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Malcom Gladwell et les Beatles / Poème du jour / Choix musicaux du jour / La recherche d'emploi‏




A man marooned by flood waters, alongside his livestock, waves towards an Army helicopter for relief handouts in the Rajanpur district of Pakistan's Punjab province on August 9, 2010. (REUTERS/Stringer)



Bonjour, j’ai terminé un baccalauréat en comptabilité (CMA) récemment.  Si vous connaissez des offres d’emploi intéressantes dans le domaine, faites moi signe! Vous pouvez me transmettre le tout par courriel... Je ne limite pas mes recherches à Montréal.


Les  4 choix musicaux du jour et le Pourquoi!

Choix 1

Pete Namlook

Pete Namlook c’est un génie dans son genre…
Artiste :  Pete Namlook & Mixmaster Morris - School Of Fish (part I)

Choix 2
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Peut-être la meilleure tune que j’ai entendue dans ma vie, ce choix ne fera
 sûrement pas  l’unanimité!
Artiste : International Observer - Minicell (Ancien membre du groupe défunt des Thompson Twins)

Choix 3
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J’aime la voix de cette femme.
Artiste : Boom Bip - The Matter (Of Our Discussion) (feat Nina Nastasia)


Choix 4
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Le morceau que je voudrais entendre avant de mourir, mais pas tout de suite, je ne suis pas pressé!
Artiste : Pink Floyd – Us and Them





Citations et Passages du jour




Ces 3 critères : L’autonomie, la complexité, et un lien entre l’effort et la rémunération – sont, d’après la plupart des gens, les qualitésque doit comporter le travail pour être satisfaisant. En définitive, ce n’est pas une somme d’argent qui fait notre bonheur de neuf à cinq.
 C’est l’épanouissement que nous procure le travail.
                                                                    Malcom Gladwell


I never intended to devote the rest of my life to mathematics. Litterature was the greatest attraction, but I realised that mathematics would at least provide me bread and butter.          
                                                                       Solzhenitsyn


Pour replacer ces événements dans leur contexte, le taux de «pertes» pour une ligne aérienne comme United Airlines, aux USA, de 1988 à 1998, était de 0,27 par million de départs. Autrement dit, on perdait 1 avion dans un accident environ une fois touts les 4 millions de vols. Le taux de perte de Korean Air, au cours de la même période, était de 4,79 par million de départs, au moins 17 fois plus élevé.
                                                                     Malcom Gladwell



Ma mère s’est exprimée d’une façon cohérente jusqu’aux 5 ou 6 derniers mois de sa vie, dit Mort Janklow. Vers la fin, dans son délire, elle parlait des choses dont elle n’avait jamais parlé auparavant.
Elle a versé des larmes à propos de ses amis qui étaient morts au cours de l’épidémie de grippe de 1918. Cette génération – celle de mes parents – a traversé beaucoup d’épreuves.
Elle a connu cette épidémie qui a emporté, combien? 10% de la population mondiale?
La panique dans les rues. Les amies qui meurent. Puis la Première Guerre mondiale, puis la Grande dépression, puis la Seconde Guerre mondiale. Elle n’a pas eu beaucoup de chance. C’était une période très difficile. Mon père aurait connu beaucoup de succès à une autre époque.»
                                                                     Mort Janklow


Plusieurs directeurs de publicité considèrent qu’en raison de l’omniprésence du marketing le bouche à oreille est devenu le seul moyen de persuasion qui soit efficace.                                                                                          
                                                                    Malcom Gladwell
                                                                


L’homme le plus libre est celui qui a le plus de relations avec ses semblables.                                                                    
                                                                   Pierre Joseph Proudhon


Poète du jour :  Jacques André

Né en 1960
Technicien à la recherche d'un emploi

Talibans sans frontières

Dieu dans sa bonté m'a créé à son image
Et je consacre ma vie à lui rendre hommage
Au nom du dieu des juifs, chrétiens et musulmans
Je renie et je viole tous les commandements

Et si mon fanatisme va jusqu'au mysticisme
C'est que je me suis dévoué au fatalisme
Quand par hasard je découvre un cas litigieux
Alors je profane un édifice religieux

Au nom de Dieu! je tue des femmes et des enfants
Au nom de Dieu! je persécute les hérétiques
Au nom de Dieu! je vous impose ma politique
Au nom de Dieu! c'est le diable que je défends

Au nom de dieu j'exècre les minorités
Je soutiens de toutes mes forces les autorités
Je suis fier de faire partie de tous ces connards
Qui hurlent de joie à l'expulsion de Saint-Bernard!

Et je suis toujours le premier à m'insurger
Dès que j'entends le mot capote ou I.V.G.!
Aux prêtres pédophiles, je trouve des excuses
Je trouve même scandaleux qu'on les accuse

Au nom de dieu, je massacre les mécréants
Sans connaître jamais ni regret ni remords
Au nom de dieu! je vais te faire manger tes morts
Au nom de dieu! je plonge le monde dans le néant

A la mort du communisme dans les Balkans
J'ai expédié tous les hérétiques dans les camps
Dans mon bel uniforme noir, à Dubrovnik
J'ai instauré la purification ethnique

Pour les juifs, les catholiques, les musulmans,
A tous j'ai appliqué le même traitement
J'ai tué tous ses salauds violé toutes ses salopes
Et j'ai obtenu la bénédiction du pope

Au nom de dieu! je suis contre l'avortement
Au nom de dieu! je combats la démocratie
Et je n'accorde jamais ni pause ni merci
Au nom de dieu! je vole je triche et je mens

Au nom du peuple élu sur la terre sacrée
Des pathos et des goys sans âme j'ai massacré
j'ai nettoyé la terre promise des philistins
C'est uniquement la loi de dieu, et du destin

Notre peuple a connu tant de persécutions
Que dieu nous pardonnera toutes nos exactions
Et tant que l'Amérique nous mangera dans la main
La paix sera toujours remise au lendemain

Au nom de dieu! J'assume toutes les impostures
Au nom de dieu! je fais couler des fleuves de sang
Que m'importe qu'ils soient coupables ou innocents
Au nom de dieu! sans état d'âme je vous torture

Allah le tout-puissant et miséricordieux
Je dynamite les idoles et les faux dieux
Tout ce qui n'est pas dans le coran est impie
Qui s'oppose à nous sera chassé sans répit

Qu'il se cache par-delà les déserts ou les mers
Ou même s'il le peut dans le ventre de sa mère
Trafique d'armes ou de drogues ne sont que des affaires

Afin de faire de la terre tout entière un enfer.

Grand inquisiteur du vice et de la vertu
Au nom de dieu! j'affame l'incendie et je tue.
Et je suis prêt à sacrifier l'humanité
Nom de dieu! Je me suis damné... pour l'éternité.



Article du jour : Les Prodiges (Les Beatles), Malcolm Gladwell


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La règle des 10 000 heures est-elle une règle générale de réussite? Si nous grattons sous la surface de tout grand gagneur, trouvons-nous toujours l’équivalent du centre informatique de l’Université du Michigan, ou de l’équipe d’étoiles de hockey – une occasion particulière de s’entraîner, en quelque sorte?

Évaluons cette idée au moyen de 2 exemples, et pour simplifier, choisissons-les aussi familiers que possible :
les Beatles, un des groupes rock les plus célèbres de l’histoire, et Bill Gates, un des hommes les plus riches du monde.

Les Beatles – John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr – sont arrivés aux USA en 1964, ont inauguré ce qu’on a appelé l’invasion britannique de la scène musicale américaine, et leur série de disque à succès a changé la face de la musique populaire.

Ce qui nous intéresse chez les Beatles, c’est d’abord le temps qu’ils avaient déjà passé ensemble à leur arrivé aux USA. Lennon et McCartney avaient commencé à jouer en duo en 1957, 7 ans avant d’atterrir en Amérique. (Incidemment, entre leur fondation et leurs triomphes artistiques sans doute les plus grands – Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band et The Beatles [l’album blanc] -, il s’est écoulé 10 ans.)
Et si vous examinez d’encore plus près ces longues années de préparation, vous trouverez une expérience qui, après les joueurs de hockey, Bill Joy et les violonistes de calibre mondial, semble étonnamment familière. En 1960, alors qu’ils n’étaient qu’un groupe rock sans le sou, ils ont été invités à jouer à Hambourg, en Allemagne.

«Hambourg, à l’époque, n’avait pas de boîtes de rock-and-roll, mais des boîtes de strp-tease», dit Philip Norman, qui a écrit Shout!, la biographie des Beatles. «Il y avait un propriétaire en  particulier, nommé Bruno, à l’origine un forain, qui a eu l’idée d’inviter des groupes rock à jouer dans divers établissements. Il y avait une formule. C’était un immense spectacle ininterrompu, qui durait des heures, et des tas de gens entraient et sortaient en titubant. Et les groupes jouaient continuellement pour retenir cette circulation.
Dans un quartier chaud américain, on appellerait ça un strip-tease ininterrompu.

«Un grand nombre des groupes qui jouaient à Hambourg venaient de Liverpool, poursuit Norman.C’était par hasard. Bruno était allé à Londres pour y dénicher des groupes, mais il a rencontré à Soho un entrepreneur de Liverpool, descendu à Londres par pur hasard. Et il avait  fait envoyer quelques groupes à Hambourg. C’est ainsi que le rapport s’est établi. Et les Beatles ont fini par former un lien non seulement avec Bruno,  mais avec d’autres propriétaires de boîtes. Ils ont continué d’y aller parce qu’ils y trouvaient beaucoup d’alcool et de sexe.»

Et qu’y avait-il de si particulier à Hambourg? Ce n’était pas qu’ils étaient bien payé – ils l’étaient mal.
 Ni que l’acoustique était formidable – elle ne l’était pas. Ni que les auditoires étaient futés et à même de les apprécier 
 – ils étaient tout sauf cela. C’était purement le temps pendant lequel ils étaient obligés de jouer.

Dans une entrevue réalisée après la séparation des Beatles, John Lennon a parlé des spectacles du groupe dans une boîte de strip-tease de Hambourg, appelé l’Indra :

Nous nous sommes améliorés et nous avons développé notre confiance. C’était inévitable, à jouer toute la soirée. Devant des étrangers, ça nous convenait. Nous devions faire encore plus d’efforts, y mettre tout notre cœur et toute notre âme, nous dépasser.

A Liverpool, nous n’avions jamais fait que des sessions d’une demi-heure, et nous nous contentions de nos meilleurs morceaux, chaque fois les mêmes. A Hambourg, pour rester en scène pendant 8 heures, il fallait vraiment trouver une nouvelle façon de jouer.

8 heures?

Pete Best, le batteur des Beatles à l’époque, le confirme :
«Lorsque la nouvelle se répandait que nous étions sur le point de donner un spectacle, la boîte commençait à se remplir. Nous jouions 7 soirs sur 7. Au départ, presque sans arrêt jusqu’à minuit 30, jusqu’à la fermeture,
mais à mesure que nous nous améliorions, les foules restaient la plupart du temps jusqu’à 2 heures du  matin.» 

7 jours sur 7?

Les Beatles sont donc allés à Hambourg 5 fois, de 1960 à la fin de 1962. Au cours de leur premier voyage,
 ils ont joué pendant 106 soirées, à raison d’au moins 5 heures chacune. A leur deuxième voyage, ils  ont joué 92 fois. A leur troisième, ils ont joué 48 fois, soit pendant 172 heures en scène. Au cours de leurs 2 derniers séjours à Hambourg, en novembre  et en décembre 1962, ils ont donné encore 90 heures de spectacle. En tout, ils ont joué pendant 270 soirées en un peu plus d’un an et demi. En fait, au moment de leur grande percée en 1964, on estime qu’ils avaient joué sur scène 1200 fois. Savez-vous à quel point c’est extraordinaire? La plupart des groupes actuels ne jouent pas 1200 fois de toute leur carrière. Le creuset de Hambourg est une des raisons qui Beatles un groupe à part.

«Il n’étaient pas bons sur scène quand ils sont arrivés, mais ils étaient très bons quand ils sont revenus, poursuit Norman. Ils n’ont pas seulement appris l’endurance. Ils ont dû apprendre une quantité incroyable de morceaux – des reprises de tout ce qu’on peut imaginer, pas seulement du rock-and-roll, un peu de jazz, aussi. Avant, ils n’étaient pas du tout disciplinés sur scène. Mais à leur retour, ils jouaient comme personne d’autre. C’est ce qui les a formés.»



Source : Les Prodiges :  Malcolm Gladwell



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