deux personnes, au point où ils ont fait de moi un très inattendu partisan du Canadien. Entendons-nous, rien de tatoué sur le coeur et sans fanion sur mon auto, juste content quand ils gagnaient, content pour Carbonneau et Gainey.
J'ai trouvé ça triste, lundi. J'ignore bien sûr le fond des choses, mais j'aime à croire que Gainey n'avait pas le choix - je ne veux pas dire qu'on lui a forcé la main, je dis qu'importe: il n'avait pas le choix. J'aime à croire que Carbonneau en convient et que leur amitié n'en souffrira pas trop.
J'ignore le fond des choses, mais... Mais je suivais le match contre Edmonton mardi, je regardais flyer en troisième période les Koivu, Kostitsyn et autre Markov, je les regardais flyer comme on les a rarement vus flyer cette année, et je me disais : quels grands athlètes tout de même, mais, en même temps : quelle bande de putes.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire