Photos du jour (Cliquez sur le lien en bas de la photo)
17 photos déchirantes des effets de la pollution sur le monde animal
J’ai toujours eu un certain malaise en tant qu’être humain… J’appartiens
à une espèce qui saccage tout, qui dilapide… Un des éléments, c’est le
surnombre… Oui, il y a des inégalités, j’en conviens mais je crois que les
autres espèces ont droit à la vie. La biodiversité c’est le patrimoine de l’humanité.
Peut-être suis-je un disciple de Malthus, je décris seulement un
état de fait… Quand on parle d’impact climatique, quand la qualité de l’air
devient un enjeu, il y a lieu de s’interroger.
La série de photos que vous retrouverez sont là pour mettre le tout
en exergue… Elles sont à la fois difficiles
à regarder mais elles parlent d’elles-mêmes…
Citations du jour
« Les nouvelles environnementales forment seulement 1,5 % du total des infos. Par comparaison, la CUISINE compte pour plus de 5 % du poids médiatique. Le thème vert se retrouve maintenant au 14e rang des préoccupations médiatiques au Québec.» En résumé, les médias se foutent pas mal de l'environnement.
Daniel Breton
Puisque ces mystères nous
dépassent, feignons d'en être les organisateurs.
Jean Cocteau
Sade, le divin marquis qui, tel
qu'on l'apprécie, ne se fait pas prier pour célébrer la sodomie comme suprême
expression de la liberté.
Guy Bedos
La virginité de Marie, un
vaudeville, dont ce malheureux Joseph serait le premier cocu de l'histoire du
monde.
Guy Bedos
Les êtres sont parfois aussi distincts d'eux-mêmes que
des autres.
I cannot stress this enough: it is not that the
electrons are weird. Electrons do what electrons do. This is what they do and
it violates your intuition, but it's true. The thing that's surprising is that
lots of electrons behave like this, like cheese or chalk.
Prof. Allan
Adams; MIT Quantum Physics I
My most basic credo is: I
never said freedom was cheap. And it ain't. Never will be.It's been the highest
priced and most precious commodity in my life
Sony Barger
Toute
personne croyant qu’une croissance exponentielle peut continuer à l’infini dans
un monde fini est soit un fou, soit un économiste.
Kenneth
Boulding
Ne
prenez pas la vie trop au sérieux de toute façon vous n'en sortirez pas vivant.
Bernard
Le Bovier de Fontenelle
Les hommes ignorent leur place
dans l’univers. S’ils la connaissaient, ils prendraient mesure de la démesure
du cosmos et de l’insignifiance de leur existence. Nous faisons un événement
considérable de notre vie qui importe aussi peu que l’être d’une feuille dans
un arbre… Les glissements de l’éphémère sur le miroir d’une marre d’eau croupie
résument le destin de chacun qui se croit monde à lui tout seul.
Michel
Onfray
Vidéos du jour
J’ai toujours été impressionné par les forces de la nature… Voici
des vidéos triées sur le volet, il ne reste plus qu’à vous amuser!
Active Ice Flow Footage
Kuskokwim
River Huge Ice Chunks Climbing 50 Vertical Feet In Less Than 10 Seconds During
Breakup
ANIMALS FOUND
FROZEN IN ICE
"CHASING ICE" captures largest glacier calving ever filmed
Tourists
washed off rocks by big wave
Où en sommes-nous par rapport au cerveau maintenant? Selon certains,
on aurait décrypté les mécanismes de la pensée… Est-ce trop optimiste de penser
de la sorte?
Le magazine Pour la science s’est penché sur la question… La
problématique est plus complexe que ce qu’on laisse entendre dans les médias.
Voici des éléments de réponse. Bien sûr, il faut acheter la revue pour avoir le
contenu intégral, un dossier que je qualifierais de fascinant.
Le Magazine du jour : Pour la science
Décrypter le
cerveau
Édito, p 1.
Le siècle du cerveau
Pas plus gros qu’une tête d’épingle, le système nerveux d’un moustique
compte quelques dizaines de milliers de neurones au plus. De quoi forcer
l’admiration, car l’insecte est capable de comportements étonnamment
complexes : détecter à distance une source de nourriture, se reproduire,
échapper aux prédateurs, se réfugier et patienter dans un coin obscure après
une tentative ratée de nous piquer… Comment un nombre aussi modeste de neurones commande-t-il tout
cela ?
En fait, malgré des décennies de recherches, nous l’ignorons, ou presque.
Le mystère n’est pas moindre, bien au contraire, dans le cas de l’espèce humaine.
Malgré les progrès des neurosciences, nous ne savons pas, ou si peu, comment le
cerveau humain et ses quelques 86 milliards de neurones engendrent nos
comportements, nos perceptions, nos émotions, nos souvenirs, nos pensées.
Suivre neurone par neurone l’activité de
circuits cérébraux entiers
Pourtant, les scientifiques ont bon espoir de comprendre d’ici la fin du
siècle le fonctionnement du cerveau.
Plusieurs grands projets ont été récemment lancés, tels que le Human
Brain Projects européen visant à simuler le fonctionnement d’un cerveau humain
ou le projet Human Connexions neuronales. Les avancées exigeront aussi de nouveaux
outils d’étude. Comme le soutiennent Rafael Yuste et George Church, 2 des
promoteurs du projet américain BRAIN, la
mise au point de techniques permettant de suivre ou de contrôler l’activité de réseaux
cérébraux entiers, neurone par neurone, sera indispensable.
Ces techniques, certaines en gestation, d’autres plus futuristes, aideront
à décrypter le cerveau. Elles et les grands projets suffiront-ils pour élucider
le phénomène de la conscience, grande énigme existentielle s’il en est ?
Le pari est ici plus risqué, tant est grand le fossé épistémologique qui sépare
la matière de l’esprit.
Maurice Mashaal, rédacteur en chef du Magazine Pour la science, p1.
Décrypter le
cerveau
Les outils du XXIe siècle, p 22.
Comment le cerveau produit-il
nos pensées et nos émotions ? Pour le comprendre, les scientifiques
devront disposer d’outils permettant de scruter l’activité des circuits
cérébraux neurone par neurone.
Malgré un siècle de recherches actives, les scientifiques ignorent toujours
ce qui se passe dans l’organe de moins d’1.5 Kg qui est le siège de toute
activité consciente humaine. Beaucoup ont essayé de s’attaquer à ces
questions en examinant les systèmes
nerveux d’organismes plus simples. En fait, 15 années se sont écoulées depuis
que les chercheurs ont cartographié les connexions de chacune des 302 cellules
nerveuses du nématode Caenorhabditis
elegans. Pour autant, le schéma de câblage de ce minuscule ver n’a pas
permis de comprendre comment ces connexions donnent naissance à des
comportements même rudimentaires, tels que l’alimentation et la reproduction.
Chez l’homme, la difficulté rencontrée pour établir un lien entre anatomie
et comportement est encore plus grande. Les médias font régulièrement état
d’imageries cérébrales montrant que des zones particulières du cerveau
s’activent lorsqu’on se sent rejeté, lorsqu’on parle une langue étrangère, etc.
Ces annonces peuvent donner l’impression que les techniques actuelles
fournissent de nouvelles connaissances fondamentales sur le fonctionnement du
cerveau. C’est une fausse impression.
Un exemple notable de cette illusion est une étude récente largement
médiatisée, où l’on a identifié une cellule cérébrale particulière qui a émis
un signal électrique en réaction à la vue du visage de l’actrice américaine
Jennifer Aniston. Bien qu’ayant fait sensation, la découverte du «neurone
Jennifer Aniston» ne nous avance pas beaucoup. Nous sommes toujours dans la
plus totale ignorance de la façon dont les impulsions électriques de ce neurone
influent sur la capacité de reconnaître
le visage de Jennifer Aniston et d’établir un lien avec la série Friends où
joue cette actrice. Pour que le cerveau reconnaisse l’actrice, un vaste
ensemble de neurones doit probablement s’activer, neurones qui communiquent
entre eux à l’aide d’un code non encore déchiffré.
Le neurone Jennifer Aniston est aussi un bon exemple de la croisée des
chemins à laquelle se trouvent les neurosciences. Nous disposons de techniques
permettant d’enregistrer l’activité de neurones isolés dans le cerveau humain.
Mais pour progresser vraiment, les chercheurs ont besoin de nouvelles
techniques qui leur permettront de sonder et de modifier l’activité électrique
de milliers, voire de millions, de neurones – des techniques capable de
déchiffrer ce que l’Espagnole Santiago Ramon y Cajal (1852-1934), pionnier de
la neuroanatomie, appelait «les jungles impénétrables où de nombreux chercheurs
se sont perdus.».
Rafael Yuste et George Church, p 22.
…
Magazine du jour
Décrypter
le cerveau
Pour
la science
OCTOBRE
2014
No
444
Aujourd’hui, une sorte de visite guidée avec un philosophe français
que j’honore… Son livre est une sorte d’introduction à sa pensée… Le livre de
Michel Onfray qu’on devrait lire en premier. Je me suis attardé à sa pensée
véhiculée sur l’athéisme… Le personnage ne laisse jamais indifférent qu’on soit
croyant ou non.
Si vous avez la chance de le voir débattre sur YouTube, vous verrez
qu’il a toujours le dernier mot ou presque…
C’est un lecteur boulimique, vous
n’aurez pas assez de votre vie pour emmagasiner et digérer l’information comme
lui seul peut le faire!
Livre du jour: Michel Onfray, Manifeste
Hédoniste
La religion vend
des fables et des mythes, elle raconte des histoires pour convaincre la
multitude que vivre c’est autre chose que mourir – or cette folie est une
contre-vérité radicale…
…
Je définis la religion comme la vision du monde qui postule l’existence
d’un arrière-monde qui donne son sens à ce monde-ci. Toutes les religions
bâtissent leurs propositions sur la possibilité d’un réel – ce réel irréel donnant d’ailleurs son
explication, sa légitimation, sa justification à ce réel réel. Augustin
explique dans le détail comment la Cité
de Dieu fonde la vérité de la Cité des Hommes.
…
Je définis l’athéisme comme une franche et claire négation de Dieu, bien
sûr, mais aussi, et surtout, comme l’art de démonter comme un jouet l’illusion
ainsi nommé.
L’athéologie décompose les fictions construites pour éviter la vérité
ontologique ultime : notre présence au monde n’a de sens que dans, par et
pour notre effacement du monde.
…
L’idéal chrétien se trouve hors d’atteinte : l’imitation du corps
angélique de Jésus ou celle du cadavre crucifié du Christ, celle du héros
ontologique qui tend l’autre joue après avoir été frappé, celui qui ne jugerait
jamais personne, voilà qui conduirait, dans la vérité et la réalité de ce
monde-ci, à une vie de martyr…
Le réel violent et brutal, le rapport à l’autre relève de l’éthologie qui
nous apprend que la domination et la servitude, la possession d’un territoire
et la nécessité de son marquage, la lutte de tous pour la puissance qui échoit
à quelques-uns seulement, l’usage de la force ou de la ruse, les machinations
des contrats de hordes ou de meutes, tout cela contraint à penser la morale
pour un monde réel et non pour un monde idéal et fantasmatique.
Mon éthique prend en considération Auschwitz et le Goulag, les fascismes
bruns, rouges et verts, les génocides industriels ou artisanaux (Hiroshima ou
Kigali), le déchaînement de la pulsion de mort dans le XX ième siècle. Une morale chrétienne conduit à l’abattoir.
L’amour de qui n’est pas aimable n’est pas souhaitable ; la joue tendue à
celui qui va nous gazer ou nous couper le coup n’est pas pensable ; le refus de juger l’injuste, le méchant, le
pervers conduit à un nihilisme éthique; sans parler de l’inanité de sacrifier à
l’idéal ascétique ; autrement dit
de mourir de notre vivant ici et maintenant, de sacrifier cette vie dont
nous sommes sûrs, sous prétexte qu’une fois morts nous vivrons éternellement…
…
Une morale
postchrétienne récuse l’amour du prochain fondé sur le seul fait qu’il soit notre prochain. Aimer notre
prochain s’il est aimable ne pose aucun problème. Mais s’il n’est pas
aimable ? Quid du devoir d’amour du
prochain (sinon de la politique de la joue tendue…) d’un déporté pour son
geôlier dans un camp de la mort ? L’impraticabilité de la morale
chrétienne oblige à une morale plus modeste, mais praticable.
…
Il faut déchristianiser la
chair, en finir avec le
corps chrétien schizophrène, séparé entre l’âme lumineuse et la chair
peccamineuse, l’ensemble goûtant tout
particulièrement les putréfactions, les cadavres, les morgues ; montrer la
vérité de l’homme machine, de la chair travaillée par la vie ; apprendre,
en renouant avec l’art anatomique, à apprivoiser la mort et à bien mourir,
autrement dit : à bien vivre.
…
L’invitation à imiter le corps angélique de Jésus qui ne boit ni ne mange
(encore moins ne fume…), ne rit ni ne
défèque, ne copule ni ne vieillit, celle du Christ sanguinolent, dépecé,
déchiré, transpercé, couronné d’épines, celui, pour les femmes d’une Vierge qui
se trouve engrossée par l’opération du Saint-Esprit et qui, n’ayant jamais copulé,
se trouve tout de même enceinte, sont autant de propositions corpo-relles
susceptibles de générer hystéries carabinées et névroses effrayantes… Demander
à son corps de prendre pour modèle un anticorps, c’est aller vers les problèmes…
…
En premier lieu, nous devons reconnaître que nous ne vivons pas dans un
monde qui puisse se rapporter à un dieu quelconque. Quoi qu’en disent les
religions, ce «dieu» n’est qu’une idée vide ou contradictoire, une croyance,
une mauvaise foi destinée à masquer les tragédies que l’humanité produit et à
la consoler de l’impuissance et de la cruauté de ce pseudo-dieu. Parce que les
guerres de religion et les massacres de masse existent, Dieu n’existe pas.
L’homme doit donc prendre en main son propre «destin», construire lui-même
sa souveraineté et son autonomie. C’est à lui de résoudre les difficultés et de
surmonter les obstacles rencontrés dans sa vie. Nous avons dont intérêt à nous
situer dans une perspective immanentiste et athée pour conduire au mieux notre
existence.
Livre du jour
Manifeste
HÉDONISTE
Michel
Onfray
Éditions
Autrement, 2011
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