Photos du jour
Je dédie ce blogue aux Palestiniens qui souffrent en ce moment...
Le blogueur cherche un nouvel emploi dans le domaine de la comptabilité si vous avez des informations intéressantes ne vous gênez surtout pas. Mon blogue est un acte bénévole, mon but est de vous donner le goût d’en savoir plus et, qui plus est, peut-être vous faire sourire ou vous permettre d’oublier…
Citations du jour
Certains hommes lisent Playboy. Moi,
je lis des rapports annuels.
Warren Buffet
Le
croque-mort l'écouterait avec patience. Ce serait un homme flegmatique et plein
de tact, un homme qui saurait ce qu'il fallait faire pour apaiser la terreur
des gens dans ces sortes de situations, au lieu de l'aggraver. Il vivait depuis
belle lurette dans l'intimité de la mort; il la connaissait sous toutes ses
facettes et dans tous ses avatars, et dans ce domaine il n'y avait plus pour
lui de surprise possible, et plus aucun mystère. C'est le service d'un tel
homme qui était requis ce matin.
Raymond Carver
Je ne parviens
pas à écrire. Je ne suis pas assez bas.
Beckett
Les êtres
humains sont condamnés à disparaître... On ne connaît aucun revenant à ce jeu
fatal, celui de la vie.
Georges Perec
Ce qui nuit aux démocrates, c’est
qu’à la fin de l’année, les citoyens américains n’ont pas plus d’emplois,
toujours moins d’argent, de l’eau qui monte toujours plus, encore plus de
tornades et d’incendies dévastateurs, etc. Comme aucun gouvernement ne peut
faire croître une économie en train d’atteindre sa limite de croissance et
qu’il est trop tard pour arrêter le réchauffement climatique, les gens vont
fort probablement se mettre à changer de gouvernants à répétition dans le vain
espoir de tomber sur celui qui va les sauver. Porte ouverte aux beaux parleurs,
aux «preachers», aux vendeux d’chars usagés, qui vont promettre le paradis et
ne livreront que du vide, pendant que continuera le déclin. Les Punks avaient
compris: No Future.
Commentaire
recueilli sur Cyberpresse
Un
Cajun de Louisiane déclarait récemment au cours d'un reportage télévisé - dans
un français approximatif : «Nous sommes fiers de la langue française et nous
voulons la conserver.» Quand les gens se
sentent obligés de proclamer qu'ils sont fiers de leur langue, il y a des
raisons de s'inquiéter pour la langue en question. Le français est condamné en
Louisiane et la fierté vient trop tard. Est-ce qu'on entend jamais parler un
américain se proclamer fier de la langue anglaise?
Marina Yaguello, linguiste,
professeur émérite à l'Université de Paris VII
Les cellules cancéreuses peuvent mieux
pousser, mieux s’adapter. Ce sont des versions plus avancées de nous-mêmes.
Siddhartha Mukherjee
Je chante le soi-même, une simple
personne séparée.
Walt Whitman
Articles intéressants à découvrir
Article intéressant sur peut-être le plus grand mathématicien du
vingtième siècle. Incidemment, ce site web est selon moi le meilleur en
français sur l’exposé des mathématiques.
Alexandre
Grothendieck Un voyage à la poursuite des choses évidentes
Vidéo sur l’art de parler en public, ne pas manquer les autres
vidéos. Au nombre de personnes qui ont déjà visualisé ces dernières, il doit y avoir un bien fondé!
Peur
de parler en public : 7 solutions contre cette phobie. Pour une prise de parole
sans angoisse.
Le
plastique et ses ravages sur l’environnement…
Le plastique des océans se retrouve-t-il
dans nos assiettes ?
Le point de vue d’un intellectuel ukrainien sur la
situation qui prévaut dans son pays…
La Russie, clinique psychiatrique dirigée par des psychopathes
Le
prof Lauzon sur le système de santé au Québec
Le pseudo «monstre» de la santé publique
Et si on démontrait que les mathématiciens sont des artistes?
Les mathématiciens sont des artistes :
l'IRM le confirme
Vidéos Intéressantes
Michel Collon, encore lui!
Débat
Sur France 3 Michel Collon Massacre Henri Guaino Sur Le Mali et La Libye.
Conférence passionnante avec un des découvreurs de la molécule d'ADN
How we discovered DNA
Pour comprendre la situation en Irak
Comprendre la montée en puissance de l'Etat islamique en cinq minutes
Le blogue du jour a trait à un auteur
diplômé de l’université de Cambridge, ce dernier est un assoiffé de
connaissance… Il écrit des livres de vulgarisation et compose de la musique… Laissons-le
s’exprimer par rapport à la nature du moi…
LONDON-BASED
AUTHOR JOHN FARNDON studied earth sciences and English literature at Cambridge
University but has since written on just about every topic imaginable. He has
written over 300 books, which have sold millions of copies around the world in
most major languages and include many best-sellers, such as the award-winning
'Do Not Open', which became a cult-hit in the USA as well as featuring on the
New York Times and Washington Post best-seller lists. In earlier years, he
wrote mostly for children, and has been shortlisted a record four times for the
junior Science Book prize. But
recently he has been writing for adults too.
Amazon.com
Le livre du jour : 50 idées qui ont changé le monde
Le moi est une idée fictive.
David Hume
L’idée du moi, de l’individualité,
est le fondement de notre monde moderne. Ce n’est pas un simple constat. Nous y
sommes profondément attachés. Nous tenons au respect de nos droits
individuels : droit de vote, égalité, droits de consommateur, liberté
d’expression et de choix, liberté, paix, retraite décente, etc. Les psychiatres
nous traitent comme des individus avec nos propres problèmes. Les économistes
nous voient comme des consommateurs mus par l’intérêt personnel. Les
théoriciens des jeux définissent des stratégies en partant de l’hypothèse que
nous sommes des entités distinctes et les entreprises établissent des mesures
d’incitation, dans l’idée que les individus en ont besoin pour être
performants. Les publicitaires façonnent leurs annonces pour flatter ce sens du
moi.
…
Notre sentiment d’individualité est
extrêmement fort et nous défendons bec et ongles notre droit à être écoutés et
respectés en tant qu’individus. À en
croire que tout cela est évident. Pourtant, il s’agit d’une perspective relativement
récente. Nos ancêtres ne reconnaissaient pas forcément, ni ne comprenaient,
cette idée du moi. C’est un concept psychologique résolument moderne.
Cette conscience de soi, ou cette
conscience tout court, aurait commencé à émerger avec la généralisation de la
vie urbaine et de la promiscuité qui la caractérise, les personnes réalisant
alors le besoin d’un espace personnel et d’une identité séparée. L’émergence du
monothéisme, qui a remplacé esprits et
divinités par un seul Dieu, aurait également joué un rôle dans cette évolution.
…
Quoi qu’il en soit, le concept du
soi est resté lié à l’esprit. D’après John Locke, un arbre garde son identité
d’arbre, même si de nouvelles particules le traversent en permanence, car il
est toujours organisé comme un arbre. Ce qui est essentiel, c’est la continuité
de l’organisation.
C’est la continuité de nos pensées,
l’assemblage d’expérience, de croyances et surtout de mémoire qui forgent notre
identité, et non pas la matière dont nous sommes faits. Vous êtes la personne
qui se souvient de cette glissade dans la rue ou de cette occasion gênante où
vous êtes mis à chanter à tue-tête au milieu du silence religieux de la
bibliothèque, le casque de votre iPod sur les oreilles. Et si vous aviez perdu
la mémoire suite à un traumatisme? Seriez-vous toujours la même personne ?
D’après Locke, non.
Le philosophe écossais David Hume a
porté encore plus loin cet argument, après avoir constaté le caractère
insaisissable du moi. D’après lui, dès que l’on tente de scruter son propre
esprit, celui-ci semble s’éclipser et ne laisser qu’un paquet de perceptions,
d’expériences et de souvenirs. Autrement dit, il y a du contenu mais pas de
contenant; juste un amas de pensées.
D’après Ludwig Wittgenstein, c’est
une erreur de penser au moi comme quelque chose dont on peut avoir conscience. Nous devons simplement
présumer de son existence parce que nous utilisons le mot «je» pour partager
des expériences.
Daniel Dennett va encore plus loin
en suggérant que le moi est une fabrication de convention, un centre de gravité
sur lequel nous fixons des histoires, mais rien de plus.
…
Contrairement à nos ancêtres, nous
doutons de nous-mêmes, nous craignons de ne pas contrôler notre personnalité et d’être influencés par
nos peurs inconscientes et nos défauts psychologiques. Aux États-Unis, plus d’un quart de la
population souffre de ce que l’on appelle
un trouble de la personnalité.
Notre conscience de soi semble
déraper elle aussi. Une puissante vague de pensée «postmoderne» estime que
notre moi ne peut supporter la pression imposée par la fragmentation de la vie
moderne. Il nous oblige à développer plusieurs moi, à changer de personnalité
pour faire face aux différentes situations. Aucune de ces personnalités n’est
plus réelle que les autres ; elles font toutes partie d’un ensemble
changeant, inconstant, que certains parviennent mieux que d’autres à contrôler.
Livre du
jour
50 IDÉES
QUI ONT CHANGÉ
LE MONDE
John
Farndon
L’EXPRESS
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